Berthe Weill Galeriste de l’avant-garde parisienne

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jeff_the_diseased_lung 53 Boisbriand	Abus Citer Posté le jeudi 26 juin 2025 à 20:34
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	CitationBerthe Weill… Son nom ne vous dit rien? Et pourtant! Cette marchande d’art au flair incroyable a influencé le destin de l’art moderne. Ce fut la première à vendre un Picasso, à exposer Matisse, Derain, van Dongen, et à montrer les œuvres de Diego Rivera en France. Elle reste aussi la seule galeriste à avoir organisé une exposition individuelle de Modigliani du vivant de l’artiste. Transportez-vous dans le Paris de la Belle Époque, à la rencontre de cette femme pionnière et à la découverte d’une centaine de peintures et de sculptures exceptionnelles. https://www.mbam.qc.ca/fr/campagne-berthe-weill À propos de Berthe Weill CitationEsther Berthe Weill naît à Paris, en 1865, dans une famille juive alsacienne de condition modeste. Vers 1880, elle devient l’apprentie d’un marchand d’estampes, Salvator (Saul) Mayer, auprès de qui elle s’initie au commerce des œuvres d’art. Sa personnalité haute en couleur, caractérisée par un humour décapant et une vive répartie, attire l’attention des artistes et des clients. En 1901, à 36 ans, Weill fonde sa propre galerie au 25, rue Victor-Massé. Esprit inventif, audacieux et original, elle suit implacablement son instinct sans fléchir devant les préjugés et les ressources financières supérieures des autres marchands d’art. Quand l’espace vient à manquer, elle accroche les toiles à des cordes à linge tendues sur les murs, un mode d’installation qui deviendra l’une des marques de commerce de sa galerie. Refusant haut et fort d’exploiter financièrement les artistes, Weill rompt avec des pratiques commerciales abusives, comme les contrats d’exclusivité, la spéculation et la manipulation des prix, alors monnaie courante chez les marchands d’art. L’inflexibilité de ses principes éthiques, conjuguée à son manque de capitaux, la mènera inévitablement à sa ruine. Elle réussit néanmoins à garder sa galerie ouverte jusqu’en 1941, bravant la montée de l’antisémitisme qui précède l&rsquocupation de la France par l’Allemagne. En 1933, Weill publie ses mémoires sous un titre percutant, Pan! Dans l’œil!. Il s’agit, à notre connaissance, des premiers mémoires jamais rédigés par un marchand d’art. À sa mort en 1951, Berthe Weill aura fait la promotion de plus de 300 artistes, dont un grand nombre de femmes et d’artistes en début de parcours. Elle aura tenu des centaines d’expositions jusqu’à la fermeture définitive de sa galerie en 1941. Du 10 mai au 7 septembre 2025 au Musée des beaux-arts de Montréal.
equi-noxe 97 Iqaluit	Abus Citer Posté le jeudi 26 juin 2025 à 20:44
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Merci. Dans le même esprit, Niki de Saint-Phalle au Mnbaq jusqu’en janvier 2026. https://www.mnbaq.org/programmation/expositions/niki-de-saint-phalle