Les forums Jasez
Littérature

Ode Aux Roses Noirs

Tu es ici : Les forums Jasez » Littérature » Ode Aux Roses Noirs
Répondre au sujet
Page(s) 1
Auteur Message
Répondre au sujet
Page(s) 1
cold_falco
39 Montréal
Abus Citer Posté le samedi 3 décembre 2011 à 12:40
Dans ma quête de simples câlins
Je me promène dans ce jardin
En ce frais, mais chaleureux matin

Dans ce couloir remplis de fleurs
Plus remplis que leur mélanger odeur
J'essaie de ne pas finir en pleurs

Ces larmes, que par forces, j'essaie de retenir
Puisque, le soir de la veille, mon coeur s'est vu ternir
Par une mégère, qui n'aime point, autre que punir

Me retrouvant seul, dans cette espace étroit
Je regarde, et, dans ma main, serre ma croix
Seul souvenir, de celle qui m'a laissé sans voix

Alors que je croyais mon âme fini
J'entends des rires, venant de ce chemin gris
Seulement suivi, par les pauvres esprits

Avec curiosité, j'accours dans une certaine transe
Serait-ce l'amour, qui vient me faire une confidence
Ou, simplement me déclarer qu'elle part en vacance

Ce que je vis, au bout du tunnel, me ravis
Une cours remplie de filles, plus que juste jolies
M'annula totalement mes sentiments rabougri

Elles sont toutes d'une tel beauté
Que même les anges les plus immaculés
Ne sont rien à comparer, vous ne pouvez imaginer

Maintenant, je vais vous faire une confession
Car, étant de ceux, dont le célibat est éternel et long
Je me dois de vous nommer, celles qui attirent facilement mon attention

Vêtues de noirs, et de la couleur du sang
Avec un pentagramme, sur leur cou, collier remplaçant
Elles vaguent toutes à un plaisir, d'un air innocent

J'admire silencieusement, ces femmes, aucunement typique
Leurs gestes, est à un point magnifique, voire même magique
C'est la que je réalise, que je suis dans un sanctuaire gothique

Les murs, couleurs de l'émeraude, et de l'envie
Ne me laisses pas de glace, même si j'essaie de faire le dévie
J'en souris, tellement j'en suis ravi

Puis, surprise, l'une d'elle me repère
Surement à cause de mes vêtements de chimère
Me saute dessus, tel la colère d'une vipère

Emmenons-le voir notre chef, dit l'une d'entre elle
Je n'aime point l'air que ça va donner, venant de ces rebelles
Vu leurs regards, aussi froid qu'une tomber de grêle

Comment est-ce que ces déesses, pourraient-elles se méfier
D'une personne, qui ne cherche seulement que d'un baiser
D'accord, je suis un être niais, mais, je ne cherche point à les envenimer

Nous voila dans une pièce tellement sombre
Que l'on ne verrait même pas une ombre
Et, que même les fenêtres, ne laisserait entrer la pénombre

Puis, sans crier gare, des milliers de bougies, acclamer par le feu
S'allument, illuminant ainsi mes deux confus yeux
Quand, j'aperçois, ébahi, cette femme assise, sur un trône creux

Je n'arrive pas à croire, ce que je vois
Mon coeur bat, tel une nuée d'oies
Devant celle, qui donne loi, avec une telle foi

Je croyais qu'elle ne serait qu'un fantasme
Dans un monde, où l'on découvre à peine le plasme
Je peux dire, que, juste en la voyant, j'ai un mental orgasme

Comment décrire cette femme, dont même une oeuvre d'art
À sa comparaison, n'est qu'une vulgaire pièce de vantard
Tout simplement unique, rien ne peut la mettre, comme avatar

Gothique, comme ses comparses de vie
Mais, s'il y a quelque chose, qui la différencie
C'est sa peau, qui est d'un noir d'Haïti

Que viens-tu faire, en ces lieux?, elle me questionne
Je ne suis qu'un simple homme, dont le coeur, pèse une tonne
Parce qu'il est démoli par une certaine conne..., en réponse, je donne

Je cherche seulement une femme, qui puisse m'aimer
Sans qu'à la dernière minute, elle me laisse tomber
Pour un gars, qui ne pense seulement, qu'aux plaisirs d'un exciter

Et, tu crois que c'est moi, qui t'apportera bonheur?
Bien que je trouve que tes mots, n'ont aucunes horreurs
Je ne puis malheureusement être celle, qui te débarrassera de tes malheurs

Par contre, vu qu'en toi, tu as l'air de n'avoir aucunes violences
Je te laisserai partir de ce lieu, sans le moindre conséquences
Laissez-le, amies des ténèbres, avancer vers mon âme d'innocence

Puis, elle s'approche de moi, et me dit cette protubérance
Par contre, je veux bien alléger tes présentes souffrances
En te donnant au moins, cette seule récompense

Elle approche aussitôt ses lèvres, près des miennes
Et, même si elle sait, qu'elle sera après en peine
Avec tant de passion, me donne ce cadeau d'Éden

C'est comme si elle essayait de me retenir
Car, j'ai l'impression qu'elle ne veut point me laisser partir
Et pourtant, je sais que ça va bientôt se finir

Quelques secondes plus tard, mes yeux se rouvrit
Alors, que j'aperçois le jardin, dont j'ai atterri
Je me remémore, ce baiser, qui ne tombera point dans l'oubli

Réalisant que c'est un amour impossible
Je quitte cette place, qui me semble maintenant si paisible
Et, ce, même si je sais que ne plus y être, est plausible

Mais, j'espère qu'un jour, ma première sera comme elle
Peut-être un rêve, mais, j'adorerais qu'elle soit éternelle
Noire et gothique, tel est mon fantasme de Celle

(Fait par Anthony "Falco" Dolbec, à ne pas reproduire, sans permission.)

Modifié le samedi 3 décembre 2011 à 12:42