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balade_au_crepuscule 58 Longueuil	Abus Citer Posté le lundi 29 janvier 2024 à 06:28
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	De nos jours, si une culture meure, c'est qu'il n'existe pas assez de monde pour vouloir la défendre. Lorsque je suis arrivée au Québec (ça fera 20 ans le 24 juin), j'ai découvert la culture québécoise avec ravissement. Mais aujourd'hui, je ne la vois quasiment plus. Elle est tellement intégrée dans ma vie que je ne vois plus ce qui fait sa différence et sa richesse par rapport aux autres. Je crains que ce soit ce phénomène qui fait en sorte que peu de monde se lève pour la protéger. Ma fille ainée, mariée à un québécois, perpétue cette culture qu'elle aime vraiment. Ma plus jeune a fréquenté bien plus de jeunes issus de l'immigration, et n'a aucun intérêt pour la culture, que ce soit québécoise ou française. Elle aime ce qu'elle aime sans tenir compte d'où ça vient. Selon moi, les deux ont raison. En fonction de l'âge de nos interlocuteurs, la notion de culture québécoise change considérablement. Il serait intéressant de savoir ce que ça signifie pour chacun. Car il me semble difficile de défendre une notion qui n'est pas la même pour tous.
nordet1 88 Trinity	Abus Citer Posté le lundi 29 janvier 2024 à 06:28
Envoyer un message Chatter Ajouter à mes contacts	Citation de "boomrang"Citation de "equi-noxe" Je crois que Jeff soulève un point ici. Pour que les individus qui arrivent de l’extérieur aient envie de s’intégrer positivement à la collectivité il faut que la culture d’accueil soit " attractive ” donc séduisante pour les nouveaux arrivants. Or, c’est un sacré défi dans le contexte actuel puisque, comme mentionné il faudrait aussi que les jeunes adhèrent massivement à l’idée de la préserver puis de la promouvoir cette culture francophone. J’observe aussi que des jeunes, et pour toutes sortes de raisons, n’en font pas vraiment une priorité. "Envie de s'intégrer positivement" Comme disait l'autre, l'intégration à la société d'accueil est un DEVOIR. Quand tu arrives dans une société, tu t'intègres. Que tu sois réfugié, investisseur ou peu importe, tu ne te conduis pas en sauvage en t'isolant dans ta communauté ou en vivant comme tu vivais dans ta société d'avant. Se retrouver entre personnes ayant la même langue maternelle, les mêmes coutumes et valeurs est un réflexe très humain. Par exemple, que font les snowbirds en Floride? Ils se regroupent entre-eux dans des "mini-villages" québécois. Je reviens de quelques semaines passées dans un autre pays et j'y ai croisé un petit groupe de québécois qui habitent le même quartier et qui se fréquentent presque exclusivement entre-eux en dehors des heures de travail. Bref, je pense que c'est surtout la deuxième génération qui en vient à totalement s'intégrer parce que née dans le pays d'adoption. Je crois qu'il faut être réaliste dans nos attentes.