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Réforme de l'aide sociale: quel coût pour la santé publique?

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frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mardi 26 septembre 2017 à 21:58
Réforme de l'aide sociale: quel coût pour la santé publique?

La réforme de l’aide sociale risque de jeter à la rue les plus pauvres d’entre les pauvres.

Québec met en danger la santé des populations les plus vulnérables et risque d’amplifier les problèmes de santé publique en voulant imposer des pénalités financières aux bénéficiaires d’aide sociale qui ne répondront pas aux exigences du nouveau programme Objectif emploi. Telle est la conclusion des directeurs de santé publique de Montréal et de Montérégie qui exhortent le gouvernement à faire marche arrière dans son projet de règlement présentement à l’étude.

« Devant la volonté du gouvernement du Québec d’aller de l’avant avec cette réforme de l’aide sociale qui prévoit des pénalités susceptibles d’appauvrir les plus pauvres, d’augmenter l’insécurité alimentaire et d’aggraver l’itinérance, en tant que directeurs de santé publique de Montréal et de Montérégie, nous tirons la sonnette d’alarme et insistons sur les risques de ces pénalités pour la santé de nos populations », écrivent-ils dans leur mémoire présenté la semaine dernière au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Alors que la période de consultation vient tout juste de se terminer, les directeurs de santé publique (DSP) espèrent que le ministre Blais entendra leur cri du coeur et fera les modifications qui s’imposent avant l’adoption finale du règlement. « On voit une tendance à vouloir utiliser le bâton, mais on pense que ce n’est pas la bonne méthode et j’espère qu’on va être écouté », affirme le directeur de santé publique de Montréal, le Dr Richard Massé, en entrevue au Devoir.

Rappelons que ce règlement fait suite au projet de loi 70, adopté à l’Assemblée nationale en novembre 2016, et oblige les nouveaux demandeurs d’aide sociale à suivre un plan d’intégration à l’emploi, à défaut de quoi leurs prestations seront amputées.


« Extrême pauvreté »

Selon le ministère, quelque 17 000 personnes — principalement des jeunes de moins de 30 ans, des personnes vivant seules et des immigrants — sont visées annuellement par ce programme.

Du lot, on estime qu’environ 10 % — « les plus démunis d’entre les démunis », disent les directeurs de santé publique — pourraient être sanctionnés, voyant leur prestation passer de 628 $ à 404 $ par mois.

Les directeurs de santé publique évaluent que pour une personne vivant seule dans la grande région métropolitaine, il faut un minimum de 900 $ par mois pour avoir un toit et un panier d’épicerie. Ce montant « se situe bien au-delà du seuil de prestation d’aide sociale actuelle », constatent-ils. Une diminution de ce montant, à la suite d’une pénalité, entraînerait donc les plus vulnérables d’entre eux « vers une extrême pauvreté ».

« La probabilité est extrêmement élevée que les prestataires sanctionnés se retrouvent à la rue, écrivent-ils. Or, l’itinérance a des conséquences désastreuses sur la santé des personnes touchées et des répercussions sur la santé de la population en général. »

Ils évoquent également les coûts sociaux de l’itinérance. « Si l’on calcule qu’il en coûte plus de 56 000 $ par année pour aider un patient dans la rue qui a besoin de soins de santé mentale, on est loin de faire des économies en coupant les prestations des plus vulnérables », plaide Marie-France Raynault, qui a participé à la rédaction du mémoire pour les DSP.


Résultats mitigés

L’évaluation de programmes similaires aux États-Unis et ailleurs dans le monde a fait état d’une « réussite […] très partielle et mitigée », notent les directeurs de santé publique dans leur mémoire.

« Au Royaume-Uni, les participants à un programme obligatoire d’aide à la recherche d’emploi ont été suivis sur une longue période : l’obligation de participer au programme, combinée à la menace de sanctions financières, a résulté en un taux d’emploi plus bas dans le groupe expérimental que dans le groupe contrôle, particulièrement chez les prestataires qui étaient sans emploi depuis longtemps. Ce résultat dépendrait de l’aspect obligatoire de la participation, qui réduit l’engagement des participants. »

Non seulement « l’aspect coercitif a annulé les effets positifs sur la santé mentale que l’on constate habituellement avec les programmes d’aide à la recherche d’emploi », mais l’état de santé des prestataires s’est dans certains cas détérioré, menant parfois jusqu’au suicide, soulignent les directeurs de santé publique.

« Les écrits scientifiques rapportent des impacts négatifs des sanctions sur la santé. On y décrit notamment une augmentation de l’anxiété qui peut être causée par des exigences pour les prestataires qui sont inatteignables. On note aussi le stress découlant de sanctions financières qui ont des conséquences graves, telles que l’insécurité alimentaire. »

Ils ajoutent que sous la menace, les prestataires « acceptent des emplois inférieurs à ceux qu’ils prendraient normalement » et évoquent les problèmes d’anxiété et de dépression liés aux « emplois précaires, conditions de travail de piètre qualité et peu flexibles, les horaires variables ou atypiques, protections sociales déficientes, revenus insuffisants pour subvenir à leurs besoins », etc.


Mais tout n’est pas que négatif dans le programme Objectif emploi, et les directeurs de santé publique soulignent certains aspects positifs, tels que « l’accompagnement personnalisé, l’augmentation des prestations [pour ceux qui se conforment au programme] et l’allégement des formalités administratives ». Ils réclament donc le retrait de l’aspect punitif du programme afin d’« éviter les effets pervers ».

Dans ces conditions, les directeurs de santé publique jugent qu’il est d’autant plus important de réaliser une évaluation d’impact sur la santé du règlement avant son adoption, comme le prévoit la Loi sur la santé publique.

Ils réclament également une évaluation des impacts pendant la mise en oeuvre pour être en mesure de corriger le tir en cours de route. Le directeur de santé publique de Montréal, Richard Massé, aimerait bien que son équipe mène cette enquête. « On pourrait le faire, répond-il, mais il faut avoir accès aux données, et c’est la difficulté à laquelle on se heurte présentement. »


http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/508388/aide-sociale-la-sante-publique-tire-la-sonnette-d-alarme



Loin d'être une réforme dites "sociale", c'est une réforme fiscale et financière dans le but de frapper toujours sur les mêmes, ceux qui ne peuvent pas se défendre!

Ça augmente la popularité du gouvernement et ça maintient les gens dans les préjugés et stéréotypes envers cette population qui ne font pas vraiment parti de l'électorat...
marceau24
42 Montréal
Abus Citer Posté le mardi 26 septembre 2017 à 23:24
Les faire travailler est une bonne idée quoique je sais pas trop ce qui arrive avec les transport.

Par contre, les foutres à la rue ou les empêcher de se reproduire est mauvais.
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mardi 26 septembre 2017 à 23:48
Citation de "marceau24"Les faire travailler est une bonne idée quoique je sais pas trop ce qui arrive avec les transport.

Par contre, les foutres à la rue ou les empêcher de se reproduire est mauvais.




Personne n'est contre de les faire travailler, là n'a jamais été la question; ce sont les conditions inadéquates et irréalistes que l'on va demander à ces gens pour combler des emplois, alors que ces personnes ont besoin d'aide à tout les niveaux!

De plus pour tout ceux qui ne pourront pas pour X raisons s'intégrer ou participer à une mesure, ce sera la bâton!

Alors qu'il est démontré par des situations similaires dans le monde (USA et Angleterre) que cette façon de faire ne fonctionne pas et va créer d'autres problèmes encore plus sérieux!

On ne parle pas non plus de les empêcher de se reproduire, ça c'est complètement une autre question!


Alors je me pose de sérieuses questions de toutes ces nouvelles mesures, parce que les raisons qu'ils nous donnent sont tous cousues de fil blanc, ça sent la tromperie à plein nez!

Modifié le mercredi 27 septembre 2017 à 00:00

marceau24
42 Montréal
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 00:27
Citation de "frisounet"Citation de "marceau24"Les faire travailler est une bonne idée quoique je sais pas trop ce qui arrive avec les transport.

Par contre, les foutres à la rue ou les empêcher de se reproduire est mauvais.




Personne n'est contre de les faire travailler, là n'a jamais été la question; ce sont les conditions inadéquates et irréalistes que l'on va demander à ces gens pour combler des emplois, alors que ces personnes ont besoin d'aide à tout les niveaux!

De plus pour tout ceux qui ne pourront pas pour X raisons s'intégrer ou participer à une mesure, ce sera la bâton!

Alors qu'il est démontré par des situations similaires dans le monde (USA et Angleterre) que cette façon de faire ne fonctionne pas et va créer d'autres problèmes encore plus sérieux!

On ne parle pas non plus de les empêcher de se reproduire, ça c'est complètement une autre question!


Alors je me pose de sérieuses questions de toutes ces nouvelles mesures, parce que les raisons qu'ils nous donnent sont tous cousues de fil blanc, ça sent la tromperie à plein nez!


Pas donner assez d'argent = empêcher de se reproduire.

Modifié le mercredi 27 septembre 2017 à 01:06

jeandoute
41 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 08:39
Tant qu'il y aura des bénéficiaires de l'aide-social ''accrocher'' au système de tels mesure seront pertinentes.

Il est anormal que 5% de notre population ne cherche pas ou ne se trouve pas d'emploi.

Ces mesures rappellent aux gens qu'il s'agit d'un filet et non d'un droit acquis. Un filet qui sera modifié à la guise de la société qui le finance.

Quand j'écoute la population sur le sujet, la majorité sont pour être coercitif sans leurs couper les vivres.
faithfull
53 Abitibi-Témiscamingue
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 08:56
2 choses

oui y'a trop de monde en santé sur la solidarité qui voudrait commencer à 25 $ de l'heure

oui y'a trop de travailleurs au noir qui reçoivent un chèque quand même (construction livraison laveur de vaisselle paysagement femme homme de ménage etc etc)
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 12:08
Citation de "attirance"Je suis pour se changement pour bien des raisons...

Ce n'est pas tout les assisté sociaux qui sont aptes à travailler mais il y en as trop qui sont aptes à travailler. Donc il est tout à fait normal de les faire travailler pour qu'ils contribuent eux aussi à ce que tout l'monde soit heureux de payer des impôts. Ceux qui sont apte à travailler mais qu'ils refuse, bien que le gouvernement en coupe la donation, je suis pour à 100 % pour le respect de ceux qui ont le courage de travailler à salaire minimum.

Ceux qui ont le salaire minimum n'ont pas les avantages sociaux que ceux sur l'aide social, donc, oui tu leurs coupe tout ça jusqu'à ils décide de travailler comme tout l'monde.

Et non je ne fait pas un préjuger comme les alarmistes semblent croire au contraire, j'ai aussi connu l'aide social et plus tu en reçoit, plus lâche tu deviens et tu passe ton temps à rien faire et de la coulé douce.

C'est eux qu'ils choisissent de ne pas faire parti intégrante d'une société et non les gouvernements qui les poussent à rester sur l'aide social que je trouve profiteur et sans génie !




Il y a des incongruités flagrantes c'est évident!

Toutefois, aller jusqu'à enlever ce qui ne permet même pas un minimum est monstrueux et complètement illogique et immoral parce tout ça va avoir de sérieuses répercussions sur notre système de santé, comme si la santé n'était as encore assez touchée comme ça...

On ne fera que déplacer le problème en ne réglant rien du tout...

La majorité des gens ne bénéficient pas de cette aide pour le fun ni pour y rester toute leur vie, et ceux qui pensent ainsi sont minoritaires; on a décidé d'y aller avec ce qui était le plus facile et de ne pas donner une aide plus importante encore que celle du retour à l'emploi; il faut bien continuer les préjugés et plaire à l'électorat, c'est comme ça que se gagne des votes!

frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 12:10
Citation de "jeandoute"Tant qu'il y aura des bénéficiaires de l'aide-social ''accrocher'' au système de tels mesure seront pertinentes.

Il est anormal que 5% de notre population ne cherche pas ou ne se trouve pas d'emploi.

Ces mesures rappellent aux gens qu'il s'agit d'un filet et non d'un droit acquis. Un filet qui sera modifié à la guise de la société qui le finance.

Quand j'écoute la population sur le sujet, la majorité sont pour être coercitif sans leurs couper les vivres.




La majorité ne sont mêmes pas conscients des réalités de ces gens, alors pour ce qui est de savoir se qui est bien pour eux, ils n'en savent pas plus que les préjugés et stéréotypes véhiculés!

Si se fier à la majorité pour avoir un avis sensé était la norme, on serait tous morts depuis longtemps...
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 12:14
Citation de "winema"« Mais tout n’est pas que négatif dans le programme Objectif emploi, et les directeurs de santé publique soulignent certains aspects positifs, tels que « l’accompagnement personnalisé, l’augmentation des prestations [pour ceux qui se conforment au programme] et l’allégement des formalités administratives ». Ils réclament donc le retrait de l’aspect punitif du programme afin d’« éviter les effets pervers ».»

Si le projet va de l'avant c'que j'espère c'est que les employés du gouvernement auront assez de discernement pour voir qu'une personne est inapte à suivre ce programme et qu'ils feront tout pour l'aider soit en la déclarant inapte à l'employabilité pour une période temporaire ou permanente.

Autrement dit ça pourrait aussi avoir encore plus d'effet positif; je le souhaite vraiment. Parce que souvent les gens sur l'aide sociale ont des problèmes de santé physiques et/ou psychologiques ( toxicomanie ) donc ils sont inaptes à ce programme.




Les mesures d'encadrements pour ceux et celles qui en manquent semble adéquate et correspondre à ce que cette type de clientèle a besoin...

Là où ça accroche solide sont les coupures pour certaines raisons bidons, comme si les seules raisons d'employabilité seraient admissibles et toutes les autres "contraintes" jetées au poubelle!

C'est une idéologie de droite qui s’applique et non une idéologie humaine dans l'approche, on a décidé de favorisé l'émancipation du capital au détriment de l'être humain, il faut bien être conséquent dans l'inconséquence...
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 12:16
Citation de "faithfull"2 choses

oui y'a trop de monde en santé sur la solidarité qui voudrait commencer à 25 $ de l'heure

oui y'a trop de travailleurs au noir qui reçoivent un chèque quand même (construction livraison laveur de vaisselle paysagement femme homme de ménage etc etc)



Si travailler ne peut plus vous permettre de vivre décemment mais juste de vivoter et de survivre au lendemain, pourquoi faire parti d'un système qui ne vous permet même pas de vous épanouir en vivant de façon décente sans consacrer toute vos heures éveiller à travailler?

Modifié le mercredi 27 septembre 2017 à 12:33

frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 12:32
Citation de "jacob47"
Étudier pour travailler
Travailler pour consommer
consommer pour s'endetter
travailler pour rembourser





Et voilà...

Beau projet de vie penser et conçu à notre place, nous n'avons rien à dire!
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 13:36
Citation de "jacob47"
- La main-d'oeuvre fabrique des produits de consommation
- la main-d'oeuvre achète ces produits de consommation qu'elle fabrique elle-même.
- la main-d'oeuvre s'endette pour acheter ces produits de consommation.
- la main-d'oeuvre doit travailler et fabriquer plus de produits de consommation pour rembourser ces produits de consommation qu'elle a elle-même fabriqués.
- Le système incite la main-d'oeuvre à consommer davantage de produits en utilisant la publicité.
- La main-d'oeuvre doit fabriquer davantage de produits qu'elle achètera davantage.

Awoye les paresseux allez travailler ! ;-)




Le serpent qui s'avale... la fin s'en vient...
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 13:38
Citation de "angenia"Faudrait commencer a travailler en accord avec des valeurs qui répondent a de réels besoins.


Ha ha ha!

Les papiers colorés est un besoin voyons donc, incapable de penser plus loin que l'esclavage dans lequel ce système nous plonge... Esclave d'un bout de papier...
gagarine
70 Trois-Rivières
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 14:52
Citation de "winema"« Mais tout n’est pas que négatif dans le programme Objectif emploi, et les directeurs de santé publique soulignent certains aspects positifs, tels que « l’accompagnement personnalisé, l’augmentation des prestations [pour ceux qui se conforment au programme] et l’allégement des formalités administratives ». Ils réclament donc le retrait de l’aspect punitif du programme afin d’« éviter les effets pervers ».»

Si le projet va de l'avant c'que j'espère c'est que les employés du gouvernement auront assez de discernement pour voir qu'une personne est inapte à suivre ce programme et qu'ils feront tout pour l'aider soit en la déclarant inapte à l'employabilité pour une période temporaire ou permanente.

Autrement dit ça pourrait aussi avoir encore plus d'effet positif; je le souhaite vraiment. Parce que souvent les gens sur l'aide sociale ont des problèmes de santé physiques et/ou psychologiques ( toxicomanie ) donc ils sont inaptes à ce programme.


Absolument, du gruau pour tout le monde n'est pas la bonne approche. La situation de chaque individu doit être étudiée et un programme personnalisé doit être mis en place pour aider chaque personne à trouver sa place dans la société. N'oublions pas ce que disait Félix Leclerc "la meilleure façon de tuer un homme c'est de le payer à ne rien faire". Mais il faut donner accès à des formations adaptées; créer des incitatifs au travail et augmenter les salaires ce qui n'a pas été fait depuis une décennie et qui a fait en sorte d'avoir fait disparaître la classe moyenne et d'avoir augmenter l'écart entre les riches et les pauvres. Aller voir ce qui est offert à Emploi Québec, il n'y a que des emplois au salaire minimum (préposés aux bénéficiaires, cuisiniers, vendeurs dans des boutiques, etc) ou des emplois exigeant une formation technique très spécialisée et ce, sans parler de l'expérience requise. Pendant ce temps, le S&P (bourse) défonce des plafonds historiques indiquant clairement que la spéculation n'a jamais été aussi rentable au détriment de la productivité. Même la présidente des gouverneurs de la FED (réserve fédérale USA), Janet Yellen a annoncé qu'elle devra acheter des milliards d'obligations et ce, sur une longue période, pour contrer cette tendance en plus d'augmenter la taux d'intérêt directeur alors que l'inflation n'est que de 1,94% donc bien en dessous du seuil de 3%, ce qui est anormal !
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mercredi 27 septembre 2017 à 15:38
Citation de "jacob47"
Le marché du travail est un monde de compétition, où les plus
forts, les plus intelligents et scolarisés et les plus courageux
auront droit à une bonne carrière, un bon poste, ou bien une petite jobine au salaire minimum.

Alors les autres, peut-être moins avantagés physiquement(cà existe
du monde laid), moins scolarisés, ou ayant des limitations au niveau de la santé physique ou mentale, seront les derniers à essayer de se tailler une place au soleil.

que dira-t-on à ces gens ?

on leur dira bêtement : va travailler criss de BS.

Ce sont souvent les mieux nantis, les chanceux, les privilégiés
qui sont nés dans une bonne famille, qui sont les plus critiques
et sans pitié envers les assistés sociaux.
Il y a aussi ceux qui travaillent au salaire minimum, qui détestent leurs jobs, et qui sont frustrés.




Normal!

Quand toute notre vie, nous nous sommes fait préparés pour penser exactement cela de tout ceux qui ne s'adaptent pas à ce système stupide, il est donc tout à fait normal de constater que ces gens ne prennent pas en considération les autres qu'eux-mêmes!

Puis, il y a les autres qui viennent de tout les milieux et qui ont poussé un peu plus loin le réflexe de tout croire en osant penser par eux-même; ceux-là sont les fous décriés par les croyants, ces adeptes du système stupide qui croient aux vertus des papiers colorés sans même prendre une seconde pour réfléchir au fait que ce papier coloré n'a aucune vie propre et qu'il ne respire pas!


Est-ce normal dans un monde que l'on croit civilisé de faire passer du papier coloré avant toute considération pour l'être humain?

Il semble que oui, on a eu l'éducation adéquate pour ce faire!