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amamelisse
102 Wonderland
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 13:15
Citation de "frisounet"

Vous avez juste à exprimer des idées différentes et le diagnostic de maladie mentale refait surface assez rapidement de la part des intolérants; c'est leur façon de dire qu'ils ne discuteront pas de l'idée mais de la personne qui l'exprime, préférant évacuer toute réflexion de ce qui sort de leur cadre mental...


Je fais tout ce que je peux pour ne pas user de sophismes et l'attaque contre la personne est un sophisme. Évidemment il en résulte que je demande la même chose aux autres: pas de sophisme.

Quand on sait ce que sont les sophismes, les arguments de ceux qui en usent sont facilement discréditables.
frisounet
58 Québec
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 13:22
Citation de "amamelisse"
Je fais tout ce que je peux pour ne pas user de sophismes et l'attaque contre la personne est un sophisme. Évidemment il en résulte que je demande la même chose aux autres: pas de sophisme.

Quand on sait ce que sont les sophismes, les arguments de ceux qui en usent sont facilement discréditables.




En effet!

Cependant, si vous prenez cela comme des arguments qui n'en sont pas en réalité, vous donnez peut-être du crédit à ce qui n'en a pas...

Toutefois, réaliser ce que l'autre dit et n'as pas de réel impact ne devrait pas empêcher de continuer à exprimer la différence, ils ne s'en occupent même pas!
amamelisse
102 Wonderland
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 13:24
-Un Québécois sur cinq sera touché par la maladie mentale au cours de sa vie. À Montréal, 2% de la population adulte souffre de troubles graves et de longue durée et de 29% auront une dépression majeure ou des troubles anxieux ou encore des troubles liés à l'usage de drogues ou d'alcool.

-Les maladies mentales les plus courantes sont la dépression (10% à 15% des gens en souffrent au cours de leur vie), les troubles anxieux et les psychoses.

-D’ici 2020, la dépression se classera au deuxième rang des principales causes d’incapacité à l’échelle mondiale, juste derrière les maladies cardiaques.

-Seulement 30 pour cent des gens faisant une dépression cherchent de l’aide, en partie en raison de la stigmatisation entourant toujours la maladie mentale et en partie parce qu’ils ignorent tout simplement qu’ils font une dépression.

http://www.iusmm.ca/hopital/sante-mentale/en-chiffres.html
rataplan89
40 Ayer's Cliff
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 13:47
Ce sujet m'interpelle puisque je suis TDAH.

J'ai fais des recherches et suivant celles-ci, c'est uniquement transmis par le père et sa durer de vie est jusqu'à l'age de 40-45 ans.
ceci
40 Québec
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 14:00
Quand je lis ces gens systématiquement victimes de tout et de rien, si c'est pas symptomatique, je me demande bien c'est quoi.

J'ai un discours très différent de la masse en général et me suis souvent fait dire que j'étais étrange, bizarre, différent (mais de la bonne façon, ah d'accord bizarre de la bonne façon). Pourtant, et à répétition, je ne suis pas diagnosticable.

Je suis très sceptique qu'il suffit d'avoir des idées/opinions différents pour obtenir un diagnostique. Cet argument ne tient pas du tout la route selon moi.
amamelisse
102 Wonderland
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 14:39
Citation de "miss_anthrope_v2.0"Moi, il y a un trouble psychologique qui me semble être très sous-diagnostiqué dans la population, et c'est celui de codépendant(e). Même s'il n'est pas dans le DSM, c'est un problème qui existe vraiment et j'en ai moi-même subi les conséquences en ayant une mère codépendante, qui ne pouvait pas exister si personne n'avait besoin d'elle.

Et pourquoi c'est sous-diagnostiqué? Parce que ça paraît bien. Quelqu'un d'hyper serviable, qui sacrifie complètement sa vie pour un proche, c'est-tu pas beau? Une sainte! Mais oui, si tu grandis dans une famille instable où tes propres besoins et émotions ne comptent pas, où t'apprends très tôt à être le parent de tes propres parents pour qu'il y ait un peu d'ordre dans le maison, c'est ce que tu deviens. T'es comme la personne en charge, le sauveur chaque fois que la merde arrive. Et une chance que t'es là!

Les enfants d'un parent alcoolique ou atteint de trouble de personnalité ou maladie mentale finissent par être comme ça. Ils n'ont pas eu une enfance normale et ne se sont pas développés normalement sur le plan psycho-affectif. Et ils passent le reste de leur vie à côtoyer des personnes qui ont besoin d'aide, d'une manière ou d'une autre. Et ce qui est triste, c'est qu'ils ne sont souvent jamais traités, parce qu'ils ne reconnaissent pas qu'ils ont un problème, qu'ils ne vivent que pour les autres.


...Et ça vient souvent avec du chantage affectif.


Quand on a digéré et compris ça, on peut apprendre à dire non et ne pas s'en laisser imposer. Mais il faut d'abord se construire une bonne estime de soi et ça ne se fait pas en une fin de semaine.


winnyy
59 St-lin
Abus Citer Posté le mardi 18 avril 2017 à 18:29
Citation de "amamelisse"Citation de "miss_anthrope_v2.0"Moi, il y a un trouble psychologique qui me semble être très sous-diagnostiqué dans la population, et c'est celui de codépendant(e). Même s'il n'est pas dans le DSM, c'est un problème qui existe vraiment et j'en ai moi-même subi les conséquences en ayant une mère codépendante, qui ne pouvait pas exister si personne n'avait besoin d'elle.

Et pourquoi c'est sous-diagnostiqué? Parce que ça paraît bien. Quelqu'un d'hyper serviable, qui sacrifie complètement sa vie pour un proche, c'est-tu pas beau? Une sainte! Mais oui, si tu grandis dans une famille instable où tes propres besoins et émotions ne comptent pas, où t'apprends très tôt à être le parent de tes propres parents pour qu'il y ait un peu d'ordre dans le maison, c'est ce que tu deviens. T'es comme la personne en charge, le sauveur chaque fois que la merde arrive. Et une chance que t'es là!

Les enfants d'un parent alcoolique ou atteint de trouble de personnalité ou maladie mentale finissent par être comme ça. Ils n'ont pas eu une enfance normale et ne se sont pas développés normalement sur le plan psycho-affectif. Et ils passent le reste de leur vie à côtoyer des personnes qui ont besoin d'aide, d'une manière ou d'une autre. Et ce qui est triste, c'est qu'ils ne sont souvent jamais traités, parce qu'ils ne reconnaissent pas qu'ils ont un problème, qu'ils ne vivent que pour les autres.


...Et ça vient souvent avec du chantage affectif.


Quand on a digéré et compris ça, on peut apprendre à dire non et ne pas s'en laisser imposer. Mais il faut d'abord se construire une bonne estime de soi et ça ne se fait pas en une fin de semaine.




Apprendre à fixer ses limites, c'est important.

Pour les personnes âgées en perte d'autonomie, la plupart des aidants naturels sont des femmes. Fille, belle fille, ....

Non seulement elles ont de la difficulté à fixer leurs limites, mais n'aiment souvent pas trop que les problèmes sortent du cadre familial.
Elles se disent que ça doit rester dans la famille et hésitent (même souvent ne le font pas du tout) à demander de l'aide. Faut pas pour autant les blâmer, mais ce sont des choses qui s'apprennent.

Les ressources sont là pour être utilisées. Et une collaboration dans les 2 sens est nécessaire pour que ça se déroule le plus possible dans l'harmonie autant pour l'aidant (e) et le ou les professionnels impliqués...et tous dans le même but... pour le mieux être de la personne aidée.

Beaucoup d'aidants naturels tombent malades....même meurent avant les personnes aidées. Epuisement total, dépressions profondes, etc...

Modifié le mardi 18 avril 2017 à 18:30

gagarine
70 Trois-Rivières
Abus Citer Posté le mercredi 19 avril 2017 à 10:52
Citation de "miss_anthrope_v2.0"Citation de "gagarine"Citation de "quevillon71"Bien avec les nouvelles techniques de recherche et une meilleur compréhension des ces maladies, c'est plus facile de faire un diagnostique et leur donner des meilleurs traitements. Ce n'était pas le cas il y a 40 ans, car ces gens étaient marginalisé, exclue ou renfermer.

Tout à fait exact, la psychiatrie et la psychologie moderne ont bcp évolué au cours des dernières années. Des possédés du démon nous en sommes maintenant arrivés à croire qu'ils avaient des maladies mentales. De plus en plus, on trouve des causes physiologiques aux troubles mentaux et on cesse de culpabiliser les parents pour avoir causé les carences affectives irréversibles !


Mais il y a quand même pas mal de monde qui se ramasse chez le psy à cause de parents qui n'ont pas la maturité affective pour être parents.


Naturellement il y a et aura toujours des enfants issus de familles dysfonctionnelles ayant créé un climat de négligence à un point tel que des carences émotionnelles importantes peuvent être générées chez certains enfants non résilients mais cela n'est pas généralisée. La plupart des parents sont de bons parents et font tout ce qu'ils peuvent pour bien élever leurs enfants.
gagarine
70 Trois-Rivières
Abus Citer Posté le mercredi 19 avril 2017 à 10:55
Citation de "gamik"Citation de "gagarine"Citation de "quevillon71"Bien avec les nouvelles techniques de recherche et une meilleur compréhension des ces maladies, c'est plus facile de faire un diagnostique et leur donner des meilleurs traitements. Ce n'était pas le cas il y a 40 ans, car ces gens étaient marginalisé, exclue ou renfermer.

Tout à fait exact, la psychiatrie et la psychologie moderne ont bcp évolué au cours des dernières années. Des possédés du démon nous en sommes maintenant arrivés à croire qu'ils avaient des maladies mentales. De plus en plus, on trouve des causes physiologiques aux troubles mentaux et on cesse de culpabiliser les parents pour avoir causé les carences affectives irréversibles !


C'est bien beau tout ca, mais les diagnostics ne doivent pas être qu'un moyen d'éviter l'opprobre sociale ou la honte...
Cela ne permet pas en outre de garantir un niveau de fiabilité et de validité scientifique aux théories qui sous-tendent les interventions.


Le but des Dx n'est pas de faire cesser la discrimination sociale mais de fournir via une évaluation sérieuse un traitement le plus approprié à l'état vécu en question. Certainement que le DSM V ne sera pas le dernier et s'améliorera comme toutes les disciplines médicales en fonction des données probantes existantes.
gagarine
70 Trois-Rivières
Abus Citer Posté le mercredi 19 avril 2017 à 11:00
Citation de "miss_anthrope_v2.0"Merde, j'ai oublié le nom du désordre psychologique ou la personne parle comme un disque rayé et reste toujours fixée sur les mêmes choses.


Peut-être s'agit-il de stéréotype

La stéréotypie, étymologiquement le « caractère figé », est en psychiatrie un des symptômes, le principal, du syndrome catatonique. Il se caractérise par une « itération »1 ou par une « fixation invariable »1 soit d'un ou plusieurs gestes soit d'un ou plusieurs mots sans but utile ni intention significative. C'est cette vacuité, dans la répétition ou la rémanence, d'une « ritualisation vide »2 et non la répétition ou la rémanence des mouvements ou des paroles elle-même qui signe la maladie.
gagarine
70 Trois-Rivières
Abus Citer Posté le mercredi 19 avril 2017 à 11:05
Citation de "winnyy"Citation de "jacob47"« «Au Québec, les enfants consomment trop de Ritalin.»
Ce n’est pas un psychologue ou un travailleur social qui parle, mais bien le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
En entrevue mardi, ce dernier m’a révélé avoir mandaté un comité afin d’étudier de près la hausse anormalement fulgurante d’ordonnances de Ritalin et même d’antidépresseurs chez nos enfants.
Jamais dans l’histoire du Québec nos salles de classe n’ont-elles été habitées par autant de «petits drogués», dopés pour ne pas déranger.
Parce que les profs en ont assez de se faire déranger.»
http://www.journaldemontreal.com/2015/05/06/la-ritalin-manie-trouble-barrette

cet article en parle aussi ce matin:
http://www.journaldemontreal.com/2017/04/18/deux-fois-plus-detudiants-a-besoins-particuliers



C'est pas faux, la surprescription existe et pas juste chez les personnes âgées.

Par contre ce sont les mêmes ministres, qui d'un bord questionnent le nombre de prescriptions, mais en même temps poussent les médecins à voir plus de patients sous peine de couper leurs salaires s'ils ne respectent pas un minimum.

Ma conjointe est en santé, sa soeur médecin spécialiste et toutes les deux le vivent et ne sont pas d'accord avec les directives. La population le subit, mais en même temps est en partie responsable.
Beaucoup de personnes vont consulter à répétition tant qu'elles n'ont pas la pilule, c'est une réalité.

Le médecin se sent souvent coincé....il doit soulager et n'est pas toujours assez spécialisé ou qualifié pour poser un diagnostic précis.

Même chose chez les personnes âgées, ça fait 4 ans que j'étudie en gérontologie et on voit le même phénomène de surprescription, tout dépendant des médecins.

Par contre avec la recherche, on comprend de mieux en mieux ces troubles...exemple par imagerie cérébrale on peut mieux cerner et diagnostiquer. Ça évitera beaucoup d'ambiguités.



Le médecin se sent souvent coincé....il doit soulager et n'est pas toujours assez spécialisé ou qualifié pour poser un diagnostic précis.


Absolument,on demande aux omnipraticiens des miracles surtout en ce qui concerne la maladie mentale. Ils n'ont pas la formation nécessaire pour faire de bons DX et n'ont pas facilement accès aux psychiatres et aux psychologues cliniciens pour les aider mais ont à subir les pressions des familles aux prises avec des problèmes importants de santé mentale à gérer à la maison.