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animal-lover244
46 Saint-Eustache
Abus Citer Posté le mercredi 8 avril 2009 à 22:40
La hausse du prix des maisons est en partie artificielle et les conséquences sont très importantes pour l’avenir de la société.
www.financialsense.com/stormwatch/2005/0624.html
Dans le contexte de la lutte au déficit, les gouvernements occidentaux ont entrepris divers moyens pour diminuer le ratio dette-PIB. Aux États-Unis, le
4 décembre 1996, la Commission Boskin a soumis un rapport intitulé: ''Toward a More Accurate Measure of the Cost of Living'' . Ce rapport suggérait de modifier la manière dont on mesurait l’inflation dans l’objectif de diminuer son impact sur les finances publiques. Le principal index du calcul de l’inflation, soit le CPI (Core Price Index) qui équivaut à l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) au Canada a été reconfiguré. Le CPI est un panier de biens dont la valeur de chacun est pondérée selon des critères prédéterminés.

Un des plus importants changements a été de retirer les biens d’actifs soit en d’autres termes, les biens immobiliers du calcul du CPI. La raison donné par les membres de la Commission était que ces biens ne sont pas achetés à une fréquence aussi grande que les autres puisque l’on n’achète pas une maison plusieurs fois par année. L’effet de cette mesure peut paraître importante étant donné que les dépenses immobilières constituent la plus grande dépense qu’un particulier aura dans sa vie pour la vaste majorité d’entre nous mais étant donné la pondération relativement marginale des biens d’actifs dans le CPI, l’effet est limité. Par contre, l’effet de d’autres mécanismes développés pour diminuer artificiellement l’inflation combinée au retrait des biens d’actifs dans le calcul de l’inflation a eût un impact plus considérable.

Un des moyens les plus significatifs a été de d’établir un ajustement des prix selon leur niveau de qualité. Cette pratique, connue sous le nom de ''hedonics'' ajuste le prix des biens selon l’augmentation de la satisfaction encourue par un consommateur pour un produit. A titre d’exemple, prenons un téléviseur de 27 pouces de marque X vendu en 1998 au montant de 329.99$. L’année suivante, soit 1999, ce téléviseur de 27 pouces de la même marque et modèle comparable se vend encore au prix de 329.99$ mais avec une technologie nouvelle quant à l’écran. En inscrivant cette amélioration au travers un modèle d’ajustement hédonique déterminé, il est possible de quantifier que l’amélioration dans l’image vaut à titre d’exemple, 135$. Au prix de 329.99$ ce téléviseur a donc diminué en prix de 29% si l’on tient compte de la valeur hédonique incluse de 135$ sur ce 329.99$. Le prix du téléviseur inscrit dans le calcul du CPI ne saura donc pas le prix de détail mais bien un prix hédonisé de 194.99$ soit 329.99$ moins sa valeur hédonique de135$. Le hic c’est que nous consommateurs débourseraient quant même les 329.99$ pour ce téléviseur en magasin. L’ajustement hédonique nécessite que l’on qualifie subjectivement toutes sortes de nouveautés dans les biens pris en compte par le BLS (Bureau of Labor Statistics) ainsi que ceux dans le panier de biens de la Banque du Canada.
Ces mesures recommandées par la Commission Boskin permettait à la Réserve Fédérale de diminuer les taux d’intérêts à des niveaux qui frôlent l’absurditée. La quantité de liquidités a augmenté de façon vertigineuse et s’accéléra avec la hausse réelle de l’inflation qui s’en suivi. A un certain moment en octobre 2003, le taux directeur a diminué à 1% aux États-Unis et au Canada, il baissait à 2.25% en novembre 2001. Bref, le Canada semblait poursuivre une politique semblable que nos voisins du sud. Des documents d’information de la Banque du Canada datant de juillet 2001 expliquent: “Les taux d'intérêt au Canada sont en grande partie déterminés par le niveau du loyer de l'argent aux États-Unis, le niveau relatif des taux d'inflation dans les deux pays et les différences d'orientation de leurs politiques monétaires respectives. Un facteur de risque est également pris en compte. Il s'ensuit que les taux d'intérêt canadiens peuvent être soit supérieurs soit inférieurs à ceux des États-Unis, mais ils n'évoluent jamais en toute indépendance.” Déjà, en février 1991 le gouvernement fédéral et la Banque du Canada avait mis en place des cibles afin de réduire l’inflation au point médian de l’intervalle entre 1 % et 3 %. Le taux cible de la Commission Boskin était de 1.1% ce qui démontre une orientation similaire. À la suite de l’application de ces règles, l’inflation a enregistré des niveaux parmi les plus bas depuis des décennies. On estime que l’inflation et les taux d’intérêts par le fait même demeurent considérablement sous-évalués.

(graphique)
Source: John Williams' Shadow Government Statistics, gillespieresearch.com

En diminuant les taux d’intérêts, les banques centrales ont aidé à créer et à maintenir la plus longue période de croissance économique en Amérique du Nord. Cette stabilitée économique fût atteinte malgré d’importantes restructurations dans plusieurs secteurs de l’économie notamment sur plan des dépenses gouvernementales. On peut se demander la question si cette croissance non-réelle n’était-elle pas plutôt un moyen de gonfler l’économie par le biais du crédit? La hausse des prix a permis à certain secteurs de l’économie de s’enrichir et de se consolider. Ceci pourrait expliquer une partie de la hausse des prix des matériaux de construction et des prix de l’alimentation de base car l’IPC comme le CPI augmenta tant au Canada qu’aux États-Unis. Un taux d’intérêt bas augmente la quantité d’argent qui peut-être emprunté car il en coûte moins cher de le faire. Par exemple, un individu s’achetant une maison de 200 000$ au taux d’intérêt de 6% aura de plus gros paiements que celui ou celle qui emprunte le même montant au taux de 4%. Il peut donc emprunter davantage et ce peu importe si son salaire n’augmente pas en tandem. Les ajustements apportés au calcul de l’inflation semblent donc êtres un des facteurs ayant causé la bulle immobilière aux États-Unis et la hausse extraordinaire du prix des maisons au Canada.

Le coût des logements neufs au Canada a donc augmenté dès l’année de la mise en vigueur des recommendations de la Commission Boskin aux États-Unis. De plus, la rénumération hebdomadaire moyenne incluant le temps supplémentaire n’a pas augmenté en tandem avec ces hausses consécutives du prix des logements (statistiques non disponibles post-2000 au moment d’écrire).
Source : Statistique Canada, tableau CANSIM 281-0006.
Il y a donc eût un endettement progressif des ménages et une proportion toujours plus grande du revenu disponible octroyé au service de leur dette.

(graphique)
Source : Études économiques Scotia, Groupe Banque Scotia, Août 2006

Les prix des loyers ont également augmentés étant donné la diminution de l’accès au logement qui en a résulté.
En guise de conclusion, nous savons que dans une économie capitaliste, les prix reflètent normalement la capacité de payer des consommateurs. Hors, en sous-évaluant l’inflation, la règle de l’offre et de la demande n’a plus autant d’importance et mène alors à une inflation toujours plus grande lorsque le crédit est disponible. Le plus que l’on injecte du capital dans l’économie par le biais du crédit, le plus que les prix peuvent se maintenir et augmenter jusqu’à ce que l’on atteigne un niveau de crise. Selon une étude de Wendell Cox Consultancy, portant sur 100 marchés répartis entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Irlande, il ne subsisterait que 24 marchés pouvant êtres considérés comme ‘’abordables’’ . Le marché montréalais étant classé comme ‘’modérément inabordable’’. L’étude mentionne également que les marchés les plus inabordables ont tendance à êtres ceux dans lesquels il y a le plus de réglementation visant à restreindre l’offre de terrains. Ainsi, le changement dans la manière de définir l’inflation ne serait pas le seul facteur à avoir généré la récente hausse du prix des maisons.

Nous savons que le Canada a de l’espace tellement que le territoire Canadien serait capable d’accueillir plusieurs centaines de millions sans pour autant dépasser la Chine en terme de sa densité de population. De plus, nos ressources forestières et autres ne justifient pas une hausse verticale des prix des maisons. La logique purement capitaliste n’est donc pas en mesure d’expliquer que l’accès à la propriété s’effrite dans ce pays qui était avec raison relativement généreux sur ce plan et ce pendant plusieurs décennies. De plus, une majorité de bassins de population sur la planète sont actuellement saturés quant à leur capacité de subvenir aux besoins de base de leurs membres pendant que les ressources alimentaires, souvent importés coûtent de plus en plus cher sur plusieurs plans dont celui de l’environnement. Au Canada, nous remarquons dans le pré-budget fédéral du gouvernement Harper, que les baisses d’impôts affecteront bientôt davantage les grandes entreprises que les petites au grand bénéfice des mêmes gens et au détriment des salaires des gens au bas de l’échelle qui seront maintenant de plus en plus et provenant de divers endroits au monde. En 1972 en Amérique du Nord, le revenu moyen par habitant a cesser de croître en termes réels et on peut dire que depuis plus d’une décennie maintenant le revenu moyen baisse en dessous de leur niveau des années 50 et 60. Cette tendance peut s’expliquer en partie par l’augmentation de l’offre de travailleurs sur le marché avec la libéralisation de la femme mais pas entièrement comme a tenté d’expliquer cet article. La démocratie dépends de la connaissance de la vérité et par l’accès à la propriété par le plus de personnes possibles. Il est connu qu’une classe moyenne est un antidote contre les problèmes du monde. On peut donc dire que ce n’est pas seulement les taux d’intérêts qui sont ajustés pour hausser inflation de manière accélérée.

La globalisation ne dois pas justifier la diminution de l’accès à la propriété au Canada. Il faut un plan pour diminuer le coût du logement par rapport au revenu moyen soumis à une concurrence grandissante.
marick
64 Charny
Abus Citer Posté le jeudi 9 avril 2009 à 20:55
de nos priorites
je suis monoparental avec deux jeunes adolescentes
des copines de travails qui font sensiblement le meme salaire que moi n ont pas les moyens d avoir une maison mais par contre elles ont les moyens de voyager
meme si leur paiement de loyer ressemble a mon paiement d hypotheque moi par contre j ai l entretiens alors moi pas les moyens de voir le sud a tout les ans
moi ma priorite elle est la , pour le moment
je suis serveuse alors pas la mer a boire comme salaire mais pour moi payer un loyer ou une maison c est la meme chose
c est un investissement tout simplement

Modifié le jeudi 9 avril 2009 à 21:04

signe.de.piasse
62 Laval
Abus Citer Posté le jeudi 9 avril 2009 à 21:16
Citation de "alain2006"

si tu veux une maison faut vivre en couple connerie


Mais non, je suis seul et j'ai ma piaule à Ste-Dorothée Laval. Et ce n'est pas un bicoque de crève faim en plus. Je suis un bon gestionnaire faut croire... Mais j'ai la chance d'avoir une job + un side line à mon compte alors je ne me mouche pas avec le coude!!!

Quand j'y emmène mes conquêtes elles sont impressionnées mouhahahahah

Life is good
signe.de.piasse
62 Laval
Abus Citer Posté le jeudi 9 avril 2009 à 23:34
Citation de "dameplume"
THINK BIG. Yeah.

(sans rancune svp - lollll)



Sang-Rang-Cul-Ne n'ayez crainte je suis bien désamorcé et je rigolais de toute façon d'où le mouhahahahahah

Votre citation est légèrement mal ch... et vous avez oublié le sempiternel "stie" après le think big!
signe.de.piasse
62 Laval
Abus Citer Posté le vendredi 10 avril 2009 à 08:21
Double post marie-sol vous avez le piton collé ce matin! Peut-être une intempestive goutte de café trop sucré s'est-elle logée sous votre touche [enter] ?

Comme je l'ai déjà dit, je suis moi même et con-ce-temps !!!! J'écrits comme je lis et je parle comme j'entend, et même pire car je décore mes phrases de "stie" et de vaisselle d'église à qui mieux mieux.

On ne se refait pas.
signe.de.piasse
62 Laval
Abus Citer Posté le samedi 11 avril 2009 à 00:49
Citation de "marie-sol"Vas-y mon grand,que tu sois lui ou toi,je vais vous lire en duo vous mettez de la nuance aux conversations >> :<-)9

Allo docteur? Aurais-t-on oublié de prendre notre prescription? Qui manque de constance entre vous et moi?
qwertyu
57 Amour
Abus Citer Posté le lundi 18 mai 2009 à 01:57

C'est écrit une pilule avant chaque repas.

Peut-être que j'aurais du préciser au médecin que je bouffais 6 fois par jour...
ursus
75 Montréal
Abus Citer Posté le lundi 18 mai 2009 à 05:50
Citation de "signe.de.piasse"Double post marie-sol vous avez le piton collé ce matin! Peut-être une intempestive goutte de café trop sucré s'est-elle logée sous votre touche [enter] ?

Comme je l'ai déjà dit, je suis moi même et con-ce-temps !!!! J'écrits comme je lis et je parle comme j'entend, et même pire car je décore mes phrases de "stie" et de vaisselle d'église à qui mieux mieux.

On ne se refait pas.


Toi tu est parfait...je sais... :-)