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frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:14
Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN

Il s'agit d'une des nombreuses fausses déclarations de la controversée généticienne française Alexandra Henrion-Caude dans une entrevue devenue virale sur les réseaux sociaux.

L'entrevue dans laquelle la généticienne française Alexandra Henrion-Caude affirme que les vaccins contre la COVID-19 modifient l'ADN a été vue plus d'un million de fois.



Nicholas De Rosa (accéder à la page de l'auteur)

le 26 janvier 2021


Les vaccins de Moderna et Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 sont les premiers vaccins à base d’ARN à être mis sur le marché et suscitent depuis quelques mois des inquiétudes plus ou moins fondées sur leur sécurité. Parmi les plus récurrentes, on trouve des déclarations selon lesquelles ces vaccins sont en fait de la thérapie génique, capable de modifier à tout jamais les gènes des patients. Or, il s’agit d’une affirmation sans fondement scientifique.

Ce point de vue erroné selon lequel les vaccins à base d’ARN modifient l’ADN des patients a été évoqué à de nombreuses reprises ces derniers mois.

L'affirmation a été remise sur le tapis à la mi-janvier par la généticienne française Alexandra Henrion-Caude dans une entrevue d’une heure accordée à la webtélé d'extrême droite TV Libertés.

Divers extraits de cette entrevue ont été vus plus d’un million de fois, et l’un d’entre eux avait accumulé plus de 600 000 visionnements sur Facebook avant d’être supprimé la fin de semaine dernière

Ancienne directrice de recherche de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Mme Henrion-Caude "a pris des positions aux accents complotistes (Nouvelle fenêtre)" en ce qui concerne la COVID-19 depuis le début de la pandémie, selon le quotidien français Midi Libre.

La généticienne a déjà affirmé (Nouvelle fenêtre) que le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, était « probablement issu d’une manipulation génétique », une information qui a été démentie à plusieurs reprises. Elle a également dit que les masques favorisent la prolifération de bactéries en plus de provoquer des maux de tête et des problèmes de respiration, une autre fausse information.

Alexandra Henrion-Caude est d’ailleurs une intervenante dans le documentaire complotiste Hold-Up, et l’Inserm a publiquement pris ses distances avec elle (Nouvelle fenêtre) à l’automne.

La généticienne avance d’autres fausses informations dans cette vidéo virale et affirme entre autres que l’ADN supposément modifié par les vaccins pourrait se transmettre de génération en génération et que le vaccin contre la COVID-19 a provoqué l’émergence de nouveaux variants. Elle affirme aussi que celui-ci a provoqué des effets secondaires bien plus importants que prévu, frappant d'incapacité bon nombre d'Américains.
Plan large d'Alexandra Henrion-Caude sur le plateau de TV Libertés. L'animatrice est aussi dans l'image.


C’est quoi, un vaccin à ARN?

Le principe des vaccins est toujours le même : administrer un microbe à notre organisme afin d’induire une réaction immunitaire.

"Il existe une multitude de différents vaccins classiques. Pour le virus [de l']influenza, on peut prendre des extraits de protéines de virus pour induire une réponse immunitaire. Il existe des versions avec des virus atténués, aucunement dangereux lorsqu’ils sont administrés, et il existe des versions avec des virus activés, par exemple", explique le virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM, Benoit Barbeau.

Cette exposition aux protéines d’un virus permet ensuite à notre organisme de reconnaître et de combattre le « vrai » agent infectieux avec les anticorps et les cellules immunitaires que le vaccin lui aura permis de développer.

Les vaccins à ARN messager fonctionnent différemment parce qu’ils ne contiennent aucune protéine de virus; ils contiennent plutôt du matériel génétique (ARN) qui entre dans des cellules et les incite à produire les protéines requises. Dans le cas de la COVID-19, il s’agit de protéines de spicule, ces pointes rouges que l'on voit habituellement sur les images de la molécule du SRAS-CoV-2.
Une molécule du SRAS-CoV-2.

Les protéines de spicule sont les pointes rouges que l'on voit sur cette illustration de la molécule du SRAS-CoV-2.

"Comme on n’utilise pas de matériel biologique, l’avantage de la technologie ARN, c’est qu’elle permet aux fabricants de vaccins de rapidement changer leur protocole et d’arriver avec un ARN plus représentatif de nouveaux variants qui pourraient être résistants à la formule vaccinale actuelle. Ils sont capables de se retourner sur eux-mêmes avec une nouvelle formulation en dedans de quelques semaines", fait savoir Benoit Barbeau.

Pourquoi n’est-ce pas de la thérapie génique?

Les vaccins à ARN messager ne sont pas de la thérapie génique, simplement parce que le matériel génétique qu’ils envoient disparaît assez rapidement et n’a pas la capacité de s’intégrer au génome d’un patient, qui est pour sa part composé d’ADN. Nos cellules ont d’ailleurs la capacité de distinguer l’ADN de l’ARN.

"Ce qui est important de savoir est que ces ARN-là vont rapidement être dégradés. Ils ne seront donc plus présents après quelques jours, au plus, mais cela n’empêche pas le fait que vous aurez eu le temps d’être exposés à la protéine, qui est l’élément clé pour induire cette réponse immunitaire", détaille Benoit Barbeau.

La thérapie génique permet quant à elle d’intégrer du nouveau matériel génétique à des cellules de façon durable, pour compenser un dysfonctionnement. Une thérapie génique expérimentale pour guérir l’hémophilie, qui consiste à injecter un gène essentiel à la coagulation, a par exemple donné des résultats prometteurs (Nouvelle fenêtre) l’an dernier.

C’est pour cette même raison que l’ARN injecté dans le cadre du vaccin contre la COVID-19 ne peut pas se transmettre de génération en génération, contrairement à ce que spécule Mme Henrion-Caude dans la vidéo virale.

"Ce processus nécessiterait que l’ARN traverse le placenta et qu’il se retrouve par la suite dans les cellules du fœtus pour être intégré. C’est impossible", tranche Benoit Barbeau.

Le point de vue selon lequel les vaccins à ARN constituent de la thérapie génique a d’ailleurs été démenti (Nouvelle fenêtre) par plusieurs médias de vérification (Nouvelle fenêtre) ces derniers mois.

L’idée que les vaccins à ARN sont de la thérapie génique a été démentie à plusieurs reprises.

L’ARN, l’ADN et le VIH

Alexandra Henrion-Caude avance d’ailleurs dans la vidéo que les porteurs du VIH ont été "traités à part" dans les essais cliniques du vaccin Pfizer-BioNTech parce qu’ils auraient été la preuve vivante que l’ARN du vaccin peut se transformer en ADN.

C’est que les rétrovirus comme le VIH sont caractérisés par la présence de l’enzyme rétrotranscriptase, capable de transcrire leur information génétique ARN en ADN. La généticienne soutient que cela pourrait également se produire pour l’ARN contenu dans le vaccin contre la COVID-19.

Cet argument ne tient pas la route, d'après Benoit Barbeau, qui est d’ailleurs spécialisé dans l’étude du VIH.

"Pour que le VIH puisse être capable par son enzyme rétrotranscriptase de transformer l’ARN en ADN, il faudrait que les cellules qui reçoivent l’ARN soient celles qui sont infectées par le VIH. Les cellules qui vont s’accaparer l’ARN dans ce contexte-là ne sont pas nécessairement les mêmes, et il faut comprendre que le VIH, c’est très peu probable de toute façon qu’il occasionne ce phénomène parce qu’il peut juste transcrire son propre ARN", estime M. Barbeau.

"Si jamais quelqu’un est VIH positif, je pense qu’il peut être vacciné sans avoir peur d’une intégration d’ARN qui se transforme en ADN." Une citation de : Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM

Analyser les résultats de patients immunodéprimés est d’ailleurs un protocole standard en recherche médicale et n’est pas unique à celle sur les vaccins contre la COVID-19.

Est-ce que la technologie ARN est expérimentale?

Si Alexandra Henrion-Caude affirme dans la vidéo virale que le vaccin de Pfizer contre la COVID-19 n’est pas tout à fait de la thérapie génique parce que "la thérapie s’adresse à des gens malades", elle dit tout de même qu’une appellation plus exacte serait "vaccin génique expérimental".

"Je vous demande donc de vous mettre à produire une protéine de virus. Nous sommes dans l’expérimentation la plus totale, puisque nous ne connaissons pas tous les effets qu’il pourrait y avoir à court, moyen et long terme d’une telle expérimentation", avance-t-elle.

Benoit Barbeau estime que Mme Henrion-Caude dramatise le caractère expérimental des vaccins à ARN dans ses déclarations, et rappelle que la technologie est en développement depuis plus de deux décennies.

"Oui, c’est la première fois qu’on utilise ce type de vaccin pour un virus ou un agent infectieux, mais ça fait depuis les années 90 qu’il y a énormément de littérature et d’études qui ont été faites pour démontrer ses effets bénéfiques." Une citation de : Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l'UQAM

"Autre point important : on a des études en phases cliniques 1 et 2 qui ont roulé, qui impliquaient deux différentes entreprises qui proposent leur vaccin, et des phases cliniques 3. Et il y a bien sûr d’autres entreprises qui utilisent cette technologie qui sont à différents niveaux de phases cliniques. Donc il y a quand même une abondance de compagnies et d’études qui démontrent que ce vaccin a un effet bénéfique, est sécuritaire pour les personnes qui le reçoivent, et offre – du moins chez Moderna et Pfizer – une protection chez les personnes infectées qui développeront la maladie", souligne le virologue.

Désinformation sur les effets secondaires

Pour soutenir son argumentation selon laquelle le vaccin Pfizer-BioNTech aurait des effets toxiques sur le génome, Alexandra Henrion-Caude affirme dans l’entrevue à TV Libertés que 2,7 % des personnes vaccinées "se retrouvent parfaitement incapables de travailler et d’avoir leurs activités quotidiennes", et cite à l'appui de cette assertion un rapport du Centre de prévention et contrôle des maladies américain (CDC) (Nouvelle fenêtre).

"C’est-à;-dire beaucoup plus qu’un risque de la COVID", commente-t-elle.

Le problème, c’est que ce n’est pas du tout ce que dit ce rapport, qui présente des résultats d’un sondage qu’ont rempli 112 807 Américains vaccinés contre la COVID-19 sur une plateforme de suivi médical nommée V-Safe.

Extrait du rapport des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) auquel se réfère Mme Henrion-Caude dans l'entretien.


En examinant ce document, on constate en effet que 3150 signalements d’effets secondaires indésirables (health impact events) ont été effectués par les répondants du sondage sur V-Safe. On spécifie également que ces signalements pouvaient impliquer l’incapacité d'accomplir ses activités quotidiennes normales, l’incapacité de travailler ou [le recours à ] des soins par un médecin ou un professionnel de la santé. Et, bien sûr, 3150 signalements sur 112 807 personnes, c’est environ 2,7 %.

Par contre, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont expliqué à Reuters (Nouvelle fenêtre) qu’un répondant au sondage peut cocher plusieurs cases, et signaler plusieurs effets secondaires en même temps. Par exemple, une personne qui a dû consulter un médecin n’a probablement pas pu travailler ou accomplir ses tâches quotidiennes en raison de sa consultation. "3150 signalements ne représentent pas nécessairement 3150 personnes", a indiqué l'agence à Reuters.

De plus, ces effets secondaires sont temporaires : il n'est pas question ici de dommages irréversibles et de gens qui ne pourront plus jamais revenir au travail ou accomplir des tâches quotidiennes.

"Il n’y a jamais une absence complète d’effets secondaires lorsqu’on parle de vaccin, mais ils sont généralement légers et de courte durée, et demeurent toujours minimes par rapport aux éléments bénéfiques du vaccin", rappelle Benoit Barbeau.
Les vaccins et l’émergence de nouveaux variants du virus

Mme Henrion-Caude soutient dans son entrevue que la vaccination contre la COVID-19 a provoqué l'apparition de nouveaux variants du virus. "Est-ce que ce n’est pas ça qu’on a vu en Afrique du Sud, en Angleterre, et finalement, dans tous les pays qui ont vacciné? Chaque fois, on a le mot "variant" qui apparaît en même temps", dit-elle.

Cette corrélation est tout simplement fausse. Le variant britannique a été détecté pour la première fois en septembre (Nouvelle fenêtre), soit près de deux mois avant le début de la campagne vaccinale au Royaume-Uni. Le variant sud-africain a pour sa part été détecté en octobre, tandis que le variant brésilien est apparu en décembre, des semaines avant qu’un seul de ses citoyens n'ait été vacciné. Et des variants ne sont pas apparus dans tous les pays qui ont entamé leur campagne de vaccination.

La généticienne ajoute que la "faible immunité" conférée par la première dose du vaccin rend les gens "particulièrement vulnérables à l’infection" si l’on repousse trop l’administration de la deuxième dose. Elle cite un communiqué de presse de l’Académie de médecine française (Nouvelle fenêtre) qui, selon elle, "dit clairement que ça risque de provoquer l’émergence de nouveaux variants".

Ce qu'indique le communiqué n’est toutefois pas que repousser la deuxième dose permettrait au virus de muter et de résister au vaccin : il mentionne plutôt qu’avoir une population partiellement immunisée "constituera un terrain favorable pour sélectionner l’émergence d’un ou de plusieurs variants échappant à l’immunité induite par la vaccination".

En d’autres termes, l’Académie soutient qu’un éventuel variant résistant au vaccin pourrait se propager plus facilement parce que le vaccin ne s’y attaquerait pas. Elle ne dit pas que l’immunité partielle offerte par le vaccin serait à l’origine de ce variant, comme le suggère Mme Henrion-Caude.

"C’est spéculatif à savoir si après la première dose, vous allez avoir une réponse immunitaire suboptimale qui pourrait mener à la venue de variants résistants. La première dose confère une protection qui est non négligeable, de 30 % à 70 %, et cela suggère en fait qu’on devrait être dans une situation qui empêcherait la venue de variants", analyse Benoit Barbeau.

Pfizer-BioNTech et Moderna affirment pour l’instant que leurs vaccins sont efficaces contre les variants britannique et sud-africain, mais qu’ils pourraient offrir une protection amoindrie contre le variant sud-africain. Moderna a mentionné au New York Times (Nouvelle fenêtre) qu’une injection de rappel plus résistante au variant sud-africain est présentement en développement "par précaution".

Pfizer recommande d’administrer la deuxième dose du vaccin 21 jours après avoir reçu la première, tandis que l’OMS (Nouvelle fenêtre) et le gouvernement fédéral canadien recommandent de ne pas dépasser 42 jours d’écart (Nouvelle fenêtre). Québec vise pour sa part un maximum de 90 jours entre les deux doses.


Non, les vaccins à ARN messager ne modifient pas l’ADN

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1766046/decrypteurs-vaccin-arn-modifie-arn-pfizer-biontech-therapie-genique-alexandra-henrion-caude-vih-2-7-cdc

Modifié le samedi 10 juillet 2021 à 20:16

frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:21
Voici à peu près toute la désinformation qui circule sur le covid19 sur internet et qui a été contre vérifié par les décrypteurs:


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1685377/desinformation-covid-19-coronavirus-decrypteurs
equi-noxe
111 Canada
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:27
«  Didier Raoult favorable à la vaccination des soignants et des sujets à risque »


Ben coudonc.

( Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’idée )

;-)


https://cutt.ly/PmUzGS7
equi-noxe
111 Canada
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:31
Dur réveil pour plusieurs militants.es anti-mesures sanitaires qui se rendent compte que leurs contraventions sont valides.

Leurs leaders comme Stéphane Blais avaient pourtant assurer que les « tickets » n'avaient aucune valeur légale et que la « Fondation » s'occuperait de tout (Fondation qui a reçu près d'un million$ en don, absolument pour rien).

Espérons que ce désespoir est le début d'une prise de conscience vers le retour à la réalité.




https://www.facebook.com/camusxavier/posts/771956133480892

Modifié le samedi 10 juillet 2021 à 20:32

equi-noxe
111 Canada
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:35
Citation de "ungeduld"Citation de "equi-noxe"Dur réveil pour plusieurs militants.es anti-mesures sanitaires qui se rendent compte que leurs contraventions sont valides.

Leurs leaders comme Stéphane Blais avaient pourtant assurer que les « tickets » n'avaient aucune valeur légale et que la « Fondation » s'occuperait de tout (Fondation qui a reçu près d'un million$ en don, absolument pour rien).

Espérons que ce désespoir est le début d'une prise de conscience vers le retour à la réalité.




https://www.facebook.com/camusxavier/posts/771956133480892


La gang d'épais qui ont donné leur argent qui vont se rendre compte... qu'ils vont devoir payer leurs amendes! lol

Malheureusement, certains sont tellements atteints que je craigne que ça ne suffise pas pour les réveiller. Ils n'accepteront jamais de voir qu'ils se sont fait avoir. [/quote]

;-)
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:37
Citation de "ungeduld"Citation de "equi-noxe"Dur réveil pour plusieurs militants.es anti-mesures sanitaires qui se rendent compte que leurs contraventions sont valides.

Leurs leaders comme Stéphane Blais avaient pourtant assurer que les « tickets » n'avaient aucune valeur légale et que la « Fondation » s'occuperait de tout (Fondation qui a reçu près d'un million$ en don, absolument pour rien).

Espérons que ce désespoir est le début d'une prise de conscience vers le retour à la réalité.




https://www.facebook.com/camusxavier/posts/771956133480892


La gang d'épais qui ont donné leur argent qui vont se rendre compte... qu'ils vont devoir payer leurs amendes! lol

Malheureusement, certains sont tellements atteints que je craigne que ça ne suffise pas pour les réveiller. Ils n'accepteront jamais de voir qu'ils se sont fait avoir.




Quand tu crois, ni la réalité et ni la vérité n'a d'emprise sur toi, la croyance en ton monde alternatif est tout ce qui compte!
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:39
Citation de "ungeduld"
C'est tellement satisfaisant de croire que tu détiendrais une vérité cachée aux moutons, que tu ne vois pas que c'est toi le mouton.




Ces gens s'expulsent eux-mêmes de la réalité!
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:44
Un membre barré essaye de faire du spamming à ce que je peux voir lolll

Ça ne donnera rien, ce sont des faits et toute désinformation ne sera qu'un preuve de plus pour les faits!
equi-noxe
111 Canada
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:48
FAUSSES NOUVELLES

Le « Great Reset » n’est pas un complot pour contrôler le monde

« Cette initiative du Forum économique mondial pour repenser l’économie post-épidémique fait l'objet d'une importante campagne de désinformation.

Dénoncée par des figures complotistes et de l'extrême droite comme un plan de l’élite mondiale pour abolir la propriété privée et les frontières, mettre fin aux libertés individuelles et asservir l’humanité, la « Grande Réinitialisation » – ou « Great Reset », en anglais – est à nouveau devenue virale sur Twitter, lundi, surtout grâce à une vidéo vue des millions de fois dans laquelle le premier ministre Justin Trudeau évoque le concept.

Comme le note  le New York Times, il existe plusieurs variantes de cette interprétation complotiste du projet du Forum économique mondial (FEM), notamment que la pandémie de COVID-19 aurait été orchestrée par l’élite mondiale dans le but de faciliter cette Grande Réinitialisation, ou encore que la seule personne qui protégerait le monde de sa mise en œuvre est le président Donald Trump.

Or, la Grande Réinitialisation n’est pas un plan secret. C’est un projet dont parle ouvertement, depuis l’été, l’économiste allemand et fondateur du FEM, Klaus Schwab. C'est aussi le thème de la prochaine réunion annuelle du FEM à Davos, qui réunira des dirigeants gouvernementaux, des chefs d’entreprises et « un réseau mondial de participants présent dans 400 villes du monde entier » en mai 2021.»

/.../

https://cutt.ly/gmUxAe5
equi-noxe
111 Canada
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:51
Citation de "frisounet"Un membre barré essaye de faire du spamming à ce que je peux voir lolll

Ça ne donnera rien, ce sont des faits et toute désinformation ne sera qu'un preuve de plus pour les faits!


Affirmatif
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 20:51
Le discours antivaccin en temps de pandémie : comment y faire face?

Publié le samedi 5 décembre 2020 à 4 h 00 Mis à jour le 5 décembre 2020 à 8 h 20

La disponibilité imminente de vaccins contre la COVID-19 offre une nouvelle occasion aux groupes antivaccins de faire rayonner leurs messages, d’où l’importance de comprendre le phénomène pour savoir mieux y réagir.

Le récent sondage IPSOS/Radio-Canada sur les attentes des citoyens envers les vaccins contre la COVID-19 n'indique pas de chute importante du niveau de confiance de la population à leur égard. Mais il ne faut pas sous-estimer la longueur d'avance des groupes antivaccins sur les réseaux sociaux.

Un texte de Alexis De Lancer

Olivier Klein s’intéresse de près au phénomène de la désinformation sous l’angle de la psychologie sociale. L’avènement de la pandémie de COVID-19 a permis à ce professeur de l’Université libre de Bruxelles d’approfondir ses analyses. L’équipe des Décrypteurs l’a joint en Belgique pour avoir son point de vue sur l’influence des groupes antivaccins dans un contexte de crise sanitaire mondiale.
Tout d’abord, jusqu’à quel point doit-on se méfier des amalgames quand on explore la méfiance envers les vaccins?

On peut se dire "ce sont tous des conspirationnistes", mais en fait, pas du tout! L’hésitation vaccinale recouvre toute une série d’opinions.

Il y a des gens qui n’ont pas confiance envers un seul vaccin, mais qui ont confiance envers les autres. Il y a des gens qui doutent et qui sont disposés à se faire vacciner, mais qui ne sont toutefois pas totalement sûrs. Puis, il y en a qui sont radicalement opposés à tous les vaccins, et ceux-là sont une minorité, et parmi ceux-là, il y a les "hardcore" conspirationnistes et complotistes qui se structurent autour de cette idée-là.

À ça s’ajoutent des gens qui sont opposés aux vaccins dans le cadre de croyances beaucoup plus larges. Par exemple, il y a des mouvements de médecine douce pour qui l’opposition à la vaccination est un élément parmi d'autres de leur discours.

"Vous avez donc toute une galaxie de gens qui ne voudront pas se faire vacciner pour des raisons très différentes. Donc, ça demande aussi d’avoir des approches assez différentes vis-à-vis d’eux."
Olivier Klein, professeur de psychologie, Université libre de Bruxelles.

Le psychologue Olivier Klein en entrevue avec l'équipe des Décrypteurs. Spécialisé en psychologie sociale, M. Klein s'intéresse de près à la pensée conspirationniste.

En particulier, quelque chose de très dangereux à mon avis, c’est de se dire : "Tous ces gens sont des antivaccins".

À la limite, ça ne fait pas partie de l'identité de ceux qui hésitent, ce n’est pas quelque chose qui est constitutif de leur identité. Leur coller cette étiquette sur le dos, pour moi, c’est la meilleure façon de cristalliser cette identité et donc de favoriser une plus grande résistance aux vaccins.

En résumé, les raisons pour lesquelles les gens hésitent ne sont pas du tout les mêmes que celles de ceux qui sont contre les vaccins.
Qu’est-ce qui fait que certaines personnes adhèrent aux groupes conspirationnistes antivaccins?

D’abord, il y a une perte de confiance envers toute une série de repères d’informations et cette perte de confiance elle s’est aussi construite par l’affiliation à ces groupes.

Dans ces mouvements-là, ça part d’une vision du monde qui peut être tout à fait légitime : qu’on vit dans un monde trop technologique et que nous sommes trop éloignés de la nature. On va alors socialiser avec des groupes qui partagent ces croyances et cette vision du monde et ça fait en sorte que ces personnes sont progressivement exposées à des théories de plus en plus radicales.

Pour moi, il y a un double mouvement, d’abord de socialisation dans un groupe qui va donner du sens et du réconfort face à une pandémie qui fait que nous sommes davantage isolés et qui transforme nos relations sociales. Ensuite, ça permet de comprendre ce qui se passe.

Les tenants de ces discours offrent une explication sur tout ce qui est en train d’arriver, qui est très simple et dans laquelle le vaccin est un élément parmi d’autres, mais qui résonne avec des idées préexistantes : le rapport à la nature, l’idée que l’État veut nous contrôler, etc.

Donc, le complotisme, il se greffe à des idées qui étaient déjà présentes avant, mais en offrant en prime une appartenance sociale et une valorisation à travers les relations à autrui.
Et à tout ça s’ajoute aussi une méfiance envers les élites et les autorités gouvernementales et sanitaires, non?

Oui, c’est la base du complotisme. Le complotisme consiste à organiser la société entre les élites et les autres qui sont soit des moutons, soit des gens éclairés qui ont découvert la vérité.

Tout part de ce manque de confiance qui va ensuite être renforcé par le complotisme, qui vous permet d'interpréter le discours des autorités selon cette grille de lecture, et donc ça vient renforcer la méfiance vis-à-vis des institutions.
Comment doit-on répondre au mouvement antivaccin? Qu’est-ce que la psychologie sociale nous offre comme outils pour tenter de convaincre les opposants aux vaccins du bien-fondé de cette mesure sanitaire?

Je suis assez pessimiste. Je pense qu’on a relativement peu de chances de faire changer d’avis ces personnes-là. Les personnes auprès desquelles on peut agir, ce sont les personnes qui sont un peu en marge, qui doutent encore, qui hésitent.

Avec ces personnes-là, il y a moyen de discuter, il y’a moyen d’apporter des informations, il y’a moyen de faire du "fact checking".

Ce qui est très important avec les gens qui doutent, c’est vraiment de maintenir le dialogue, parce que ce qui va susciter l’adhésion à ces mouvements complotistes, c’est le sentiment qu’on est sur des planètes différentes.

À partir du moment où on vous stigmatise, où on n’écoute pas les mécanismes psychologiques à la source de ces croyances, on ne fait pas preuve d’empathie. À ce moment-là, les gens vont trouver dans ce genre de communautés ce à quoi vous ne pouvez plus répondre.

Il faut donc rester dans le même groupe, et se dire "on parle de la même chose, on a les mêmes références" et dire : "Je comprends que tu doutes". Et pour le vaccin, c’est normal de douter. Je trouve pour l’instant tout à fait sain d’avoir des doutes sur les effets secondaires.

Je pense qu’il faut reconnaître qu’un risque existe, ça permet de créer un dialogue et puis de voir si ça vaut la peine de courir ce risque par rapport au risque sans doute bien plus important de la non-vaccination. Donc, si on arrive à garder le contact, il y a moyen de discuter.

On constate aussi, bien souvent, que les personnes qui adhèrent aux discours antivaccins croient en parallèle à d’autres théories du complot, n’est-ce pas?

Oui, c’est bien connu : le meilleur prédicteur d’un complot, c’est la croyance à un autre complot. Les complotistes, par définition, ne font pas confiance aux élites et à peu près toutes les théories du complot remettent en cause le discours des élites, alors forcément, ils ont tendance à croire à toute une série de théories différentes.

"Plutôt que de vouloir faire changer d’idée les antivaccins purs et durs, ce qu’il faut faire, c’est limiter la diffusion de la désinformation."
Olivier Klein, professeur de psychologie, Université libre de Bruxelles.

Quelle est la recette du succès du discours antivaccin auprès de certaines personnes?

Un premier élément est que ceux qui le tiennent se mettent à la hauteur de la personne à qui ils parlent. Ils ne se présentent pas comme les gens qui savent tout et qui vont dire quelle est la vérité, c’est souvent beaucoup plus subtil que ça. Ils vont se mettre à votre hauteur et dire : "Voici une série de faits, tu peux te faire ton opinion par toi-même."

Donc, ils vont valoriser la personne et son esprit critique et en fait, c’est de la manipulation pure et simple. La meilleure façon de manipuler quelqu’un, c’est de lui faire croire qu’il est libre.

On va leur donner toute une série d’informations et alors les personnes se sentent valorisées et vont adhérer à la conclusion qui découle presque mécaniquement des faits qui sont présentés et ça entraîne la conviction, car c’est vous-même qui déduisez quelque chose à partir d’informations tout à fait librement. C'est comme ça qu’on est convaincu.

Quand l’État vous dit : "Le vaccin c’est bien, il n’y a pas de risques" , on se sent un peu dépossédé, on doit le croire sur parole, alors que le complotiste vous dit : "Tirez votre propre conclusion vous-même", vous vous sentez illuminé, investi d’un savoir extraordinaire.

Dans une situation de vulnérabilité comme une pandémie, ça permet de se sentir connecté avec toute une communauté, et donc vous sentez que vous faites partie d’un groupe, d’une collectivité qui vous aide à construire cette vision du monde.

Guerre asymétrique sur les réseaux sociaux

Une étude publiée en mai dernier dans la revue Nature montrait à quel point les groupes antivaccins avaient eu une plus grande influence sur Facebook que les groupes provaccins lors de l'importante l'éclosion de rougeole en 2019. Mieux réseautés, plus actifs, plus efficaces, leur message parvenait à pénétrer plus aisément des espaces dits "neutres" face à la question de la vaccination.

Se montrant consciente du problème, l'entreprise Facebook a d'ailleurs annoncé cette semaine qu'elle supprimerait de ses plateformes "les fausses allégations concernant les vaccins contre la COVID-19 qui auront été démenties par les experts de la santé publique".

En France, seuls 54 % des personnes sondées comptent se faire vacciner contre la COVID-19, selon un récent sondage. Face à la forte présence du mouvement antivaccin sur les réseaux sociaux, plusieurs citoyens provaccins ont décidé d'offrir une riposte. Leur objectif n'est pas nécessairement de convaincre les opposants à la vaccination, mais plutôt d'offrir un "contrepoids" avec des réponses "faciles et scientifiquement sourcées", ont-ils affirmé au quotidien Ouest-France.

Le journaliste scientifique Jean-François Cliche est aussi d'avis que les discours provaccin et antivaccin se livrent une guerre inégale sur les réseaux sociaux.

"C’est un peu comme si les grandes organisations sanitaires étaient une grande armée napoléonienne qui est très bonne pour remporter des batailles sur un grand champ de bataille ouvert où les deux armées peuvent se voir, sauf que les groupes antivaccins s’adonnent davantage à une guérilla. [...] Ce n’est pas pour rien que les groupes antivaccins évitent d’habitude les débats publics avec des vrais experts, et quand ils le font, ça ne se passe vraiment pas bien pour eux."
Jean-François Cliche, journaliste scientifique


https://ici.radio-canada.ca/decrypteurs/verifications/document/nouvelles/article/1754403/discours-antivaccin-pandemie-decrypteurs-klein-cliche
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 21:00
Vaccination : quand la peur et la désinformation sèment le doute



https://ici.tou.tv/decrypteurs/S02E23?lectureauto=1
equi-noxe
111 Canada
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 21:00
Moutonne!

;-)
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 21:06
J'Invite tous ceux qui ont des faits afin de combattre la désinformation à les mettre dans ce billet!

Attendez-vous à ce que les désinformateurs ruent dans les brancards et fassent tout pour spammer le billet; cliquer sur ABUS si c'est le cas!

Modifié le samedi 10 juillet 2021 à 21:07

jeff_the_diseased_lung
52 Boisbriand
Abus Citer Posté le samedi 10 juillet 2021 à 21:06
Citation de "equi-noxe"Moutonne!

;-)


C'est comme ça qu'ils nous appellent, j'irais plus pour oiseaux migrateurs, car il le fait par instinct. Eux sont plus mouton, car ils suivent quelqu'un qui ne connaissent pas très bien mais ils le font confiance pareille!