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salv
58 Montréal
Abus Citer Posté le mercredi 26 mars 2008 à 01:26
auteur inconnu

Tirer parti de ses émotions.

Mes émotions ne sont pas des erreurs de jugement.

Mes émotions révèlent une partie de mon être.

Toutes mes émotions me sont indispensables pour communiquer, percevoir le monde, nourrir mon intuition.

Je fais confiance à mes émotions, elles me disent des choses justes que ma raison ne peut percevoir.

J’essaie de repérer mes émotions qui ne m’aident pas dans mes relations.

Je me demande si certaines émotions récurrentes me donnent une impression d’emprisonnement.

J’apprends à reconnaître les émotions qui me sont utiles.

Je m’autorise à exprimer les émotions qui me sont utiles. ( tuer ses émotions négatives avant qu'elles ne te tue.)

J’apprends à reconnaître les émotions qui me desservent.


Je n’ai plus peur de ma peur. ( méridien du rein.)

(C’est notre émotion la plus ancestrale, celle qui réveille les monstres enfouis dans les replis de notre psychisme.) Nous ne pouvons pas l’éradiquer, alors mieux vaux l’apprivoiser.

Ma peur stimule ma créativité.

Ma peur me prévient du danger.

Je fais la paix avec ma colère.( méridien du foie.)

(Lorsque je cherche à l’étouffer, elle finit par ressurgir avec une force décuplée), (maladies du foie)

Ma colère m’aide à faire respecter les limites de mon territoire.

Ma colère m’aide à changer.

Pour calmer ma colère ( je cri un bon coup dans les bois et je me soulage.)

Ma colère est bonne lorsqu'elle est juste avec mon ressenti.

J’apprends à laisser exploser ma joie.( méridien du coeur.)

( la joie est communicative.)

Je ris le plus souvent possible.

Ma joie est mon meilleur ANTIDEPRESSEUR.

J'accepte d'aimer et d'être aimé.

J'accepte les compliments, ils me vont droit au coeur et soulage mon auto jugement (negatif.)

J'accepte de dire je t'aime, c'est une preuve d'amour que je dois apprendre à formuler. ( pour soi et pour l'autre....Enfant, parent,amant.)

Je me refuse de ne pas dire je t'aime, surtout si j'en ai envie.

Je reste sincère avec mon sentiment amoureux. ( je ne triche pas, je respect l'autre et je me respect.)

Je respect ma tristesse,( méridien du poumon.)

elle accompagne les phases importantes de transition, celles qui comportent une dimension de perte. Elle est indispensable au travail de deuil réel, ou de deuil symbolique. Tous les grands changements de notre vie peuvent nous plonger dans une phase de tristesse qu’il faut respecter avant de passer sereinement à demain.

Mes larmes me laves de mes scories intérieures

Je cherche la source de ma honte. ( paravent émotionnel.)

La honte est souvent une réponse inadaptée à une situation, dictée au départ par la réaction de l’entourage.

Elle nous enferme et nous coupe de la réalité.

J’accepte mon dégoût. ( il a des choses a nous apprendre sur nous même.)

(C’est une émotion sournoise car on peut éprouver du dégoût pour soi, pour une autre, une situation, un évènement, un lieu.)

Mon dégout m'aide à fixer des limites et à les respecter.

Mon dégout me permet de ne pas me laisser faire.

Attentio que l'on porte sur soi même.



J’apprends à partager mes émotions..(Dire sa joie, faire part de sa colère, exprimer sa peur…Toutes les émotions peuvent se partager avec les gens que l’on aime. Alors elles gagnent en intensité lorsqu’elles sont agréables et perdent en intensité lorsqu’elles sont désagréables)


Mes émotions m’aident à comprendre les autres, pour comprendre la colère ou la tristesse de quelqu’un, nous établissons des rapprochements avec notre propre colère ou notre propre tristesse. Sans ces éléments de comparaison, nous serions seulement agressés et dérangés .

Je prends conscience du rôle que mes parents ont joué dans la construction de mes émotions.

Les adultes sont parfois traversés par des émotions qui ne nous appartiennent pas ou qui n’ont rien à voir avec la réalité de l’instant.

Modifié le dimanche 3 août 2008 à 17:59

salv
58 Montréal
Abus Citer Posté le mercredi 26 mars 2008 à 01:27
auteur inconnu

Ce texte aborder l'importance et l'utilité de ressentir nos émotions: à quoi elles servent.
Préambule
Il nous arrive de considérer nos émotions comme des obstacles, des erreurs ou des faiblesses. Nous cherchons alors à les contrôler et à les empêcher de se manifester.
Par exemple, au moment où je m'adresse à la personne qui m'intéresse le plus, je deviens nerveux et tendu et je considère que c'est le pire moment ! Je voudrais être à mon meilleur pour l'impressionner, mais au lieu de ça je rougis, je bafouille et je perds mes idées.
Ça ne me dérangerait pas d'être énervé, seul chez moi, mais à ce pire moment, toutes ces réactions me nuisent en m'empêchent de faire ce que je veux.
Mais en fait, c'est précisément au bon moment et au bon endroit que je deviens tendu et que je rougis. Et oui...


Sommaire

A. Pourquoi avons-nous des émotions ?
B. Des messages précis
C. Les émotions étouffées sont coûteuses
D. Les fausses réponses aux besoins
E. Les complications physiques


A. Pourquoi avons-nous des émotions ?
Nos réactions émotives sont là pour nous aider à nous adapter à chaque situation de notre vie.
Elles servent à nous permettre de tirer le plus de satisfaction possible de chaque moment et d'éviter les obstacles et les dangers qui se trouvent sur notre chemin.
C'est comme un système de guidage très sophistiqué qui nous amène à la satisfaction de nos besoins.

Par exemple, la peur déclenche en nous des réactions physiques qui nous aident à faire face au danger plus efficacement. Notre vision devient plus précise, nos réflexes plus vifs, nos muscles plus forts et nous sommes moins sensibles à la douleur. Nous avons alors tout ce qu'il faut pour mieux réagir au danger en combattant ou en fuyant efficacement.
On voit souvent, dans de telles situations, des personnes qui accomplissent des choses dont elles seraient normalement incapables.

Nos sentiments et nos émotions nous informent continuellement sur la situation dans laquelle nous sommes et sur notre état intérieur. Plus précisément ils nous renseignent sur l'effet des événements et de nos propres actions sur notre équilibre intérieur.

A chaque moment, mes réactions émotives m'indiquent dans quelle mesure mes besoins sont satisfaits ou insatisfaits Elles me montrent jusqu'à quel point la situation ou les événements me conviennent vraiment.

Lorsque nous pensons aux émotions de ceux qui nous entourent, cette réalité nous apparaît évidente.
Si mon ami devient triste ou en colère pendant que je parle, je sais immédiatement que ce que je viens de dire ne correspond pas à ce qu'il voudrait

Lorsque nous pensons à nos émotions nous sommes portés à considérer notre tristesse non pas comme un signe important à considérer, mais comme une faiblesse relativement inacceptable et notre colère comme un manque de maîtrise et non comme une énergie utile pour vaincre un obstacle sérieux.

Parfois, il nous arrive d'accuser les autres d'avoir des réactions émotives excessives. Mais là encore, il est facile de déceler le motif de cette évaluation: nous considérons la réaction de l'autre comme trop forte ou trop émotive lorsqu'elle dérange notre démarche, lorsqu'elle nuit à l'atteinte de nos objectifs.


B. Des messages précis
Chaque émotion ou sentiment nous donne un message précis à propos de notre équilibre intérieur.

La colère nous indique que notre organisme a décelé la présence d'un obstacle.
La tristesse est présente lorsque nous subissons une perte ou lorsque nous souffrons d'un manque.
Pour connaître le sens particulier d'un sentiment, il suffit d'y être soigneusement attentif et de le ressentir complètement.
Si je suis réceptif et curieux devant les sentiments et les émotions qui apparaissent dans mon monde intérieur, il est assez facile d'en comprendre les messages.
Mais par contre, si je considère mes réactions comme peu appropriées, cela ne les empêchera pas d'exister, mais leur signification ne pourra devenir claire. En fait, mes sentiments commenceront alors à prendre des formes différentes qui refléteront non seulement le déséquilibre initial, mais également les déséquilibres supplémentaires fruits de mon refoulement.

Repousser un sentiment semble bénin mais c'est la première marche de la descente aux enfers, le premier pas vers une profonde aliénation et une multitude de problèmes en tous genres.

Les frustrations s'accumulent, on a par exemple l'impression d'être comme une bombe, deuxième marche et les sentiments deviennent plus intenses, tellement que j'en viens facilement à les considérer comme disproportionnés.
Mon émotion reflète alors non seulement ma réaction à l'événement actuel, mais également mes frustrations accumulées.
Ma réaction est trop forte pour la situation présente, mais de la bonne intensité si l'on tient compte de l'ensemble des situations auxquelles j'ai refusé de réagir.


C. Les émotions étouffées sont coûteuses
L'insatisfaction monte mais je crois de moins en moins à la possibilité de parvenir à une solution.
Plutôt que de continuer à ressentir la colère qui monte et qui pourrait servir à briser le cercle vicieux, je choisis de l'étouffer. Je ne crois plus qu'il est utile de soulever encore une fois le problème pour arriver toujours à la même impasse, je trouve moins fatigant de bouder ou de boire...
Le résultat final est toujours le même: je choisis l'indifférence, de m'éteindre, troisième marche de la descente vers la perte de soi.
Ce choix, on le paye chèrement !
On ne souffre plus vraiment, on ne réagit plus tellement, on est comme neutre, et pas seulement avec la personne devant laquelle on étouffe ses réactions, c'est un peu partout. Cette indifférence s'étend comme une tache d'huile. En fait, on est psychologiquement ou émotivement mort ! On n'a plus de réaction et nos réflexes disparaissent, même ceux qui servent à la survie.


D. Les fausses réponses aux besoins
Si cette indifférence émotive apparente dure trop longtemps, on glisse vers la quatrième marche: celle où des indices secondaires accaparent notre attention. Plusieurs maux nous guettent alors: dépression, angoisse, phobies, stress, migraines, maux de dos,...
Tous ces problèmes découlent de notre capitulation ou de notre aveuglement volontaire. Ce sont les résultats directs de nos façons de fuir, de nous engourdir, d'éviter de voir ou de savoir ce qui ne va pas.

Ces réactions sont les indices de notre organisme pour attirer notre attention sur des manques importants par rapport à nos besoins principaux. Mais cette fois, les indices sont beaucoup plus difficiles à décoder. Premièrement, parce qu'ils sont très indirects: les réactions saines (sentiments et émotions) se sont transformées en problèmes (symptômes) qui empirent encore la situation. Deuxièmement, les nouveaux indices sont difficiles à utiliser parce qu'il s'agit de problèmes qui exigent des solutions supplémentaires. En accaparant notre attention, ces problèmes la détournent du manque de satisfaction qui persiste et nous empêchent d'y remédier. Il devient donc difficile de s'attaquer à la cause réelle de nos maux, car elle est cachée derrière un mal qui prend de plus en plus de place.

Mais il arrive très souvent que cette inquiétude débouche sur une nouvelle forme d'évitement: la recherche de satisfactions compensatoires. C'est la cinquième marche d'un escalier de plus en plus glissant. On ne voit plus que le malaise réel vient de notre profonde insatisfaction, car nos joies et nos difficultés ponctuelles crées par ses compensations nous la dissimulent. L'excitation cache la frustration et tente en vain de remplacer la satisfaction.
Mais ces paradis artificiels sont remplis d'illusions et de cruelles déceptions: toute l'admiration au monde ne vaut rien pour nourrir émotivement la personne qui a besoin d'être aimée !


E. Les complications physiques
Mais alors, les problèmes deviennent encore plus graves et plus insidieux. C'est notre corps qui devient la voix de nos besoins, les troubles physiques apparaissent comme des cris d'alarme de notre organisme qui n'en peut plus. C'est la sixième marche: les symptômes nous indiquent qu'il s'agit d'une situation grave et urgente.


F. Le chemin vers le marasme
En résumé, on peut comparer ce cheminement à un escalier qui descend vers le marasme psychologique. C'est le passage dangereux qu'on emprunte si on refuse de prendre nos sentiments et nos émotions au sérieux et si on refuse de tenir compte des messages qu'ils véhiculent. Cet escalier très glissant nous invite à continuer toujours vers le bas; seul un choix volontaire, appuyé sur une bonne compréhension des forces en jeu, peut nous permettre de rebrousser chemin vers une vie saine et satisfaisante.

Modifié le dimanche 3 août 2008 à 17:58

ayna
113 Enferville
Abus Citer Posté le mercredi 26 mars 2008 à 14:56
intéressant comme texte
qwertyu
57 Amour
Abus Citer Posté le mercredi 26 mars 2008 à 21:30
... loll !
merline2008
48 Québec
Abus Citer Posté le lundi 23 juin 2008 à 22:09
Bonsoir,
Je découvre ce site aujourd'hui et j'y trouve des textes réellement intéressants comme celui de Salv sur les émotions (mieux les vivres pour mieux vivre). Cette pensée rejoint la façon dont je veux vivre ma vie sans toutefois y parvenir parfaitement !!!
Le bonheur se trouve souvent sur le chemin que l'on parcours pour l'atteindre et pas nécessairement lorsque le but est atteint.... belle réflexion à méditer.

Au plaisir d'échanger!
Merline
http://merline.unblog.fr/
salv
58 Montréal
Abus Citer Posté le dimanche 3 août 2008 à 17:42
merci pour ton commentaire je crois que ce sujet ces le ABC d'une vie saine et aussi comment garder une tres bonne santé..




j'ai lu ton blog merci du partage..



Modifié le jeudi 14 août 2008 à 23:55