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fanala 60 Blainville |
Abus Citer Posté le lundi 13 octobre 2025 à 19:59 |
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Mes connaissances en politique ne sont pas très élevées. J'entends que les É-U ont accepté que le Qatar ait une base (militaire ?) en Idaho. C'est donc "son" allié. Je constate que l'Idaho a une frontière avec le Canada. Je n'aime pas les jokes de l'autre avec son 51è État.
Quelle relation a le Canada avec le Qatar ? Est-ce une bonne relation ? |
marinero 87 Montréal |
Abus Citer Posté le lundi 13 octobre 2025 à 20:32 |
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Comme vous, je n'ai pas de véritables connaissances du Qatar. Selon ce que je lis, c'est un petit pays plutôt désertique, très riche en pétrole. Le Qatar a une superficie de 11 586 km². Le Québec en a une de 1 542 056 km². |
jeff_the_diseased_lung 54 Boisbriand |
Abus Citer Posté le lundi 13 octobre 2025 à 21:17 |
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C'est aussi le même pays qui a donné à Trump un avion. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2164401/trump-avion-luxe-qatar-cadeau |
fanaison 86 Saint-Jean-sur-Richelieu |
Abus Citer Posté le lundi 13 octobre 2025 à 21:19 |
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Ce que j'ai compris c'est que Idaho est un quartier de la ville. Du Quatar. |
coffee_man3 115 Montréal |
Abus Citer Posté le lundi 13 octobre 2025 à 21:51 |
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La relation entre le Canada et le Qatar est généralement considérée comme bonne et se développe dans plusieurs domaines. Voici un aperçu de cette relation : 1. Relations diplomatiques et politiques Relations établies : Les deux pays entretiennent des relations diplomatiques ininterrompues depuis 1974, soit plus de 50 ans. Dialogue accru : Ils ont récemment signé un protocole d'entente pour accroître leur dialogue politique et renforcer les liens institutionnels. Partenariat : Le Qatar est considéré par le Canada comme un partenaire important en matière de sécurité et un acteur diplomatique constructif au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Forums multilatéraux : Ils collaborent étroitement au sein de divers forums multilatéraux pour aborder des défis mondiaux. 2. Coopération en matière de sécurité et de défense Accord de coopération en matière de défense : Le Canada et le Qatar ont signé un accord de coopération en matière de défense en 2021. Lutte contre le terrorisme : Des membres des Forces armées canadiennes sont présents au Qatar dans le cadre d'opérations multinationales de lutte contre le terrorisme (Opération FOUNDATION et Opération IMPACT) dans la région. Stabilité régionale : Les deux pays partagent un engagement à soutenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient. 3. Relations économiques et commerciales Essor : Les relations économiques et d'investissement sont un domaine clé, et elles se sont épanouies. Le Qatar est l'un des plus grands exportateurs de gaz naturel liquéfié au monde. Investissements et commerce : Il y a des opportunités pour les entreprises canadiennes, notamment dans les secteurs de l'infrastructure et de la diversification économique du Qatar (Vision nationale 2030). Facilitation : L'existence d'une ambassade canadienne au Qatar (ouverte en 2012) et de vols directs entre Montréal et Doha facilitent les échanges. En résumé, la relation est positive, stratégique, et multidimensionnelle, couvrant la diplomatie, l'économie et la sécurité. Le Qatar est un allié clé dans la région du Golfe, même si le Canada et les É-U ont des relations indépendantes avec lui. Quant à l'information que vous avez lue sur le Qatar et l'Idaho, c'est l'un des nombreux exemples du Qatar qui, en tant que petit État riche, établit des liens stratégiques forts avec des alliés majeurs comme les États-Unis, ce qui inclut la présence de bases militaires américaines sur son propre territoire (comme la base aérienne d'Al Udeid, qui est cruciale pour les opérations américaines au Moyen-Orient) et des investissements ou partenariats sur le sol américain. Cela renforce son rôle en tant qu'acteur de sécurité régional. Le fait que l'Idaho ait une frontière avec le Canada n'a pas de conséquence directe sur la relation Canada-Qatar. La crainte et la possibilité de « court-circuiter » les relations ne se situeraient pas directement sur la relation Canada-Qatar, mais plutôt sur la relation Canada-É-U elle-même, ce qui pourrait avoir des conséquences indirectes sur le partenariat Canada-Qatar. Voici une analyse de ces enjeux : 1. La crainte principale : le protectionnisme économique et la relation bilatérale (Canada - É-U) La principale source de crainte pour le Canada n'est pas tant le Qatar, mais l'approche de Donald Trump qui favorise une politique dite « America First » (l'Amérique d'abord), souvent caractérisée par : Menaces de tarifs douaniers : Il y a un risque constant de voir Donald Trump imposer des droits de douane importants (par exemple, 25 % sur tous les produits importés) pour forcer des négociations commerciales jugées plus favorables aux É-U. Ceci affecterait gravement l'économie canadienne, fortement intégrée à celle des É-U. Remise en cause des accords : L'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) pourrait être remis en question ou menacé d'être aboli (via une « clause crépusculaire » ou sunset clause), créant une grande incertitude. Approche transactionnelle : Donald Trump voit souvent les alliances comme des transactions. Le Canada pourrait être contraint de faire des concessions sur divers dossiers (défense, taxes, minéraux critiques) pour éviter des sanctions économiques. 2. Le risque de court-circuitage des relations (Canada - Qatar) Donald Trump pourrait-il « court-circuiter » le Canada concernant le Qatar ? Oui, mais indirectement. Lien direct É-U-Qatar renforcé : Les É-U sont un allié de sécurité majeur pour le Qatar (la base d'Al Udeid au Qatar est cruciale pour les opérations américaines). Donald Trump a historiquement montré une volonté de renforcer ces liens stratégiques pour servir les intérêts de sécurité américains. Priorité américaine : Si un enjeu international majeur au Moyen-Orient survenait, Donald Trump pourrait privilégier une coordination directe et exclusive avec le Qatar (et peut-être d'autres partenaires régionaux) sans nécessairement inclure le Canada dans les discussions de haut niveau, même si les deux pays ont un accord de coopération en matière de défense. L'approche de Donald Trump est souvent de court-circuiter les diplomaties traditionnelles et les institutions multilatérales au profit d'une négociation bilatérale. La relation Canada-Qatar reste autonome : Le Canada a sa propre ambassade à Doha et des intérêts distincts (commerce, développement international, présence militaire dans la région). La relation Canada-Qatar existera toujours, mais son poids dans les grandes stratégies de sécurité pourrait être éclipsé par la relation É-U-Qatar si Washington décidait de prendre une position dominante et de minimiser le rôle des autres alliés. Conclusion La « crainte » pour le Canada est d'abord de nature économique et bilatérale (avec les É-U). Quant à la relation Canada-Qatar, elle est moins menacée de rupture que de marginalisation. Le Canada devra continuer de cultiver activement ses partenariats (y compris celui avec le Qatar) et de participer aux efforts de défense multinationaux pour maintenir sa pertinence sur la scène mondiale face à une politique américaine plus unilatérale. |