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Elfes, trolls, humains et autre animaux

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ephemere
48 Laval
Abus Citer Posté le vendredi 3 octobre 2008 à 10:38
Il était une fois une civilisation avancée à présent disparue qui avait créer tout un réseau de forums de discussion où des orateurs de tous les milieu pouvait venir exprimer leurs idées, opinions ou simplement discuter entre eux. Voici un extrait d'un vieux manuscrit qui explique ce qui est arrivé à cette civilisation et ses forums.


Les gens ne viennent que pour le plaisir, souffrir et faire souffrir ou encore tentent de faire évoluer les autres sans jamais évoluer eux-même. C'est toujours les mêmes scénario qui se répètent encore et encore.

Les débats commencent de façon anodines et amicales puis un vent d'émotions provoque une houle d'insultes et d'agressions. Ces vagues d'attaques provoquent de nombreux conflits personnels et la guerres des mots se répend dans tous les groupes, tous les forums et tous les sujets.

Les gens deviennent victimes, défenseurs et attaquants et le plaisir disparaît. Tous se sentent obliger de choisir un camp sauf les plus pacifistes qui choisissent l'exile volontaire lorsque même les appels au calme et à la paix deviennent de plus en plus agressifs et hostiles. Cela devient le forum de la guerre générale. Comme toujours quand la raison cède complètement devant les émotions...

Les gens perdent leur humanité et deviennent des trolls. Les belles valeurs fondamentales s'effondrent et la politesse, courtoisie, diplomatie et autres formes de respect disparaissent pour céder la place aux insultes, humiliations, agressions, dérisions et autres formes de violences. Au revoir réflexion, logique, argumentation et libre arbitre. Bonjour manipulation individuelle et de masse, désinformations et propagandes haineuses. Comme toujours quand une civilisation commence à mourir...

Les gens forment deux camps interchangeables dans lesquels résonnent le même discours et le même son de tambour. Nous avons raison et ils ont tord. Nous sommes toute la vérité et ils ne sont que mensonges. Nous sommes la solution et ils sont le problème. Nous sommes des elfes supérieurs et ils ne sont que des trolls inférieurs. Comme avant tous les conflits...

Les elfes s'unissent dans une même idéologie. Il faut se réunir en force pour chasser et neutraliser les trolls. Il faut les bannir, les faire fuir ou les détruire. Il faut les fermer, les tuer ou les exterminer. Il faut reprendre le contrôle de notre territoire et ils n'ont pas leurs places dans celui-ci. Comme avant toutes les guerres...

Les elfes deviennent aussi des trolls et il ne restent plus alors que des trolls excités et animés par la recherche du plaisir le plus fondamental de tous: Vaincre un adversaire. À moi la victoire et à lui la défaite. À moi le plaisir et à lui la souffrance. À moi la vie et à lui la mort. Peu importe qui est le prédateur ou la proie, l'euphorie et l'extase appartient au gagnant et uniquement au gagnant. Alors il faut gagner à tout prix. Comme dans le jeu de la vie et tous ceux inventés depuis...

Les animaux vivent à présent heureux car tout ne se résume plus qu'à des questions de vie et de mort, à tuer ou être tuer, à se battre et survivre. Ils ne ressentent plus que l'amour de la vie, la haine de la mort et l'euphorie d'être parmi les survivants aptes à se reproduire. Comme toujours quand la vie revient à ses vrais valeurs et que les humains acceptent de régresser au stade de simples animaux. Comme dans tous les jeux de guerres.

Les animaux redécouvrent l'amour de leurs enfants et de leurs partenaires sexuels et comprennent finalement qu'il n'y a pas de pire souffrance que de survivre à un combat si ce n'est que pour voir ses enfants, ses parents ou conjoints se faire déchiqueter. Car l'euphorie de tuer ne dure que le temps d'un orgasme alors que la douleur de perdre ceux qu'on aime peut nous rendre misérable le reste de notre vie. Ce qui n'est pas si grave ni important lorsque notre espérance de vie n'est que de quelques jours, mais supporter toute cette souffrance durant des années ? Mais c'est insupportable ! Il faut que les règles du jeu change ! Comme toujours quand les animaux redeviennent humains et veulent la paix pour mettre fin à une guerre devenue interminable et insupportable.

Les animaux redeviennent humains et se jurent que c'était la dernière fois. Que c'était la guerre qui mettrait fin à toutes les guerres. Qu'il faut absolument avoir des forums de discussions pour que les hommes puissent apprendre à communiquer et gérer des conflits avant qu'ils ne dégénèrent en des guerres à finir que personne ne souhaite vraiment. Qu'il nous faut une mémoire collective afin que nos erreurs du passé ne se reproduisent plus jamais et qu'on puisse enfin entrer dans un âge d'or où la communication remplacerait les tueries inutiles. Comme toujours lorsqu'une grande civilisation commence à se reconstruire sur les ruines de la précédentes...

Ces anciens et mythiques forums de discussions et les humains qui les fréquentaient sont disparus depuis longtemps mais le jeu de civilisation continu de jouer en suivant les mêmes règles établies au départ du jeu de la vie. Les forums naissent, évoluent et disparaissent pour être remplacer par pire ou mieux selon les résultats obtenus par la civilisation précédente. Comme depuis l'aube de l'humanité, l'aube des civilisations réelles et l'aube des civilisations virtuelles...

La légende affirme aussi que ces civilisations que l'on croit virtuelles ne sont que des représentations miniatures et accélérées de notre réalité et civilisation réelle. Qu'elles sont parfaitement à l'image de notre passé, de notre présent et de notre avenir et que les règles du jeu resteront les mêmes tant que les trolls, les elfes et les humains se partagerons le même forum...

gamemaster
40 Laval
Abus Citer Posté le vendredi 3 octobre 2008 à 13:05
L'être vivant est en relation constante avec un milieu extérieur ; néanmoins, le processus de formation et de développement d'un être vivant est indépendant du milieu extérieur. Même si, pour son entretien et sa croissance, un organisme vivant a besoin d'assimiler des substances étrangères (nourriture, oxygène, gaz carbonique, etc.), même si, sans ce type de relations la vie ne pourrait ni exister, ni se développer, toujours est-il que sa forme et sa croissance sont régies par une programmation interne qui n'est pas le résultat des forces extérieures qui s'exercent sur l'être vivant. Par exemple, un poisson rouge ne peut survivre sans eau et daphnies, mais aucune force physique ne peut transformer ce dernier en éléphant. Les manifestations principales de cette morphogenèse autonome sont l'auto-formation, l'autorégulation et l'auto-réparation. Cette dernière, bien qu'elle ne concerne pas tous les organes, s'étend cependant à un nombre infini d'agressions et de blessures. C'est ainsi que l'écorce du pin entaillé se refait, que la pince du crabe repousse et que les blessures se cicatrisent.Le troisième critère est l'invariance reproductive. Les êtres vivants se reproduisent. En outre, cette reproduction est marquée par l'invariance, soit complète en cas de reproduction par sissiparité (division des cellules), soit partielle en cas de reproduction sexuée. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe. Comment se projeter au-delà de ce qui est ? La mort au sens biologique marque la fin d'une existence individuelle. Elle signifie donc une limite fixée à ce qui a une durée. La mort étant un rien, ce qui n'existe pas ou plus précisément ce qui est de l'autre côté de l'existence, peut-elle être pensée?Dans une nouvelle de Sartre qui date de 1939, un des personnages nommé Pablo, qui est sur le point d'être fusillé, cherche à jeter sa pensée de l'autre côté du mur, de manière à concevoir sa mort. En vain, car de l'autre côté, il n'y a rien de pensable. Comment se projeter au-delà de ce qui est ?La mort, ne pouvant être sentie ou ressentie, ne peut être connue. Et quand je suis mort, je ne suis plus là pour en parler. L'apôtre Jean est le seul à raconter le miracle d'une vraie résurrection : celle de saint Lazare. Tout est un problème de mesure et d'équilibre. Aussi Nietzsche fait-il appel au concept de « force plastique », de puissance de modeler interne à chacun : cette expression est très évocatrice. Il y a en effet en chacun de nous un certain pouvoir de donner une forme et d'élaborer les matériaux de toutes sortes qui nous sont apportés par la vie et l'existence, lesquelles charrient une infinie diversité. Cette infinie diversité, à nous de la structurer, de la développer, de l'organiser. Or cette mise en forme ne « digère » pas de la même façon le flux immense du passé. Cette maîtrise historique est réalisée plus ou moins heureusement, en fonction de la puissance de construction interne à un individu ou à un groupe. Faire du bonheur le souverain bien a des conséquences sur la primauté de ce bien, de suprême il devient médiocre. « Les épicuriens avaient admis, il est vrai, pour principe suprême des moeurs un principe entièrement faux, celui du bonheur,et substitué comme loi une maxime du choix arbitraire, d'après l'inclination de chacun ; mais ils se montrèrent assez conséquents, en abaissant leur souverain Bien d'autant, c'est-à;-dire proportionnellement au niveau peu élevé de leur principe, et en espérant point de plus grand bonheur que celui que peut procurer la prudence humaine (dont relève aussi la tempérance et la modération des inclinations), bonheur qui, comme on sait, se révèle forcément assez mesquin, et très différent selon les circonstances. » KANT, Critique de la raison pratique. 2.3 De l'indétermination du bonheur. « Pour l'idée du bonheur du tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut véritablement. » Kant, dans ce passage des Fondement de la métaphysique des moeurs, souligne la difficulté qu'il y aurait à donner une définition unique du bonheur. Sa relativité est un obstacle à son identification au bien suprême Transition : Cette deuxième partie a permis de souligner les difficultés qu'il y avait à concevoir le bonheur comme bien suprême, notamment la disjonction entre moralité et bonheur et l'indétermination de ce dernier. Troisième partie : Le Souverain Bien ou la moralité condition du bonheur. Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à;-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale. b. Le besoin social.Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.Chacun ne souffre jamais que pour soi en fonction de son vécu, de sa personnalité. On peut partager ce que l'on a mais non ce que l'on est. Mon existence est la seule chose que je ne puisse communiquer. Je peux la raconter mais je ne peux la partager.   II. Le solipsisme Le Larousse définit le solipsisme comme venant du latin solus, seul, et ipse, soi-même. En philosophie, le solipsisme est une "doctrine, conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante.". On trouve cette idée chez Descartes qui affirme qu'on parvient à prendre conscience de son humanité au prix d'une formidable ascèse solitaire. Ainsi chez Descartes, la conscience est un sujet qui se réfléchit lui-même en dehors du monde et à l'écart d'autrui. Il considère la philosophie comme un instrument de libération où l'esprit maîtrise l'imagination et les désordres de la passion. Cette victoire de la raison, qui est toujours à recommencer, passe par la soumission du corps et le rejet des inerties « qui, si on n'y prend garde, prennent le masque de la pensée. »             Aussi Alain refuse-t-il, chaque fois qu'il a à s'exprimer sur ce point, la croyance à l'inconscient. Dans « Eléments de philosophie », il écrit : « L'inconscient est une méprise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. » (Livre II, chapitre XVI).             Ici la formule est empreinte d'une certaine réserve, mais souvent la dénonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensées », il écrit : « J'allais ainsi contre le plus fort préjugé des temps modernes ; et de toute façon je devais être jugé sévèrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas à quatre pattes l'inconscient, le subconscient, le seuil de conscience, et d'autres articles de la philosophie simiesque. L'être vivant est en relation constante avec un milieu extérieur ; néanmoins, le processus de formation et de développement d'un être vivant est indépendant du milieu extérieur. Même si, pour son entretien et sa croissance, un organisme vivant a besoin d'assimiler des substances étrangères (nourriture, oxygène, gaz carbonique, etc.), même si, sans ce type de relations la vie ne pourrait ni exister, ni se développer, toujours est-il que sa forme et sa croissance sont régies par une programmation interne qui n'est pas le résultat des forces extérieures qui s'exercent sur l'être vivant. Par exemple, un poisson rouge ne peut survivre sans eau et daphnies, mais aucune force physique ne peut transformer ce dernier en éléphant. Les manifestations principales de cette morphogenèse autonome sont l'auto-formation, l'autorégulation et l'auto-réparation. Cette dernière, bien qu'elle ne concerne pas tous les organes, s'étend cependant à un nombre infini d'agressions et de blessures. C'est ainsi que l'écorce du pin entaillé se refait, que la pince du crabe repousse et que les blessures se cicatrisent.Le troisième critère est l'invariance reproductive. Les êtres vivants se reproduisent. En outre, cette reproduction est marquée par l'invariance, soit complète en cas de reproduction par sissiparité (division des cellules), soit partielle en cas de reproduction sexuée. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe. Comment se projeter au-delà de ce qui est ? La mort au sens biologique marque la fin d'une existence individuelle. Elle signifie donc une limite fixée à ce qui a une durée. La mort étant un rien, ce qui n'existe pas ou plus précisément ce qui est de l'autre côté de l'existence, peut-elle être pensée?Dans une nouvelle de Sartre qui date de 1939, un des personnages nommé Pablo, qui est sur le point d'être fusillé, cherche à jeter sa pensée de l'autre côté du mur, de manière à concevoir sa mort. En vain, car de l'autre côté, il n'y a rien de pensable. Comment se projeter au-delà de ce qui est ?La mort, ne pouvant être sentie ou ressentie, ne peut être connue. Et quand je suis mort, je ne suis plus là pour en parler. L'apôtre Jean est le seul à raconter le miracle d'une vraie résurrection : celle de saint Lazare. Tout est un problème de mesure et d'équilibre. Aussi Nietzsche fait-il appel au concept de « force plastique », de puissance de modeler interne à chacun : cette expression est très évocatrice. Il y a en effet en chacun de nous un certain pouvoir de donner une forme et d'élaborer les matériaux de toutes sortes qui nous sont apportés par la vie et l'existence, lesquelles charrient une infinie diversité. Cette infinie diversité, à nous de la structurer, de la développer, de l'organiser. Or cette mise en forme ne « digère » pas de la même façon le flux immense du passé. Cette maîtrise historique est réalisée plus ou moins heureusement, en fonction de la puissance de construction interne à un individu ou à un groupe. Faire du bonheur le souverain bien a des conséquences sur la primauté de ce bien, de suprême il devient médiocre. « Les épicuriens avaient admis, il est vrai, pour principe suprême des moeurs un principe entièrement faux, celui du bonheur,et substitué comme loi une maxime du choix arbitraire, d'après l'inclination de chacun ; mais ils se montrèrent assez conséquents, en abaissant leur souverain Bien d'autant, c'est-à;-dire proportionnellement au niveau peu élevé de leur principe, et en espérant point de plus grand bonheur que celui que peut procurer la prudence humaine (dont relève aussi la tempérance et la modération des inclinations), bonheur qui, comme on sait, se révèle forcément assez mesquin, et très différent selon les circonstances. » KANT, Critique de la raison pratique. 2.3 De l'indétermination du bonheur. « Pour l'idée du bonheur du tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut véritablement. » Kant, dans ce passage des Fondement de la métaphysique des moeurs, souligne la difficulté qu'il y aurait à donner une définition unique du bonheur. Sa relativité est un obstacle à son identification au bien suprême Transition : Cette deuxième partie a permis de souligner les difficultés qu'il y avait à concevoir le bonheur comme bien suprême, notamment la disjonction entre moralité et bonheur et l'indétermination de ce dernier. Troisième partie : Le Souverain Bien ou la moralité condition du bonheur. Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à;-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale. b. Le besoin social.Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.Chacun ne souffre jamais que pour soi en fonction de son vécu, de sa personnalité. On peut partager ce que l'on a mais non ce que l'on est. Mon existence est la seule chose que je ne puisse communiquer. Je peux la raconter mais je ne peux la partager.   II. Le solipsisme Le Larousse définit le solipsisme comme venant du latin solus, seul, et ipse, soi-même. En philosophie, le solipsisme est une "doctrine, conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante.". On trouve cette idée chez Descartes qui affirme qu'on parvient à prendre conscience de son humanité au prix d'une formidable ascèse solitaire. Ainsi chez Descartes, la conscience est un sujet qui se réfléchit lui-même en dehors du monde et à l'écart d'autrui. Il considère la philosophie comme un instrument de libération où l'esprit maîtrise l'imagination et les désordres de la passion. Cette victoire de la raison, qui est toujours à recommencer, passe par la soumission du corps et le rejet des inerties « qui, si on n'y prend garde, prennent le masque de la pensée. »             Aussi Alain refuse-t-il, chaque fois qu'il a à s'exprimer sur ce point, la croyance à l'inconscient. Dans « Eléments de philosophie », il écrit : « L'inconscient est une méprise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. » (Livre II, chapitre XVI).             Ici la formule est empreinte d'une certaine réserve, mais souvent la dénonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensées », il écrit : « J'allais ainsi contre le plus fort préjugé des temps modernes ; et de toute façon je devais être jugé sévèrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas à quatre pattes l'inconscient, le subconscient, le seuil de conscience, et d'autres articles de la philosophie simiesque.L'être vivant est en relation constante avec un milieu extérieur ; néanmoins, le processus de formation et de développement d'un être vivant est indépendant du milieu extérieur. Même si, pour son entretien et sa croissance, un organisme vivant a besoin d'assimiler des substances étrangères (nourriture, oxygène, gaz carbonique, etc.), même si, sans ce type de relations la vie ne pourrait ni exister, ni se développer, toujours est-il que sa forme et sa croissance sont régies par une programmation interne qui n'est pas le résultat des forces extérieures qui s'exercent sur l'être vivant. Par exemple, un poisson rouge ne peut survivre sans eau et daphnies, mais aucune force physique ne peut transformer ce dernier en éléphant. Les manifestations principales de cette morphogenèse autonome sont l'auto-formation, l'autorégulation et l'auto-réparation. Cette dernière, bien qu'elle ne concerne pas tous les organes, s'étend cependant à un nombre infini d'agressions et de blessures. C'est ainsi que l'écorce du pin entaillé se refait, que la pince du crabe repousse et que les blessures se cicatrisent.Le troisième critère est l'invariance reproductive. Les êtres vivants se reproduisent. En outre, cette reproduction est marquée par l'invariance, soit complète en cas de reproduction par sissiparité (division des cellules), soit partielle en cas de reproduction sexuée. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe. Comment se projeter au-delà de ce qui est ? La mort au sens biologique marque la fin d'une existence individuelle. Elle signifie donc une limite fixée à ce qui a une durée. La mort étant un rien, ce qui n'existe pas ou plus précisément ce qui est de l'autre côté de l'existence, peut-elle être pensée?Dans une nouvelle de Sartre qui date de 1939, un des personnages nommé Pablo, qui est sur le point d'être fusillé, cherche à jeter sa pensée de l'autre côté du mur, de manière à concevoir sa mort. En vain, car de l'autre côté, il n'y a rien de pensable. Comment se projeter au-delà de ce qui est ?La mort, ne pouvant être sentie ou ressentie, ne peut être connue. Et quand je suis mort, je ne suis plus là pour en parler. L'apôtre Jean est le seul à raconter le miracle d'une vraie résurrection : celle de saint Lazare. Tout est un problème de mesure et d'équilibre. Aussi Nietzsche fait-il appel au concept de « force plastique », de puissance de modeler interne à chacun : cette expression est très évocatrice. Il y a en effet en chacun de nous un certain pouvoir de donner une forme et d'élaborer les matériaux de toutes sortes qui nous sont apportés par la vie et l'existence, lesquelles charrient une infinie diversité. Cette infinie diversité, à nous de la structurer, de la développer, de l'organiser. Or cette mise en forme ne « digère » pas de la même façon le flux immense du passé. Cette maîtrise historique est réalisée plus ou moins heureusement, en fonction de la puissance de construction interne à un individu ou à un groupe. Faire du bonheur le souverain bien a des conséquences sur la primauté de ce bien, de suprême il devient médiocre. « Les épicuriens avaient admis, il est vrai, pour principe suprême des moeurs un principe entièrement faux, celui du bonheur,et substitué comme loi une maxime du choix arbitraire, d'après l'inclination de chacun ; mais ils se montrèrent assez conséquents, en abaissant leur souverain Bien d'autant, c'est-à;-dire proportionnellement au niveau peu élevé de leur principe, et en espérant point de plus grand bonheur que celui que peut procurer la prudence humaine (dont relève aussi la tempérance et la modération des inclinations), bonheur qui, comme on sait, se révèle forcément assez mesquin, et très différent selon les circonstances. » KANT, Critique de la raison pratique. 2.3 De l'indétermination du bonheur. « Pour l'idée du bonheur du tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut véritablement. » Kant, dans ce passage des Fondement de la métaphysique des moeurs, souligne la difficulté qu'il y aurait à donner une définition unique du bonheur. Sa relativité est un obstacle à son identification au bien suprême Transition : Cette deuxième partie a permis de souligner les difficultés qu'il y avait à concevoir le bonheur comme bien suprême, notamment la disjonction entre moralité et bonheur et l'indétermination de ce dernier. Troisième partie : Le Souverain Bien ou la moralité condition du bonheur. Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à;-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale. b. Le besoin social.Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.Chacun ne souffre jamais que pour soi en fonction de son vécu, de sa personnalité. On peut partager ce que l'on a mais non ce que l'on est. Mon existence est la seule chose que je ne puisse communiquer. Je peux la raconter mais je ne peux la partager.   II. Le solipsisme Le Larousse définit le solipsisme comme venant du latin solus, seul, et ipse, soi-même. En philosophie, le solipsisme est une "doctrine, conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante.". On trouve cette idée chez Descartes qui affirme qu'on parvient à prendre conscience de son humanité au prix d'une formidable ascèse solitaire. Ainsi chez Descartes, la conscience est un sujet qui se réfléchit lui-même en dehors du monde et à l'écart d'autrui. Il considère la philosophie comme un instrument de libération où l'esprit maîtrise l'imagination et les désordres de la passion. Cette victoire de la raison, qui est toujours à recommencer, passe par la soumission du corps et le rejet des inerties « qui, si on n'y prend garde, prennent le masque de la pensée. »             Aussi Alain refuse-t-il, chaque fois qu'il a à s'exprimer sur ce point, la croyance à l'inconscient. Dans « Eléments de philosophie », il écrit : « L'inconscient est une méprise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. » (Livre II, chapitre XVI).             Ici la formule est empreinte d'une certaine réserve, mais souvent la dénonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensées », il écrit : « J'allais ainsi contre le plus fort préjugé des temps modernes ; et de toute façon je devais être jugé sévèrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas à quatre pattes l'inconscient, le subconscient, le seuil de conscience, et d'autres articles de la philosophie simiesque. L'être vivant est en relation constante avec un milieu extérieur ; néanmoins, le processus de formation et de développement d'un être vivant est indépendant du milieu extérieur. Même si, pour son entretien et sa croissance, un organisme vivant a besoin d'assimiler des substances étrangères (nourriture, oxygène, gaz carbonique, etc.), même si, sans ce type de relations la vie ne pourrait ni exister, ni se développer, toujours est-il que sa forme et sa croissance sont régies par une programmation interne qui n'est pas le résultat des forces extérieures qui s'exercent sur l'être vivant. Par exemple, un poisson rouge ne peut survivre sans eau et daphnies, mais aucune force physique ne peut transformer ce dernier en éléphant. Les manifestations principales de cette morphogenèse autonome sont l'auto-formation, l'autorégulation et l'auto-réparation. Cette dernière, bien qu'elle ne concerne pas tous les organes, s'étend cependant à un nombre infini d'agressions et de blessures. C'est ainsi que l'écorce du pin entaillé se refait, que la pince du crabe repousse et que les blessures se cicatrisent.Le troisième critère est l'invariance reproductive. Les êtres vivants se reproduisent. En outre, cette reproduction est marquée par l'invariance, soit complète en cas de reproduction par sissiparité (division des cellules), soit partielle en cas de reproduction sexuée. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe. Comment se projeter au-delà de ce qui est ? La mort au sens biologique marque la fin d'une existence individuelle. Elle signifie donc une limite fixée à ce qui a une durée. La mort étant un rien, ce qui n'existe pas ou plus précisément ce qui est de l'autre côté de l'existence, peut-elle être pensée?Dans une nouvelle de Sartre qui date de 1939, un des personnages nommé Pablo, qui est sur le point d'être fusillé, cherche à jeter sa pensée de l'autre côté du mur, de manière à concevoir sa mort. En vain, car de l'autre côté, il n'y a rien de pensable. Comment se projeter au-delà de ce qui est ?La mort, ne pouvant être sentie ou ressentie, ne peut être connue. Et quand je suis mort, je ne suis plus là pour en parler. L'apôtre Jean est le seul à raconter le miracle d'une vraie résurrection : celle de saint Lazare. Tout est un problème de mesure et d'équilibre. Aussi Nietzsche fait-il appel au concept de « force plastique », de puissance de modeler interne à chacun : cette expression est très évocatrice. Il y a en effet en chacun de nous un certain pouvoir de donner une forme et d'élaborer les matériaux de toutes sortes qui nous sont apportés par la vie et l'existence, lesquelles charrient une infinie diversité. Cette infinie diversité, à nous de la structurer, de la développer, de l'organiser. Or cette mise en forme ne « digère » pas de la même façon le flux immense du passé. Cette maîtrise historique est réalisée plus ou moins heureusement, en fonction de la puissance de construction interne à un individu ou à un groupe. Faire du bonheur le souverain bien a des conséquences sur la primauté de ce bien, de suprême il devient médiocre. « Les épicuriens avaient admis, il est vrai, pour principe suprême des moeurs un principe entièrement faux, celui du bonheur,et substitué comme loi une maxime du choix arbitraire, d'après l'inclination de chacun ; mais ils se montrèrent assez conséquents, en abaissant leur souverain Bien d'autant, c'est-à;-dire proportionnellement au niveau peu élevé de leur principe, et en espérant point de plus grand bonheur que celui que peut procurer la prudence humaine (dont relève aussi la tempérance et la modération des inclinations), bonheur qui, comme on sait, se révèle forcément assez mesquin, et très différent selon les circonstances. » KANT, Critique de la raison pratique. 2.3 De l'indétermination du bonheur. « Pour l'idée du bonheur du tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut véritablement. » Kant, dans ce passage des Fondement de la métaphysique des moeurs, souligne la difficulté qu'il y aurait à donner une définition unique du bonheur. Sa relativité est un obstacle à son identification au bien suprême Transition : Cette deuxième partie a permis de souligner les difficultés qu'il y avait à concevoir le bonheur comme bien suprême, notamment la disjonction entre moralité et bonheur et l'indétermination de ce dernier. Troisième partie : Le Souverain Bien ou la moralité condition du bonheur. Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à;-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale. b. Le besoin social.Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.Chacun ne souffre jamais que pour soi en fonction de son vécu, de sa personnalité. On peut partager ce que l'on a mais non ce que l'on est. Mon existence est la seule chose que je ne puisse communiquer. Je peux la raconter mais je ne peux la partager.   II. Le solipsisme Le Larousse définit le solipsisme comme venant du latin solus, seul, et ipse, soi-même. En philosophie, le solipsisme est une "doctrine, conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante.". On trouve cette idée chez Descartes qui affirme qu'on parvient à prendre conscience de son humanité au prix d'une formidable ascèse solitaire. Ainsi chez Descartes, la conscience est un sujet qui se réfléchit lui-même en dehors du monde et à l'écart d'autrui. Il considère la philosophie comme un instrument de libération où l'esprit maîtrise l'imagination et les désordres de la passion. Cette victoire de la raison, qui est toujours à recommencer, passe par la soumission du corps et le rejet des inerties « qui, si on n'y prend garde, prennent le masque de la pensée. »             Aussi Alain refuse-t-il, chaque fois qu'il a à s'exprimer sur ce point, la croyance à l'inconscient. Dans « Eléments de philosophie », il écrit : « L'inconscient est une méprise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. » (Livre II, chapitre XVI).             Ici la formule est empreinte d'une certaine réserve, mais souvent la dénonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensées », il écrit : « J'allais ainsi contre le plus fort préjugé des temps modernes ; et de toute façon je devais être jugé sévèrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas à quatre pattes l'inconscient, le subconscient, le seuil de conscience, et d'autres articles de la philosophie simiesque.L'être vivant est en relation constante avec un milieu extérieur ; néanmoins, le processus de formation et de développement d'un être vivant est indépendant du milieu extérieur. Même si, pour son entretien et sa croissance, un organisme vivant a besoin d'assimiler des substances étrangères (nourriture, oxygène, gaz carbonique, etc.), même si, sans ce type de relations la vie ne pourrait ni exister, ni se développer, toujours est-il que sa forme et sa croissance sont régies par une programmation interne qui n'est pas le résultat des forces extérieures qui s'exercent sur l'être vivant. Par exemple, un poisson rouge ne peut survivre sans eau et daphnies, mais aucune force physique ne peut transformer ce dernier en éléphant. Les manifestations principales de cette morphogenèse autonome sont l'auto-formation, l'autorégulation et l'auto-réparation. Cette dernière, bien qu'elle ne concerne pas tous les organes, s'étend cependant à un nombre infini d'agressions et de blessures. C'est ainsi que l'écorce du pin entaillé se refait, que la pince du crabe repousse et que les blessures se cicatrisent.Le troisième critère est l'invariance reproductive. Les êtres vivants se reproduisent. En outre, cette reproduction est marquée par l'invariance, soit complète en cas de reproduction par sissiparité (division des cellules), soit partielle en cas de reproduction sexuée. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe. Comment se projeter au-delà de ce qui est ? La mort au sens biologique marque la fin d'une existence individuelle. Elle signifie donc une limite fixée à ce qui a une durée. La mort étant un rien, ce qui n'existe pas ou plus précisément ce qui est de l'autre côté de l'existence, peut-elle être pensée?Dans une nouvelle de Sartre qui date de 1939, un des personnages nommé Pablo, qui est sur le point d'être fusillé, cherche à jeter sa pensée de l'autre côté du mur, de manière à concevoir sa mort. En vain, car de l'autre côté, il n'y a rien de pensable. Comment se projeter au-delà de ce qui est ?La mort, ne pouvant être sentie ou ressentie, ne peut être connue. Et quand je suis mort, je ne suis plus là pour en parler. L'apôtre Jean est le seul à raconter le miracle d'une vraie résurrection : celle de saint Lazare. Tout est un problème de mesure et d'équilibre. Aussi Nietzsche fait-il appel au concept de « force plastique », de puissance de modeler interne à chacun : cette expression est très évocatrice. Il y a en effet en chacun de nous un certain pouvoir de donner une forme et d'élaborer les matériaux de toutes sortes qui nous sont apportés par la vie et l'existence, lesquelles charrient une infinie diversité. Cette infinie diversité, à nous de la structurer, de la développer, de l'organiser. Or cette mise en forme ne « digère » pas de la même façon le flux immense du passé. Cette maîtrise historique est réalisée plus ou moins heureusement, en fonction de la puissance de construction interne à un individu ou à un groupe. Faire du bonheur le souverain bien a des conséquences sur la primauté de ce bien, de suprême il devient médiocre. « Les épicuriens avaient admis, il est vrai, pour principe suprême des moeurs un principe entièrement faux, celui du bonheur,et substitué comme loi une maxime du choix arbitraire, d'après l'inclination de chacun ; mais ils se montrèrent assez conséquents, en abaissant leur souverain Bien d'autant, c'est-à;-dire proportionnellement au niveau peu élevé de leur principe, et en espérant point de plus grand bonheur que celui que peut procurer la prudence humaine (dont relève aussi la tempérance et la modération des inclinations), bonheur qui, comme on sait, se révèle forcément assez mesquin, et très différent selon les circonstances. » KANT, Critique de la raison pratique. 2.3 De l'indétermination du bonheur. « Pour l'idée du bonheur du tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut véritablement. » Kant, dans ce passage des Fondement de la métaphysique des moeurs, souligne la difficulté qu'il y aurait à donner une définition unique du bonheur. Sa relativité est un obstacle à son identification au bien suprême Transition : Cette deuxième partie a permis de souligner les difficultés qu'il y avait à concevoir le bonheur comme bien suprême, notamment la disjonction entre moralité et bonheur et l'indétermination de ce dernier. Troisième partie : Le Souverain Bien ou la moralité condition du bonheur. Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à;-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale. b. Le besoin social.Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.Chacun ne souffre jamais que pour soi en fonction de son vécu, de sa personnalité. On peut partager ce que l'on a mais non ce que l'on est. Mon existence est la seule chose que je ne puisse communiquer. Je peux la raconter mais je ne peux la partager.   II. Le solipsisme Le Larousse définit le solipsisme comme venant du latin solus, seul, et ipse, soi-même. En philosophie, le solipsisme est une "doctrine, conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante.". On trouve cette idée chez Descartes qui affirme qu'on parvient à prendre conscience de son humanité au prix d'une formidable ascèse solitaire. Ainsi chez Descartes, la conscience est un sujet qui se réfléchit lui-même en dehors du monde et à l'écart d'autrui. Il considère la philosophie comme un instrument de libération où l'esprit maîtrise l'imagination et les désordres de la passion. Cette victoire de la raison, qui est toujours à recommencer, passe par la soumission du corps et le rejet des inerties « qui, si on n'y prend garde, prennent le masque de la pensée. »             Aussi Alain refuse-t-il, chaque fois qu'il a à s'exprimer sur ce point, la croyance à l'inconscient. Dans « Eléments de philosophie », il écrit : « L'inconscient est une méprise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. » (Livre II, chapitre XVI).             Ici la formule est empreinte d'une certaine réserve, mais souvent la dénonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensées », il écrit : « J'allais ainsi contre le plus fort préjugé des temps modernes ; et de toute façon je devais être jugé sévèrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas à quatre pattes l'inconscient, le subconscient, le seuil de conscience, et d'autres articles de la philosophie simiesque. L'être vivant est en relation constante avec un milieu extérieur ; néanmoins, le processus de formation et de développement d'un être vivant est indépendant du milieu extérieur. Même si, pour son entretien et sa croissance, un organisme vivant a besoin d'assimiler des substances étrangères (nourriture, oxygène, gaz carbonique, etc.), même si, sans ce type de relations la vie ne pourrait ni exister, ni se développer, toujours est-il que sa forme et sa croissance sont régies par une programmation interne qui n'est pas le résultat des forces extérieures qui s'exercent sur l'être vivant. Par exemple, un poisson rouge ne peut survivre sans eau et daphnies, mais aucune force physique ne peut transformer ce dernier en éléphant. Les manifestations principales de cette morphogenèse autonome sont l'auto-formation, l'autorégulation et l'auto-réparation. Cette dernière, bien qu'elle ne concerne pas tous les organes, s'étend cependant à un nombre infini d'agressions et de blessures. C'est ainsi que l'écorce du pin entaillé se refait, que la pince du crabe repousse et que les blessures se cicatrisent.Le troisième critère est l'invariance reproductive. Les êtres vivants se reproduisent. En outre, cette reproduction est marquée par l'invariance, soit complète en cas de reproduction par sissiparité (division des cellules), soit partielle en cas de reproduction sexuée. Descartes dans les Méditations métaphysiques montre que l'âme est ontologiquement distincte du corps. Descartes critique par là même ceux qui, à l'instar d'Aristote, conçoivent l'âme comme un principe d'animation de la matière inanimée ; l'âme avec Descartes devient pur esprit, pure pensée, qui, certes, est étroitement unie au corps, mais qui n'est plus forme du corps. Le corps est désormais une machine sans âme, sans principe interne d'organisation, un automate très complexe qui se meut de lui-même sous l'effet de l'agencement de tubes, cordes, poulies, etc. Ainsi les animaux deviennent des "machines à plumes et à poils". Dans le texte du manuel extrait des Passions de l'âme Descartes compare le corps à une montre pour montrer que le corps vivant ne diffère pas ontologiquement du corps mort. Le corps qui vit est un corps qui se meut mécaniquement de lui-même. Que le mécanisme soit rompu et la machine cesse de fonctionner tout comme les aiguilles d'une montre cessent d'avancer lorsque la montre se brise sur le sol. La vie n'est pas une entité distincte. Le corps vivant est une portion d'étendue en mouvement. On appelle mécanisme cette conception selon laquelle le corps vivant est une machine complexe. Comment se projeter au-delà de ce qui est ? La mort au sens biologique marque la fin d'une existence individuelle. Elle signifie donc une limite fixée à ce qui a une durée. La mort étant un rien, ce qui n'existe pas ou plus précisément ce qui est de l'autre côté de l'existence, peut-elle être pensée?Dans une nouvelle de Sartre qui date de 1939, un des personnages nommé Pablo, qui est sur le point d'être fusillé, cherche à jeter sa pensée de l'autre côté du mur, de manière à concevoir sa mort. En vain, car de l'autre côté, il n'y a rien de pensable. Comment se projeter au-delà de ce qui est ?La mort, ne pouvant être sentie ou ressentie, ne peut être connue. Et quand je suis mort, je ne suis plus là pour en parler. L'apôtre Jean est le seul à raconter le miracle d'une vraie résurrection : celle de saint Lazare. Tout est un problème de mesure et d'équilibre. Aussi Nietzsche fait-il appel au concept de « force plastique », de puissance de modeler interne à chacun : cette expression est très évocatrice. Il y a en effet en chacun de nous un certain pouvoir de donner une forme et d'élaborer les matériaux de toutes sortes qui nous sont apportés par la vie et l'existence, lesquelles charrient une infinie diversité. Cette infinie diversité, à nous de la structurer, de la développer, de l'organiser. Or cette mise en forme ne « digère » pas de la même façon le flux immense du passé. Cette maîtrise historique est réalisée plus ou moins heureusement, en fonction de la puissance de construction interne à un individu ou à un groupe. Faire du bonheur le souverain bien a des conséquences sur la primauté de ce bien, de suprême il devient médiocre. « Les épicuriens avaient admis, il est vrai, pour principe suprême des moeurs un principe entièrement faux, celui du bonheur,et substitué comme loi une maxime du choix arbitraire, d'après l'inclination de chacun ; mais ils se montrèrent assez conséquents, en abaissant leur souverain Bien d'autant, c'est-à;-dire proportionnellement au niveau peu élevé de leur principe, et en espérant point de plus grand bonheur que celui que peut procurer la prudence humaine (dont relève aussi la tempérance et la modération des inclinations), bonheur qui, comme on sait, se révèle forcément assez mesquin, et très différent selon les circonstances. » KANT, Critique de la raison pratique. 2.3 De l'indétermination du bonheur. « Pour l'idée du bonheur du tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu'un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu'on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu'il veut véritablement. » Kant, dans ce passage des Fondement de la métaphysique des moeurs, souligne la difficulté qu'il y aurait à donner une définition unique du bonheur. Sa relativité est un obstacle à son identification au bien suprême Transition : Cette deuxième partie a permis de souligner les difficultés qu'il y avait à concevoir le bonheur comme bien suprême, notamment la disjonction entre moralité et bonheur et l'indétermination de ce dernier. Troisième partie : Le Souverain Bien ou la moralité condition du bonheur. Besoins, désirs et passions, laissés au libre arbitre sans frein de l'individu, conduisent à la création d'une échelle de valeurs personnelle et arbitraire, c'est-à;-dire, en définitive, à la subjectivité intégrale. b. Le besoin social.Pour satisfaire effectivement sa nature organique et psychique, l'homme a besoin des échanges de services. Aussi n'est-il vraiment lui-même qu'au sein de la cité et de la société. Il peut, en effet, y développer ses facultés morales, physiques et psychiques. Dire que l'homme est un animal politique, c'est donc affirmer que la société, conçue comme le milieu humain dans lequel est intégré tout individu, permet les échanges réguliers : c'est elle qui produit l'homme en sa qualité d'homme. Si ce dernier est un être de besoin, le milieu social le protège et assure ses conditions de vie ; comme le remarquait Marx, l'homme est un animal qui ne peut s'individualiser et produire que dans la société. C'est le groupe humain qui est formateur.Chacun ne souffre jamais que pour soi en fonction de son vécu, de sa personnalité. On peut partager ce que l'on a mais non ce que l'on est. Mon existence est la seule chose que je ne puisse communiquer. Je peux la raconter mais je ne peux la partager.   II. Le solipsisme Le Larousse définit le solipsisme comme venant du latin solus, seul, et ipse, soi-même. En philosophie, le solipsisme est une "doctrine, conception selon laquelle le moi, avec ses sensations et ses sentiments, constitue la seule réalité existante.". On trouve cette idée chez Descartes qui affirme qu'on parvient à prendre conscience de son humanité au prix d'une formidable ascèse solitaire. Ainsi chez Descartes, la conscience est un sujet qui se réfléchit lui-même en dehors du monde et à l'écart d'autrui. Il considère la philosophie comme un instrument de libération où l'esprit maîtrise l'imagination et les désordres de la passion. Cette victoire de la raison, qui est toujours à recommencer, passe par la soumission du corps et le rejet des inerties « qui, si on n'y prend garde, prennent le masque de la pensée. »             Aussi Alain refuse-t-il, chaque fois qu'il a à s'exprimer sur ce point, la croyance à l'inconscient. Dans « Eléments de philosophie », il écrit : « L'inconscient est une méprise sur le moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de l'inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. » (Livre II, chapitre XVI).             Ici la formule est empreinte d'une certaine réserve, mais souvent la dénonciation est beaucoup plus violente. Ainsi, dans son « Histoire de mes pensées », il écrit : « J'allais ainsi contre le plus fort préjugé des temps modernes ; et de toute façon je devais être jugé sévèrement par tous les docteurs, du moment que je n'adorais pas à quatre pattes l'inconscient, le subconscient, le seuil de conscience, et d'autres articles de la philosophie simiesque.
qwertyu
58 Amour
Abus Citer Posté le samedi 4 octobre 2008 à 12:04

J'aimerais bien te répondre paragraphe par paragraphe...
Je pourrais aussi dire sujets par sujets...
Tu touches à trop de questions pour un sujet.

En gros, je suis relativement d'accord.
qwertyu
58 Amour
Abus Citer Posté le samedi 4 octobre 2008 à 12:09

Tu es vraiment un pro du copier coller en gros ! !

Je n'ai pas remarqué tout de suite que le texte se répéte plusieurs fois et qu'il traite de sujets probablement sans rapport les uns et les autres.

Je vais le sauvegardé, cela va remplacer mes SleepEase !
lolll


broue
65 Baril
Abus Citer Posté le samedi 4 octobre 2008 à 12:41

Rendre la lecture agréable...

Je trouve dommage que vous passiez autant de temps à rédiger vos textes mais qu'ils ne soient pas lu ou en partie simplement.

Si c'est possible pour vous de re-soigner la présentation.... je vous lirai tous les deux avec plaisir. Des écrits soignés et réfléchis... j'en veux :-P

Bon samedi!
qwertyu
58 Amour
Abus Citer Posté le samedi 4 octobre 2008 à 12:49
Citation de "broue"
Des écrits soignés et réfléchis... j'en veux :-P


Je te donnerais bien ce que tu veux...
Mais je n'ai vraiment pas le temps !
Je suis pressé...
Horriblement pressé...
Je suis en retard...
Terriblement en retard...
Tic tac tic tac...
Je dois y aller...
Je dois me sauver...