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Pierre Lemaître

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etincelle251
66 Bécancour
Abus Citer Posté le jeudi 4 octobre 2018 à 16:20
Citation de "amamelisse"Citation de "marinaterre"Pour amamelisse.

Avec une liseuse on peut instantanément grossir les caractères. On peut aussi lire sur son ordi mais moins pratique qu'une liseuse.


Je vais devoir envisager au moins l'option d'une liseuse. Je suis encore accrochée à l'idée de tenir un livre dans mes mains, mais ça ne me mène pas à grand chose, je dois le constater.


Selon mon ophtalmologiste, c'est moins astreignant pour les yeux de lire sur l'écran d'un ordinateur plutôt que de lire des caractères imprimés sur du papier.

J'ignore quel est le taux de rafraîchissement d'une liseuse, je n'en utilise pas, mais toujours est-il qu'un écran d'ordinateur peut avoir un tel taux jusqu'à 90 Hz.

(Visionner sur un écran, c'est le scintillement qui fatigue la vue; 90 Hz, cela signifie que l'image sur l'écran se recompose 90 fois pas seconde ; de ce fait, le scintillement est imperceptible à nos yeux: il n'y a pour ainsi dire aucune intermittence de perceptible entre les recompositions de l'image. )

Modifié le jeudi 4 octobre 2018 à 16:22

etincelle251
66 Bécancour
Abus Citer Posté le jeudi 4 octobre 2018 à 16:47
Citation de "amamelisse"Citation de "etincelle251"Citation de "amamelisse"

je stagne sur Kerouak et "Sur La Route", que je trouve pas mal ennuyeux.


Pourtant, son écriture n'a rien de compliqué, sa prose n'est pas difficile à comprendre, sa pensée n'est pas absconse…

Est-ce ce qu'il raconte qui t'ennuie ou est-ce de la façon qu'il le raconte?

Durant la période d'opulence de l'après-guerre aux USA dans les années cinquante, en réaction à la société de consommation le mouvement Beatnik appelait à vivre dans la dénuement, les adeptes se réunissaient dans les cafés pour écouter de la poésie, ils buvaient du vin, fumaient de la marijuana et prenaient la route sur le pouce ou en grimpant dans les trains de marchandises…Ce qui préludait aux hippies des années soixante…


Ce qu'il dépeint était presque révolutionnaire pour son époque. En ce sens je comprends l'importance de son oeuvre. Mais ce qu'il décrit, je l'ai moi-même vécu à 17 ans au Costa Rica et à 20 ans à Paris, ça ne me rejoint plus, peut-être parce que je suis passée à une autre étape, même à d'autreS étapes. Donc on peut dire que c'est ce qu'il raconte qui m'ennuie.

Par contre, j'ai offert ce livre à mon fils en même temps que je l'ai acheté pour moi, alors qu'il partait sur le pouce travailler dans l'Ouest, en Colombie-Britannique, pour l'été. Lui, il a beaucoup aimé le livre.


Toujours de Kerouac, tu refileras aussi à ton fils «Les Clochards célestes», lequel est en quelque sorte la suite de On the Road. Dans la même veine, il faut lire Henry Miller.

Kerouac, Fernand Séguin l'a interviewé en français dans le cadre de l'émission Le Sel de la semaine, que tu retrouveras sur You Tube:

https://www.youtube.com/watch?v=-r2aOSoRsoE

Ceci dit, j'ai des réserves sur le personnage que Kerouac incarnait, lequel après coup s'est révélé éminemment conventionnel et chauvin, ainsi que sur la paternité de sa prose, laquelle semble largement inspirée de l'abondante correspondance épistolaire qu'il avait entretenue avec Neal Cassady.
amamelisse
102 Wonderland
Abus Citer Posté le vendredi 5 octobre 2018 à 14:18
Citation de "etincelle251"Citation de "amamelisse"Citation de "etincelle251"Citation de "amamelisse"

je stagne sur Kerouak et "Sur La Route", que je trouve pas mal ennuyeux.


Pourtant, son écriture n'a rien de compliqué, sa prose n'est pas difficile à comprendre, sa pensée n'est pas absconse…

Est-ce ce qu'il raconte qui t'ennuie ou est-ce de la façon qu'il le raconte?

Durant la période d'opulence de l'après-guerre aux USA dans les années cinquante, en réaction à la société de consommation le mouvement Beatnik appelait à vivre dans la dénuement, les adeptes se réunissaient dans les cafés pour écouter de la poésie, ils buvaient du vin, fumaient de la marijuana et prenaient la route sur le pouce ou en grimpant dans les trains de marchandises…Ce qui préludait aux hippies des années soixante…


Ce qu'il dépeint était presque révolutionnaire pour son époque. En ce sens je comprends l'importance de son oeuvre. Mais ce qu'il décrit, je l'ai moi-même vécu à 17 ans au Costa Rica et à 20 ans à Paris, ça ne me rejoint plus, peut-être parce que je suis passée à une autre étape, même à d'autreS étapes. Donc on peut dire que c'est ce qu'il raconte qui m'ennuie.

Par contre, j'ai offert ce livre à mon fils en même temps que je l'ai acheté pour moi, alors qu'il partait sur le pouce travailler dans l'Ouest, en Colombie-Britannique, pour l'été. Lui, il a beaucoup aimé le livre.


Toujours de Kerouac, tu refileras aussi à ton fils «Les Clochards célestes», lequel est en quelque sorte la suite de On the Road. Dans la même veine, il faut lire Henry Miller.

Kerouac, Fernand Séguin l'a interviewé en français dans le cadre de l'émission Le Sel de la semaine, que tu retrouveras sur You Tube:

https://www.youtube.com/watch?v=-r2aOSoRsoE

Ceci dit, j'ai des réserves sur le personnage que Kerouac incarnait, lequel après coup s'est révélé éminemment conventionnel et chauvin, ainsi que sur la paternité de sa prose, laquelle semble largement inspirée de l'abondante correspondance épistolaire qu'il avait entretenue avec Neal Cassady.


Je pensais lui faire lire "Les Raisins de la Colère" de Steinbeck, sur le thème de la route vers l'Ouest et de la cueillette de fruits par des pauvres qui y sont contraints; il a rencontré des Latinos qui le faisaient dans l'Ouest et qui comme mon fils cueillaient des fruits, mais eux, pour faire vivre leur famille.
etincelle251
66 Bécancour
Abus Citer Posté le vendredi 5 octobre 2018 à 14:44
Citation de "amamelisse"Citation de "etincelle251"Citation de "amamelisse"Citation de "etincelle251"Citation de "amamelisse"

je stagne sur Kerouak et "Sur La Route", que je trouve pas mal ennuyeux.


Pourtant, son écriture n'a rien de compliqué, sa prose n'est pas difficile à comprendre, sa pensée n'est pas absconse…

Est-ce ce qu'il raconte qui t'ennuie ou est-ce de la façon qu'il le raconte?

Durant la période d'opulence de l'après-guerre aux USA dans les années cinquante, en réaction à la société de consommation le mouvement Beatnik appelait à vivre dans la dénuement, les adeptes se réunissaient dans les cafés pour écouter de la poésie, ils buvaient du vin, fumaient de la marijuana et prenaient la route sur le pouce ou en grimpant dans les trains de marchandises…Ce qui préludait aux hippies des années soixante…


Ce qu'il dépeint était presque révolutionnaire pour son époque. En ce sens je comprends l'importance de son oeuvre. Mais ce qu'il décrit, je l'ai moi-même vécu à 17 ans au Costa Rica et à 20 ans à Paris, ça ne me rejoint plus, peut-être parce que je suis passée à une autre étape, même à d'autreS étapes. Donc on peut dire que c'est ce qu'il raconte qui m'ennuie.

Par contre, j'ai offert ce livre à mon fils en même temps que je l'ai acheté pour moi, alors qu'il partait sur le pouce travailler dans l'Ouest, en Colombie-Britannique, pour l'été. Lui, il a beaucoup aimé le livre.


Toujours de Kerouac, tu refileras aussi à ton fils «Les Clochards célestes», lequel est en quelque sorte la suite de On the Road. Dans la même veine, il faut lire Henry Miller.

Kerouac, Fernand Séguin l'a interviewé en français dans le cadre de l'émission Le Sel de la semaine, que tu retrouveras sur You Tube:

https://www.youtube.com/watch?v=-r2aOSoRsoE

Ceci dit, j'ai des réserves sur le personnage que Kerouac incarnait, lequel après coup s'est révélé éminemment conventionnel et chauvin, ainsi que sur la paternité de sa prose, laquelle semble largement inspirée de l'abondante correspondance épistolaire qu'il avait entretenue avec Neal Cassady.


Je pensais lui faire lire "Les Raisins de la Colère" de Steinbeck, sur le thème de la route vers l'Ouest et de la cueillette de fruits par des pauvres qui y sont contraints; il a rencontré des Latinos qui le faisaient dans l'Ouest et qui comme mon fils cueillaient des fruits, mais eux, pour faire vivre leur famille.


C'est un très beau roman, Les Raisins de la Colère. Il est admirablement bien écrit; le récit de l'ex ode* de l'Oklahoma vers la Californie est entrecoupé par des chapitres qui décrivent les paysages que traversent cette famille de fermiers déclassés.

* «Ex ode» s'écrit d'un seul mot, mais pour éviter d'éditer un émoticône il faut espacer le x et le o... sinon : exode

Modifié le vendredi 5 octobre 2018 à 14:50

marinaterre
85 Montréal
Abus Citer Posté le vendredi 5 octobre 2018 à 15:05
CitationJ'ignore quel est le taux de rafraîchissement d'une liseuse, je n'en utilise pas, mais toujours est-il qu'un écran d'ordinateur peut avoir un tel taux jusqu'à 90 Hz.


En fait une liseuse utilise un autre principe qu'on nomme encre électronique. Quand on change de page il faut tout de même une fraction de seconde pour imprimer la page. Quand on ferme la liseuse une image demeure. La liseuse ne consomme d'électricité qu'aux changements de pages. La mienne est rétroéclairée et bouffe donc des électrons durant la lecture si je lui demande de l'éclairage. Presque toutes les liseuses sont monochromes.

Il est intéressant aussi de savoir qu'on peut s'auto éditer à très faible coût. Il faut une personne pour vérifier et corriger le texte et un artiste qui préparera une page couverture. On dit page couverture mais il s'agit de l'image grandeur timbre postal qui s'affichera pour qu'un lecteur soit attiré et lise un résumé afin de savoir si notre livre lui convient.

Modifié le vendredi 5 octobre 2018 à 15:14

etincelle251
66 Bécancour
Abus Citer Posté le vendredi 5 octobre 2018 à 21:46
Citation de "marinaterre"CitationJ'ignore quel est le taux de rafraîchissement d'une liseuse, je n'en utilise pas, mais toujours est-il qu'un écran d'ordinateur peut avoir un tel taux jusqu'à 90 Hz.


En fait une liseuse utilise un autre principe qu'on nomme encre électronique. Quand on change de page il faut tout de même une fraction de seconde pour imprimer la page. Quand on ferme la liseuse une image demeure. La liseuse ne consomme d'électricité qu'aux changements de pages. La mienne est rétroéclairée et bouffe donc des électrons durant la lecture si je lui demande de l'éclairage. Presque toutes les liseuses sont monochromes.

Il est intéressant aussi de savoir qu'on peut s'auto éditer à très faible coût. Il faut une personne pour vérifier et corriger le texte et un artiste qui préparera une page couverture. On dit page couverture mais il s'agit de l'image grandeur timbre postal qui s'affichera pour qu'un lecteur soit attiré et lise un résumé afin de savoir si notre livre lui convient.



Je parlais de balayage électronique; c'est la façon dont se crée l'image sur un écran, qu'importe que cette image soit fixe ou animée.

90 Hz = l'écran est balayé au complet 90 fois en une seconde
marinaterre
85 Montréal
Abus Citer Posté le vendredi 5 octobre 2018 à 22:04
À etincelle,

Non j'avais compris c'est qu'il n'y a pas de balayage justement sur un écran de liseuse. L'image s'imprime et demeure.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liseuse

https://fr.wikipedia.org/wiki/Papier_%C3%A9lectronique

Rien à voir avec un écran d'ordinateur ou de télé.
etincelle251
66 Bécancour
Abus Citer Posté le samedi 6 octobre 2018 à 13:30
Citation de "marinaterre"À etincelle,

Non j'avais compris c'est qu'il n'y a pas de balayage justement sur un écran de liseuse. L'image s'imprime et demeure.



Rien à voir avec un écran d'ordinateur ou de télé.


Oui, je viens de voir ça, j'ignorais qu'il existe de petits écrans plats LCD monochromes dont l'image ne s'affiche pas par balayage (pour simplifier l’électronique).

Ceci dit, pour ce qui est de la résolution de l'image, pour l'instant il n'y a pas mieux qu'un tube cathodique à haute définition. C'est encore le tube qui présente le plus haut taux de rafraîchissement.