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balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 10:54
Ce ne sont pas toutes des maladies mentales.

Les outils de diagnostiques sont bien plus efficaces, ce qui permet d'obtenir un diagnostique bien plus facilement.

Pour l'autisme, il faut savoir qu'avant, les enfants atteints étaient souvent considérés comme bizarres, stupides ou complètement idiots. Heureusement, ce n'est plus le cas aujourd'hui et on accepte dans des classes spécialisées pour TSA des enfants qui étaient en échec complet dans les classes régulières et qui réussissent parfaitement leurs études.

Le TDA est aussi relativement nouveau. On en comprend les mécanismes depuis peu de temps. Même si on en ignore encore les causes, on sait qu'il s'agit d'un dysfonctionnement des neurotransmetteurs comme la dopamine et la noradrénaline. Avant, on disait d'un enfant qu'il était rêveur, inattentif, trop actif, et qu'une bonne fessée lui remettrait les idées en place.

Bref, dans les deux cas, ce ne sont pas des problèmes liés à une mauvaise éducation parentale. L'éducation, par contre, permet de grandement diminuer certains aspects de ces troubles.

Pour l'autisme, il semblerait que les femmes enceintes ayant consommé des antidépresseurs durant leur grossesse soient plus à risque. À prendre avec des pincettes, les études n'étant pas très documentées encore.

En ce qui concerne la bi-polarité et la dépression, je ne m'y connais pas assez pour en parler.

Je ne sais pas s'il y a ou non une réelle augmentation de ces cas. Une réelle augmentation des diagnostiques, par contre, oui.
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 11:05
Je t'invite dans mon école : tu verras que c'est moins répandu que ne le laisse supposer les journaux ;-)
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 11:20
Bien sur : comme avec tout le monde.

Simplement, en fonction du degré de l'autisme, c'est beaucoup plus difficile pour certains que pour d'autres.

Mais s'améliorer, c'est possible pour tout le monde. :-)
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 11:26
Il n'y a pas de guéguerre quand on se connait. :-)

Nous avons des classes spécialisées pour les élèves qui ont besoin d'un encadrement et d'un soutien plus fort mais nous avons aussi plusieurs enfants autistes intégrés dans les classes régulières, avec parfois des soutiens d'appoints.
ceci
40 Québec
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 11:32
Citation de "quevillon71"[...] ces gens étaient marginalisé, exclue ou renfermer.

Ouais c'est vrai il y avait toujours un crétin qui les suivait partout pour les rabaisser à chaque post qu'il partait - ahah, t'as pognes-tu ?
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 11:45
@jacob47

Crois moi : c'est bien plus complexe que ça quand ça touche à l'enfance ! Chaque élève diagnostiqué à l'extérieur est évalué en interne pour vérifier la pertinence des recommandations du psy. Classe spéciale ou régulière ? Soutient d'un psy ? d'un éducateur spécialisé ? d'un orthopédagogue ? d'un ergothérapeute ?

Le tout est soumis à une commission qui étudie le dossier et prend une décision qui peut être réévaluée plusieurs fois au courant d'une année scolaire.

Il arrive parfois qu'un diagnostique externe ne soit pas du tout validé, mais c'est très rare. On voit plutôt l'inverse, c'est à dire des diagnostiques évidents pour nous mais non validés à l'externe.
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 12:14
C'est malheureusement vrai (je parle de la médication, pas du diagnostique pour lequel je n'ai aucune donnée en ce sens).

Et c'est dommage car ça dévalorise l'enfant qui a vraiment besoin de Ritalin ou autre.

Chez certains, c'est indispensable à une vie normale. Je me souviens d'une jeune qui, lorsqu'elle oubliait son Ritalin, développait toute une série de tics nerveux qui l’empêchaient complètement de fonctionner, que ce soit scolairement ou pire encore, socialement.

Pour d'autres ça n'est indispensable qu'à la tranquillité des parents et de l'enseignant et ça, c'est déplorable car l'enfant n'apprend pas à faire les efforts de contrôle sur soi qui lui permettraient de fonctionner sans médication.
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 12:16
Effectivement : ce n'en est pas une.
balade_nocturne
56 Longueuil
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 12:22
Les autistes que je connais ne prennent pas de Ritalin ou équivalent. Ils n'ont pas besoin de calmants. Je parlais uniquement des TDAH.


Modifié le dimanche 16 avril 2017 à 12:23

gagarine
70 Trois-Rivières
Abus Citer Posté le dimanche 16 avril 2017 à 13:34
Citation de "quevillon71"Bien avec les nouvelles techniques de recherche et une meilleur compréhension des ces maladies, c'est plus facile de faire un diagnostique et leur donner des meilleurs traitements. Ce n'était pas le cas il y a 40 ans, car ces gens étaient marginalisé, exclue ou renfermer.

Tout à fait exact, la psychiatrie et la psychologie moderne ont bcp évolué au cours des dernières années. Des possédés du démon nous en sommes maintenant arrivés à croire qu'ils avaient des maladies mentales. De plus en plus, on trouve des causes physiologiques aux troubles mentaux et on cesse de culpabiliser les parents pour avoir causé les carences affectives irréversibles !
amamelisse
102 Wonderland
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 09:57
Citation de "aporetique"


"...Je parle au "JE" et l'on devrait en parler de cette façon lorsqu'on n'a pas le diplôme pour élaborer sur le sujet...


...La maladie mentale est la maladie la plus critiquée. On nous dit que nous faisons semblant, que nous sommes fous, que nous sommes paresseux etc etc..quand c'est rien de tout cela..."




Je suis d'accord; si on n'a pas de diplôme dans le domaine, qu'on n'en a pas souffert ou qu'on n'a pas un proche qui en souffre. Si on n'est pas dans ces trois catégories, la seule façon d'en parler devrait être sous forme de questions.

Les questionnements à ce sujet sont sains, car justement les préjugés sont légion. Et c'est pernicieux: peu de ceux qui en souffrent vont en parler ouvertement à cause qu'ils savent qu'ils vont se faire juger.

Si vous avez le cancer vous ferez pitié et aurez de la sympathie, on ouvrira même une page de socio-financement pour vous! Si on sait que vous avez un trouble ou maladie mentale, au mieux vous serez une source de malaise, au pire on vous parlera comme à un taré.
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 12:02
Citation de "amamelisse"
Je suis d'accord; si on n'a pas de diplôme dans le domaine, qu'on n'en a pas souffert ou qu'on n'a pas un proche qui en souffre. Si on n'est pas dans ces trois catégories, la seule façon d'en parler devrait être sous forme de questions.

Les questionnements à ce sujet sont sains, car justement les préjugés sont légion. Et c'est pernicieux: peu de ceux qui en souffrent vont en parler ouvertement à cause qu'ils savent qu'ils vont se faire juger.

Si vous avez le cancer vous ferez pitié et aurez de la sympathie, on ouvrira même une page de socio-financement pour vous! Si on sait que vous avez un trouble ou maladie mentale, au mieux vous serez une source de malaise, au pire on vous parlera comme à un taré.




Vous avez juste à exprimer des idées différentes et le diagnostic de maladie mentale refait surface assez rapidement de la part des intolérants; c'est leur façon de dire qu'ils ne discuteront pas de l'idée mais de la personne qui l'exprime, préférant évacuer toute réflexion de ce qui sort de leur cadre mental...
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 12:22
Citation de "miss_anthrope_v2.0"Merde, j'ai oublié le nom du désordre psychologique ou la personne parle comme un disque rayé et reste toujours fixée sur les mêmes choses.




On appelle ça du conformisme, mais je ne fais pas parti de cette catégorie là, sinon je n'aurais rien à faire ici!

Vous faites la même chose que les intolérants, posez un diagnostic pour ne pas réfléchir et discréditer celui qui exprime une différence!
winnyy
59 St-lin
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 12:31
Citation de "jacob47"« «Au Québec, les enfants consomment trop de Ritalin.»
Ce n’est pas un psychologue ou un travailleur social qui parle, mais bien le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
En entrevue mardi, ce dernier m’a révélé avoir mandaté un comité afin d’étudier de près la hausse anormalement fulgurante d’ordonnances de Ritalin et même d’antidépresseurs chez nos enfants.
Jamais dans l’histoire du Québec nos salles de classe n’ont-elles été habitées par autant de «petits drogués», dopés pour ne pas déranger.
Parce que les profs en ont assez de se faire déranger.»
http://www.journaldemontreal.com/2015/05/06/la-ritalin-manie-trouble-barrette

cet article en parle aussi ce matin:
http://www.journaldemontreal.com/2017/04/18/deux-fois-plus-detudiants-a-besoins-particuliers



C'est pas faux, la surprescription existe et pas juste chez les personnes âgées.

Par contre ce sont les mêmes ministres, qui d'un bord questionnent le nombre de prescriptions, mais en même temps poussent les médecins à voir plus de patients sous peine de couper leurs salaires s'ils ne respectent pas un minimum.

Ma conjointe est en santé, sa soeur médecin spécialiste et toutes les deux le vivent et ne sont pas d'accord avec les directives. La population le subit, mais en même temps est en partie responsable.
Beaucoup de personnes vont consulter à répétition tant qu'elles n'ont pas la pilule, c'est une réalité.

Le médecin se sent souvent coincé....il doit soulager et n'est pas toujours assez spécialisé ou qualifié pour poser un diagnostic précis.

Même chose chez les personnes âgées, ça fait 4 ans que j'étudie en gérontologie et on voit le même phénomène de surprescription, tout dépendant des médecins.

Par contre avec la recherche, on comprend de mieux en mieux ces troubles...exemple par imagerie cérébrale on peut mieux cerner et diagnostiquer. Ça évitera beaucoup d'ambiguités.

ceci
40 Québec
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 12:46
Citation de "jacob47"
En tout cas, les «troubles» mentaux sont vraiment en hausse,
on dirait bien.
Et les médicaments aussi.
Qui ne connait pas quelqu'un dans sa famille,son entourage, qui a
recu des diagnostics de dépression,de bi-polarité,de TDAH,etc...

Je suis au courant qu'il a des gens qui souffrent réellement de
troubles mentaux et qui ont besoin de traitements. Mais ce qui
m'intrigue, c'est qu'il y ait autant de personnes dignostiquées.
Et souvent, ces dignostics se donnent très rapidement lors d'une
simple visite chez le médecin,après avoir rempli un questionnaire.
Ca prend à peine 30 min.

NB: je ne veux pas offenser ceux qui ont vraiment un bon dignostic,
qui est justifié. Je connais cé quoi une dépression.


J'ai beau chercher, je trouve personne dans ma famille, même élargie, qui a un diagnostique psy.

J'ai déjà essayé d'en obtenir un (diagnostique) et j'ai jamais réussi.

Pourtant, je crois bien être guéri de ma normalité, c'est injuste :P