Un libertarien, c’est quoi?

Tu es ici : Les forums Jasez » Politique et société » Un libertarien, c’est quoi?

Répondre au sujet	Page(s) 1
Auteur	Message
Répondre au sujet	Page(s) 1
frisounet 58 Québec	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 15:22
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Un libertarien, c’est quoi? Le libertarianisme, aussi appelé libertarisme (à ne pas confondre avec libertaire), est une philosophie politique, développée principalement aux États-Unis et dans quelques pays anglo-saxons, pour laquelle une société juste est une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu d’exercer son plein droit de propriété sur lui-même ainsi que les droits de propriété qu’il a légitimement acquis sur des objets extérieurs1. Issue du libéralisme, elle prône donc, au sein d'un système de propriété et de marché universel, la liberté individuelle2 en tant que droit naturel. La liberté est conçue par le libertarianisme comme une valeur fondamentale des rapports sociaux, des échanges économiques et du système politique. Les libertariens se fondent sur le principe de non-agression3 qui affirme que nul ne peut prendre l'initiative de la force physique contre un individu, sa personne, sa liberté ou sa propriété. De fait, ses partisans, les libertariens, sont favorables à une réduction voire à la disparition de l'État (antiétatisme) en tant que système fondé sur la coercition, au profit d'une coopération libre et volontaire entre les individus, avec un État limité à des fonctions régaliennes. Robert Nozick (1938-2002), Murray Rothbard (1926-1995) et Charles Murray[réf. nécessaire] font partie des principaux auteurs nourrissant cette doctrine. Les quatre grands principes La liberté fondamentale du libertarisme est le droit de propriété, théorisé comme un droit absolu auquel l'intérêt particulier du propriétaire l'emporte sur l'intérêt social. Le libertarisme réunit quatre grands principes qui, en délimitant la propriété, permettent de circonscrire la liberté de chacun1 : •La libre disposition de soi : Toute personne est pleinement propriétaire d’elle-même. L’indisponibilité du corps humain n’est pas reconnue. Par conséquent, toute marchandisation de son corps, telle que la prostitution, la vente du sang et d’organes humains, la gestation pour autrui et l’engagisme, serait parfaitement légale et illimitée. •La libre circulation des choses : Tout bien est susceptible d'être prêté ou transmissible par acquisition conventionnelle (vente, échange, troc ou donation), pour cause de mort (testament) ou par prescription acquisitive. L'extra-commercialité, la res communis, la collectivité et les restrictions dans l’intérêt public (telles la servitude publique, l’expropriation pour cause d'utilité publique, la nationalisation) ne sont pas reconnues. Par conséquent, peu de biens seraient classés publics ou hors commerce, ce qui signifie que la vente des choses dangereuses et la vénalité des charges seraient admises. •L’o ccupation originaire : Tout bien sans maître, toute res nullius ou terra nullius (y compris d’une ressource naturelle), qui n’a pas encore de propriétaire ou dont le propriétaire a fait déréliction, peuvent faire l’objet d’une acquisition originaire par simple prise de possession. Par conséquent, des biens-fonds dans l’usage commun par nature (régions impropres à la culture, eaux publiques) sont susceptibles d’o ccupation. Différents critères distinguent les différentes versions du libertarianisme. •La réparation : En cas de violation du droit de propriété, restitution du bien ou dédommagement (dommages-intérêts). Implications Du point de vue économique, la doctrine du libertarianisme se rapproche de celle de l'anarcho-capitalisme par le fait qu'aucun impôt n'est envisageable – excepté pour subvenir aux respects des droits de police et de justice – ni aucune loi relative au droit de la concurrence qui sanctionnerait les pratiques anticoncurrentielles ou anti-monopole. Du point de vue sociétal, la doctrine libertarienne est en faveur d'une société permissive : sans service étatique (ni service militaire obligatoire ni fonction publique), sans prohibition concernant le blasphème, la discrimination, la consommation de drogue, les pratiques sexuelles entre adultes consentants, la pornographie et sans aucune réglementation étatique liée à la sécurité personnelle tel que le port du casque ou de la ceinture de sécurité. https://fr.wikipedia.org/wiki/Libertarianisme Ça vous tente que ce soit au plus fort la poche? Modifié le samedi 24 avril 2021 à 15:30
deeane49 74 Gatineau	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 16:23
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Citation de "frisounet"Un libertarien, c’est quoi? Le libertarianisme, aussi appelé libertarisme (à ne pas confondre avec libertaire), est une philosophie politique, développée principalement aux États-Unis et dans quelques pays anglo-saxons, pour laquelle une société juste est une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu d’exercer son plein droit de propriété sur lui-même ainsi que les droits de propriété qu’il a légitimement acquis sur des objets extérieurs1. Issue du libéralisme, elle prône donc, au sein d'un système de propriété et de marché universel, la liberté individuelle2 en tant que droit naturel. La liberté est conçue par le libertarianisme comme une valeur fondamentale des rapports sociaux, des échanges économiques et du système politique. Les libertariens se fondent sur le principe de non-agression3 qui affirme que nul ne peut prendre l'initiative de la force physique contre un individu, sa personne, sa liberté ou sa propriété. De fait, ses partisans, les libertariens, sont favorables à une réduction voire à la disparition de l'État (antiétatisme) en tant que système fondé sur la coercition, au profit d'une coopération libre et volontaire entre les individus, avec un État limité à des fonctions régaliennes. Robert Nozick (1938-2002), Murray Rothbard (1926-1995) et Charles Murray[réf. nécessaire] font partie des principaux auteurs nourrissant cette doctrine. Les quatre grands principes La liberté fondamentale du libertarisme est le droit de propriété, théorisé comme un droit absolu auquel l'intérêt particulier du propriétaire l'emporte sur l'intérêt social. Le libertarisme réunit quatre grands principes qui, en délimitant la propriété, permettent de circonscrire la liberté de chacun1 : •La libre disposition de soi : Toute personne est pleinement propriétaire d’elle-même. L’indisponibilité du corps humain n’est pas reconnue. Par conséquent, toute marchandisation de son corps, telle que la prostitution, la vente du sang et d’organes humains, la gestation pour autrui et l’engagisme, serait parfaitement légale et illimitée. •La libre circulation des choses : Tout bien est susceptible d'être prêté ou transmissible par acquisition conventionnelle (vente, échange, troc ou donation), pour cause de mort (testament) ou par prescription acquisitive. L'extra-commercialité, la res communis, la collectivité et les restrictions dans l’intérêt public (telles la servitude publique, l’expropriation pour cause d'utilité publique, la nationalisation) ne sont pas reconnues. Par conséquent, peu de biens seraient classés publics ou hors commerce, ce qui signifie que la vente des choses dangereuses et la vénalité des charges seraient admises. •L’o ccupation originaire : Tout bien sans maître, toute res nullius ou terra nullius (y compris d’une ressource naturelle), qui n’a pas encore de propriétaire ou dont le propriétaire a fait déréliction, peuvent faire l’objet d’une acquisition originaire par simple prise de possession. Par conséquent, des biens-fonds dans l’usage commun par nature (régions impropres à la culture, eaux publiques) sont susceptibles d’o ccupation. Différents critères distinguent les différentes versions du libertarianisme. •La réparation : En cas de violation du droit de propriété, restitution du bien ou dédommagement (dommages-intérêts). Implications Du point de vue économique, la doctrine du libertarianisme se rapproche de celle de l'anarcho-capitalisme par le fait qu'aucun impôt n'est envisageable – excepté pour subvenir aux respects des droits de police et de justice – ni aucune loi relative au droit de la concurrence qui sanctionnerait les pratiques anticoncurrentielles ou anti-monopole. Du point de vue sociétal, la doctrine libertarienne est en faveur d'une société permissive : sans service étatique (ni service militaire obligatoire ni fonction publique), sans prohibition concernant le blasphème, la discrimination, la consommation de drogue, les pratiques sexuelles entre adultes consentants, la pornographie et sans aucune réglementation étatique liée à la sécurité personnelle tel que le port du casque ou de la ceinture de sécurité. https://fr.wikipedia.org/wiki/Libertarianisme Ça vous tente que ce soit au plus fort la poche? Pas du tout ! Pas d’état, les très riches auraient tous les pouvoirs.L’eau leur appartiendrait, les forêts aussi.Les armes à feu circuleraient librement comme au sud de notre pays. Le capitalisme sauvage serait loi. Modifié le samedi 24 avril 2021 à 16:34
equi-noxe 111 Canada	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 16:28
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Intéressant. C’est en fait le prolongement des sociétés libérales et individualistes. C’est la logique de satisfaction des besoins de l’individu poussé à l’extrême finalement. C’est une idéologie assez marginale non ? Tout comme l’anarchisme. Aussi, les individus qui s’en réclament aujourd’hui n’ont généralement pas cette conscience des enjeux que ça représente. On est en «  réaction »... rarement en interaction quand on se situe à de tels extrêmes sur le plan idéologique.
equi-noxe 111 Canada	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 16:32
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Et pour répondre à la question, non ça ne m’intéresse pas du tout.
dan99989 60 Laval	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 16:44
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Ça n'a simplement pas conscience des conséquences d'un manque d'intervention de l'état dans la protection des individus et dans le collectif. Plus la société est complexe et développée, plus il en faut.
equi-noxe 111 Canada	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 17:05
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Citation de "dan99989"Ça n'a simplement pas conscience des conséquences d'un manque d'intervention de l'état dans la protection des individus et dans le collectif. Plus la société est complexe et développée, plus il en faut. C’est vrai. Et dans une collectivité, il y a aussi inévitablement cette prise de conscience du fait, qu’en dépit de ce que certains croient, tous n’ont pas les mêmes chances. Face à cet état de fait... certains ont réfléchi, analysé et/ou contribué à promouvoir l’idée que l’État ( notamment ) pouvait jouer un rôle. Parmi ceui, certains s’appellent Marx, d’autres s’appellent Keynes... mais en général, il y a toujours eu des humains pour considérer le fait qu’une collectivité laissée à elle-même, sans balise sans un minimum de sens civique que L’État devait incarner... était dédiée à sa perte. «  L’homme est un loup pour l’l’homme » ( Hobbes ). *** Les États-unis ont beau être devenus une super puissance, les résistances qui s’exercent encore à l’égard de l’idée d’une mise en commun des ressources, de la méfiance à l’égard de l’État, ont engendré une des sociétés où les inégalités sociales et économiques sont les plus oppressantes. Chez nos voisins du sud, vaut mieux être né riche et de bonne famille.. si vous envisagez étudier .. ou simplement vous faire soigner.
marceau24 42 Montréal	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 19:15
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Intéressant ce texte. Je savais pas ça. Je dis que l'État existe et que c'est eux qui met ça en place. Donc.
frisounet 58 Québec	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 19:16
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	C'est le genre de société que ces illuminés veulent; une extension du darwinisme à son meilleur! Le social est complètement éliminé ou presque pour faire place à l'utilité, au profit personnel... Une relation devient donc une opportunité d'affaire, un simple moyen d'exploitation... Belle société en perspective ou seul la propriété privé compte!
frisounet 58 Québec	Abus Citer Posté le samedi 24 avril 2021 à 19:20
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Citation de "marceau24"Intéressant ce texte. Je savais pas ça. Je dis que l'État existe et que c'est eux qui met ça en place. Donc. Donc?
frisounet 58 Québec	Abus Citer Posté le lundi 26 avril 2021 à 19:55
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	marceau24... Ça ne vous tente pas de vous expliquer, parce que ce que vous dites ne fait pas beaucoup de sens logique...
jakob77 55 Montréal	Abus Citer Posté le lundi 26 avril 2021 à 22:17
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	C'est un sujet assez complexe en sociologie, qui ne se résume surement pas à la définition de Wiki que l'auteur du sujet nous propose ici. On peut parler aussi de libéralisme, de socialisme, de communisme, de capitalisme, d'anarchisme,et d'autres courants de pensée. et je ne suis vraiment pas un spécialiste en la matière. Je comprend toutefois que ces champs idéologiques peuvent parfois plaire ou déplaire, tout dépend de quel bord on se situe. si on prend par exemple une idéologie de gauche, style socialisme à la sauce progressiste comme québec solidaire on y retrouvera des éléments libéralistes. Ex: la diversité, le multiculturalisme, l'anti-racisme, le féminisme, le mouvement LGBTQ, l'anti-capitalisme, ect... Faut faire attention avec ce thème, car si certains voient le libertalisme comme une mauvaise chose, ils seraient surpris de voir qu'ils partagent eux-mêmes cette idéologie en certaines circonstances. autrement dit, le libertalisme peut faire notre affaire, et parfois ne pas faire notre affaire. et les mesures sanitaires pour la covid-19 en sont un bel exemple.
frisounet 58 Québec	Abus Citer Posté le lundi 26 avril 2021 à 22:23
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Citation de "jakob77"C'est un sujet assez complexe en sociologie, qui ne se résume surement pas à la définition de Wiki que l'auteur du sujet nous propose ici. On peut parler aussi de libéralisme, de socialisme, de communisme, de capitalisme, d'anarchisme,et d'autres courants de pensée. et je ne suis vraiment pas un spécialiste en la matière. Je comprend toutefois que ces champs idéologiques peuvent parfois plaire ou déplaire, tout dépend de quel bord on se situe. si on prend par exemple une idéologie de gauche, style socialisme à la sauce progressiste comme québec solidaire on y retrouvera des éléments libéralistes. Ex: la diversité, le multiculturalisme, l'anti-racisme, le féminisme, le mouvement LGBTQ, l'anti-capitalisme, ect... Faut faire attention avec ce thème, car si certains voient le libertalisme comme une mauvaise chose, ils seraient surpris de voir qu'ils partagent eux-mêmes cette idéologie en certaines circonstances. autrement dit, le libertalisme peut faire notre affaire, et parfois ne pas faire notre affaire. et les mesures sanitaires pour la covid-19 en sont un bel exemple. S'il ne s'agissait que de cela, ce serait une "peanut" comme on dit, mais c'est bien plus que cela et bien au-delà de ce que vous croyez... En fait, cette idéologie n'est pas applicable dans les cadres que nous vivons et ne le sera pas encore pour bien des années, parce que nous avons encore trop de choses collectivement à assimiler pour vivre ensemble, et non vivre en vase-clos et se servir des autres quand l'utilité et la pragmatisme l'exige! Dans les cadres de la pandémie, il ne sert strictement à rien du tout, parce que tout ce que cela fait est de toujours ramener a eux-mêmes, comme si la société tournait autour d'eux, et les autres ne sont que des instruments ou des outils; c'est le je-me-moi à son meilleur! Ça ne se définit peut-être pas comme vous le voudriez par Wikipédia, sauf que cela donne une sacré bonne idée d'où cela origine et quelles en étaient les idées pour en venir à cela! Modifié le lundi 26 avril 2021 à 22:27
jakob77 55 Montréal	Abus Citer Posté le lundi 26 avril 2021 à 22:48
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	J'ai rarement vu quelqu'un manifester pour une cause, tout seul dans la rue avec une pancarte, dans le but de défendre sa cause de façon égoiste. il ne faut pas résumer la division et la polarisation qui oppose les québécois à du simple je-me-moi. C'est tout le contraire ! Qu'ils aient raison ou tort, les milliers de gens qui critiquent le port du masque chez les enfants, le couvre-feu ou les fermetures de commerces ont un objectif commun et social. Et c'est avec courage et conviction qu'ils cherchent à défendre des intérêts communs pour le bien-être de la société. Ce n'est tellement pas une question d'individualisme. toutes les grandes causes sociales comme le féminisme, l'antiracisme,l'environnement, se sont développées en s'opposant au système,à l'état, et à l'autorité. remettre en cause les décisions d'un gouvernement, a toujours été la pierre d'angle de progrès et de la liberté des peuples. Cela ne signifie pas de nier la pandémie comme des idiots, mais de questionner les mesures qui font beaucoup de mal à certains, et qui avantagent d'autres.
frisounet 58 Québec	Abus Citer Posté le lundi 26 avril 2021 à 23:24
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Citation de "jakob77"J'ai rarement vu quelqu'un manifester pour une cause, tout seul dans la rue avec une pancarte, dans le but de défendre sa cause de façon égoiste. il ne faut pas résumer la division et la polarisation qui oppose les québécois à du simple je-me-moi. C'est tout le contraire ! Qu'ils aient raison ou tort, les milliers de gens qui critiquent le port du masque chez les enfants, le couvre-feu ou les fermetures de commerces ont un objectif commun et social. Et c'est avec courage et conviction qu'ils cherchent à défendre des intérêts communs pour le bien-être de la société. Ce n'est tellement pas une question d'individualisme. toutes les grandes causes sociales comme le féminisme, l'antiracisme,l'environnement, se sont développées en s'opposant au système,à l'état, et à l'autorité. remettre en cause les décisions d'un gouvernement, a toujours été la pierre d'angle de progrès et de la liberté des peuples. Cela ne signifie pas de nier la pandémie comme des idiots, mais de questionner les mesures qui font beaucoup de mal à certains, et qui avantagent d'autres. Ok... Convainquez-moi que ces gens manifestent pour autres choses qu'eux-mêmes, parce que c'est toujours le même maudit discours, la libââââââârté! Or ce n'est pas une question de libââââââârté mais de SANTÉ PUBLIQUE! Venez me dire que ces gens ont compris la nuance!