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le québec idéalise la grece

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kruschevv
55 Montréal
Abus Citer Posté le jeudi 6 mai 2010 à 18:21
alors que les quebecois braillent a tour de bras au sujet du nouveau budget, la grece coule a pique. pourquoi? simplement parce que la grece a fait ce que les quebecois demande au quebec de faire

par exemple, pour se faire elire, les politiciens impose presque pas mais donne plein de service. on monte les salaires mais les evasions fiscale sont monnaie courante. finalament, la grece vie au dessus de ses moyens et maintenant, elle doit en payer le prix

et au quebec, une majorite de personnes revent de la meme chose: tout avoir et ne rien donner. si on les ecoutaient, il arriverait la meme chose qu'en grece et la prochaine generation devra payer pour.

si vous avez envie de vivre a credit et que vos enfants en fasse les frais, moi non. nos grand parent et nos parent l'ont fait et on commence a se rendre compte que ca ne peut pas durer eternellement.

faut se responsabiliser et se prendre en main au lieu de jouer les enfants gates et si vous vous trouvez malchanceux, je peux vous nommer des dizaines de pays ou les gens vendrait leur ames pour alors 10% ce que vous avez.



h_sherlock
58 Montréal
Abus Citer Posté le vendredi 7 mai 2010 à 00:24

L'intérêt d'un parti politique est toujours de gagner ou conserver un maximum de sièges aux prochaines élections.

L'intérêt d'un chef de parti est de gagner ou conserver le support des députés élus mais aussi celui des membres de la base. Cela limite un peu le programme et les décisions qu'il peut librement prendre. De même pour les ministres et ministrables.

L'intérêt des simple députés est de continuer d'évoluer en politique avec assez de votes et de financement pour être réélu et gagner le droit à une généreuse pension. Ce serait très chiant d'investir autant de temps, d'argent et de sacrifices pour se faire élire une première fois et donner un bon service, puis tomber aux prochaines élections à cause que le chef prend des décisions trop impopulaires.

L'intérêt de ceux qui financent les partis politiques est d'avoir une écoute attentive à ce qu'ils perçoivent eux comme étant nécessaire à l'intérêt économique du pays. C'est à dire tout ce que est "bon" ou "pas trop mauvais" pour les affaires en fonction des plans qu'ils ont à court, moyen et long terme. En règle générale, ils veulent quand même le bien du pays et favoriser la croissance économique dans un climat sociale conforme aux intérêts de la grande entreprise. Mais en cas de crise, ils vont toujours préférer un programme qui minimise les risques immédiats pour eux, car nos intérêts à moyen termes sont sans objets s'ils ne survivent pas au prochain rapport annuel.

L'intérêt des électeurs est de minimiser les changements brusques ou radicaux qui viennent significativement modifié le budget mensuel. Aucun problème à accepter des bonbons électoraux qui ajoutent quelques dollars dans leurs poches, même si c'est juste $5 par mois de plus pour eux mais que ça coute $300 millions à l'état. Pas la moindre tolérance à ce qui hausse leurs dépenses ou coupent leurs revenus. Ils se foutent un peu de ce qui se passent en autant que la "variation" du niveau de vie ou l'impact sur le budget actuel est faible dans un sens ou un autre. L'intérêt commun à moyen ou long terme, rien à foutre ; c'est le prochain fin de mois qui compte.

Depuis le milieu des années 1980, la croissance de l'économie mondiale est devenu moins rapides avec l'épuisement des ressources naturelles, le choc énergétique, et une économie qui est passé aux services, aussi rentable mais plus volatile. Il y a eu la crise pétrolière, des poussés inflationnistes et des taux d'intérêts exorbitant. C'était un simple réajustement de l'économie. À ce moment là, il aurait possible et facile à un état de hausser temporairement les impôts et couper temporairement les dépenses, pour se serrer la ceinture ce qu'il faut pour éviter l'explosion de la dette. Après 5 ou 6 ans, la nouvelle prospérité économique aurait été suffisante pour remettre le niveau de vie à ce qu'il était avant, voir même continuer une forte croissance.

Mais tous les pays démocratiques ou presque ont fait la même erreur. Au lieu d'avoir hausser les revenus et couper les dépenses comme il le fallait, ils ont TOUS couper la poire en deux pour "minimiser" l'impact sur le budget mensuel des électeurs. Oui, on coupait les dépenses et haussait les taxes, mais juste ce qu'il fallait pour "contenir le déficit" et préserver la cote de crédit. Comme la carte de crédit était presque vide, on pouvait bien la remplir peu à peu et faire payer les générations suivantes, en espérant qu'eux connaitraient miraculeusement un boom économique comme il s'en était déjà produit dans le passé. Soyez élu maintenant, et payer demain.

Depuis le milieu des années 1990... on voit les conséquences de toujours avoir agit trop peu et trop tard. À force de petites coupures, on a finit par tout couper. À force de petites hausses, on a finit par égorger le peuple. Ce qui aurait pu se régler en 5 ans si un parti avait agit en 1980 pour l'intérêt à moyen et long terme, au lieu d'agir en fonctions des sondages précédant les élections, on aurait pu s'éviter 20 ans de déficits et 10 ans de politique de famine.

Se serrer la ceinture ? C'est toujours mieux le faire par choix, au moment où on a encore le choix, et en prévision du retour des beaux jours, que d'attendre que la carte de crédit soit refusée et se retrouver incapable de payer même l'essentiel. Pas drôle de serrer la ceinture parce que tu as tellement maigrit que tes pantalons tombent à terre si tu perces pas des trous supplémentaires.

On en est pas là bien sur.
Mais il y a des pays qui s'y dirigent tout droit... faillite de pays industrialisés.

Ce qui pourrait avoir un effet domino.















winnyy
60 St-lin
Abus Citer Posté le vendredi 7 mai 2010 à 06:13
surconsommation
endettement


http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/1545/Repenser_notre_avenir__E9conomique.html

http://www.finance-banque.com/Les-pays-riches-en-faillite.html

http://news.abidjan.net/h/356367.html?n=356367

http://www.tdg.ch/dubai-abri-faillite-grand-frere-abou-dhabi-2009-11-27

Winnyy
dr-watson
58 Montréal
Abus Citer Posté le vendredi 7 mai 2010 à 06:40

On peut toujours faire confiance aux états et aux peuples pour réagir et prendre les décisions qui s'imposeront quand le moment sera venu.

On attend toujours qu'il soit presque trop tard pour agir mais on le fait toujours quand on a plus le choix de changer des choses ; quand l'ensemble du peuple est convaincu de la nécessité de changement ou quand les riches et puissant commencent à avoir peur des conséquences possibles de l'inaction.

Pour régler le problème d'endettement, endettons tout le monde jusqu'à ce que la faillite soit inévitable.

Pour régler le problème de la surconsommation, consommons toutes les ressources jusqu'à ce que les dépotoirs deviennent les mines de demain.

Dans le fond, il suffit d'attendre et l'humanité évolue tôt ou tard. Mais pour une fois dans l'histoire, ça serait bien que ce soit par choix et non par obligation suite au chaos.