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Un Sans Titre Romantique

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cold_falco
39 Montréal
Abus Citer Posté le samedi 3 décembre 2011 à 11:40
7 heures du soir, me voilà dans un bar
Avec des amis, je débarque de l'autocar
Même si je sais qu'on ne restera pas tard

Pendant que mes amis partent à la chasse
Moi, je reste tranquillement à ma place
Je préfère cela, plutôt que de perdre la face

Je termine peu à peu mon récit
Je me dis: Enfin, un peu de répit
De toute façon, j'avais une de ces pressantes envies

J'accours donc à la salle de bain
Quand, tout d'un coup, elle me retient
Cette douce et mystérieuse main

Mes yeux tombent émerveiller
Juste à la vue de cette beauté
Dont, à voir la tête, je ne pouvais qu'envier

C'est avec passion, que j'admire ce chignon
Quand, soudain, elle me répond: Tu n'es peut-être pas comme mon bichon
Mais, je te trouve quand même mignon

-ou-(en passant, il y a quatre autres paragraphes comme ce dernier, donc, vous irez avec celui que vous
préfèrerez)

Mes yeux se lèvent, remarquant ses cheveux courts
Je ne sais pourquoi, mais, à ce moment, j'avais envie de quelque chose, venant du four
Quand, soudain, elle me chuchote: C'est à ton tour

-ou-

Je remarque cette longue et jolie tresse
Jusqu'à ce qu'elle me donne, un coup de sa laisse
Peut-être voudrait-elle une partie de fesse

-ou-

Mes yeux glissent le long de sa belle queue-de-cheval
Qui couvre merveilleusement son châle
Quand elle me dit: J'espère que tu n'es pas une langue sale

-ou-

Je tombe, surpris, sur son crâne rasé
Je ne savais comment j'allais être blesser
Mais, étonnement, elle a préférée m'embrasser

Sur ces mots (ce geste(tout dépendra duquel vous aurez préférez)), je ne sais que dire
Surtout que je suis surpris, de ne pas l'avoir fait fuir
Moi, qui m'attendais au pire

Puis, elle m'arrive, et me dis: Aller, vas-y
Je n'ai pas envie de te voir faire la danse de St-Guy
Ne t'inquiètes pas, je t'attendrai ici

5 minutes plus tard, me voilà sortie
Comme prévu, elle m'attend à son puis
Tel une gargouille, sur un plancher gris

Elle me parle de son passée
De comment son dernier, l'a laissée
Je l'écoute donc, d'un air intéressé

Puis, elle me surprend en me disant: Parles-moi de toi
Fais-le, sans foi, ni loi
Tel du satin, ou de la soie

Je lui lance: Je n'ai pas des abdominaux d'enfer
Je n'ai pas le cerveau d'un universitaire
Et, en plus, je ne bois pas de bière

Je ne suis qu'un pauvre abruti
Qui n'a jamais connu de ces nuits
Que ce soit avec, ou sans bruits

Je sens sa main, près de mon corps
Quand à l'oreille, elle me chuchotte: Parles-moi encore
Ce que tu dis est beau, continues plus fort

Je crois avoir réveiller sa libido
Moi, qui croyais que j'en disais trop
Alors qu'à la place, elle avale mes mots

Je n'ai jamais été aussi loin avec une fille
Sauf peut-être quand j'étais petit, en jouant aux billes
Et, en vieillissant, c'est devenu une partie de quilles

Alors, je continue avec: Je veux être cette lueur
Cette lumière, aveuglante, et point moqueur
Aussi belle, calme, et ardente qu'une exotique saveur

Laisses-moi être ces mots, valsant tendrement dans le creux de ton oreille
Cette voix qui te dis ''Je t'aime'', à ton réveille
Même, si c'est tout juste un simple ''Eille''

Je sens soudainement, ses mains près de mes lombes
Ses lèvres sur les miennes, ont comme l'effet d'une bombe
C'est sûr, ce baiser, je l'emporterai dans ma tombe

Cet embrassade est d'une telle intensité
Elle est entre la guerre et la tranquillité
Que je voudrais que le temps se soit arrêter

Malheureusement, toutes bonnes choses à une fin
Car, d'une tape au dos, voilà venir mes copains
Qui, à les voir, ont pris plus, que juste un brin

L'un d'eux arrive, comme s'il était dans un bien-cuit
Et crie: Ce n'est pas parce que je veux que tu la fuit
Mais, nous devons partir, aussi loin que la nuit

Alors, de ce bar, nous ouvrons la porte
Tel un troupeau, loin de cette odeur forte
Heureux comme des champions, en quelque sorte

Mais, malheur, l'autocar à en moins un pneu
Je dois donc patienter comme un paresseux
En espérant, que je ne tourne pas au bleu

Mes copains essaient de le changer, tous quasi-ivre
Quand, soudain, sur mon épaule, je sens une de ses mains qui givrent
Tandis que l'autre, tient sans relâches, mon livre

Et oui, c'est bel et bien elle
Cette fille, à ce point belle
Qui pourrait faire fondre ce gel

Elle me dit: Je crois qu'il est à toi, ce livre
Puis, me chuchote: À l'intérieur d'une de ces pages cuivre
Il y a un quelque chose qui pourrait te faire revivre

Elle continue avec: Je ne veux pas faire d'envieux
Alors, ne dis rien à tes amis ''patenteux''
Mais, attends-toi, à la fin, de voir le chiffre deux

Je lui chuchote un final merci
Et, sur ce, ce n'est peut-être pas vers l'infini
Mais, nous voilà quand même repartis

(Fait par Anthony "Falco" Dolbec (genre, moi), à ne pas refaire sans ma permission.)