| Répondre au sujet | Page(s) 1 2 |
| Auteur | Message |
| Répondre au sujet | Page(s) 1 2 |
|
coffee_man3 115 Montréal |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 02:57 |
|
|
( Ce texte est un condensé et une synthèse de mes trois publications précédentes sur ce sujet en un seul et final ) Le prix de la paix sociale et l'épuisement du contribuable Le Québec traverse une période de forte agitation sociale, où les conflits de travail dans les services essentiels se succèdent à un rythme alarmant. Après les tensions vécues chez Postes Canada (avec le recours aux grèves tournantes) et l'impact controversé des ententes avec les médecins (encadrées notamment par la Loi 2), le récent bras de fer avec la Société de transport de Montréal (STM) confirme une tendance lourde : les syndicats utilisent leur pouvoir de nuisance sur le public pour imposer des gains salariaux importants, souvent dans une logique de rattrapage et de standardisation avec d'autres groupes. Les dérives d'une négociation stérile Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois les parties patronale et syndicale se sont rencontrées ? D'après les chiffres recensés dans le cadre du conflit à la STM, on peut affirmer qu'un nombre considérable de séances de négociation ont pris fin sans avancée significative. On dénombre notamment plus de 115 rencontres avec le syndicat des employés d'entretien (CSN) et 64 rencontres avec le syndicat des chauffeurs et employés connexes (SCFP-1983). Ceci démontre que ces pourparlers n'ont donné lieu qu'à des échanges stériles ou à une confrontation qui, dès le départ, était vouée à l'échec. Les négociations donnent l’amère impression de n'être qu'une lutte de pouvoir acharnée pour obtenir le plus d'avantages, plutôt qu'une recherche de solution durable et équitable. Cette quête du maximum — de « qui aura le plus gros morceau de gâteau » — est particulièrement difficile à justifier. La demande des employés d'entretien de la STM, avoisinant les 25 % sur cinq ans, illustre parfaitement cette quête. Elle est perçue par de nombreux travailleurs, notamment ceux du secteur public qui ont obtenu des hausses plus modestes, comme une iniquité flagrante. Le succès de ces revendications crée un précédent dévastateur qui incite les autres corps de métier — cols bleus municipaux, employés d'Hydro-Québec, et même le personnel de la santé et de l'éducation lors des prochaines rondes de négociation — à exiger le même niveau d'augmentation. Ce phénomène d'effet d'entraînement place les gouvernements et les municipalités devant un dilemme insoutenable : soit ils cèdent, provoquant un emballement des dépenses et une pression à la hausse sur les impôts et les tarifs pour l'ensemble des contribuables, soit ils résistent, au risque de paralyser à nouveau des services essentiels. Clarification Factuelle : Déficit Annuel vs. Dette d'Investissement de la STM L'affirmation selon laquelle la STM aurait « plus de six milliards de déficits » est une confusion majeure entre deux réalités financières distinctes. 1. Le Déficit Annuel (Déficit d'Exploitation) C'est l'écart entre les revenus et les dépenses de fonctionnement courantes. Le déficit structurel de la STM pour 2024 était estimé entre 80 M$ et 100 M$. Le budget total de dépenses pour 2025 est d'environ 1,8 milliard de dollars (G$). 2. La Dette d'Investissement à Long Terme (Déficit de Maintien d'Actifs) Les 6 milliards de dollars mentionnés font référence au déficit de maintien d'actifs du métro. C'est le montant estimé manquant pour la maintenance et la modernisation des infrastructures (tunnels, stations, systèmes) accumulé sur des décennies. Il s'agit d'une dette à long terme, et non d'un déficit d'opération annuel. Les besoins totaux en investissements majeurs pour les dix prochaines années (2025-2034) s'élèvent à 25,8 G$. Comparer les hausses salariales de la STM au secteur privé (ex. Sonaca) est trompeur. Le secteur public dépend des impôts et taxes (fonds limités du contribuable), tandis que le secteur privé dépend de la recherche de profit. Les augmentations salariales dans le secteur public engagent les deniers publics et affectent l'ensemble des services essentiels. Un contexte de crise sociale et économique critique Le moment de cette vague de standardisation salariale rend la situation d'autant plus critique. L'insistance à obtenir davantage de la part de ces employés, qui jouissent d'emplois permanents et bien rémunérés, est perçue comme un geste déconnecté de la réalité de la majorité. Les faits sont là : L'appauvrissement et la précarité : La hausse du coût de la vie exerce une pression sans précédent sur les ménages. Le plus récent Bilan-Faim confirme que les banques alimentaires ne fournissent plus, et que la demande d'aide explose. La classe moyenne en difficulté : Pendant que les négociateurs débattent sur des avantages, la classe moyenne peine à vivre correctement. Le public ne peut plus soutenir cette culture du « toujours plus ». L'incertitude économique et la menace Trump : L'économie doit composer avec la menace du protectionnisme américain (droits de douane). Les hausses salariales coûteuses réduisent la marge de manœuvre fiscale des gouvernements. Au lieu de conserver des réserves pour soutenir les industries québécoises qui seraient touchées par une guerre tarifaire, l'État est contraint de les dépenser pour résorber des conflits internes. En d'autres termes, les négociations agressives et les grèves qui cherchent à standardiser le chèque de paie des employés publics et parapublics affaiblissent la collectivité au pire moment. Elles augmentent les coûts pour les citoyens déjà éprouvés par l'inflation et, simultanément, diminuent la capacité de l'État à protéger l'économie provinciale contre les chocs externes majeurs. La puissance syndicale : Un frein à l'épanouissement collectif La capacité de paralyser les services essentiels confère aux syndicats du secteur public une puissance de négociation démesurée qui est devenue un frein à l'épanouissement économique de la population médiane. C'est l'équivalent de demander à chaque contribuable de payer une surcharge invisible pour la paix sociale. La véritable injustice se révèle lorsque les moyens de pression affectent les services essentiels. Lorsque la grève empêche les citoyens de se déplacer, ce sont les plus fragiles qui en paient le prix : ceux qui doivent se rendre à l'hôpital, aux banques alimentaires ou à leurs emplois précaires. Ces conflits créent une rupture du contrat social, car ils paralysent la vie de ceux qui dépendent du transport collectif. Au-delà du désagrément, il y a la détresse psychologique. L'incertitude constante entourant la disponibilité des autobus et du métro génère un stress chronique chez les usagers. Cette menace persistante d'interruption érode la confiance envers les institutions censées garantir la stabilité des services publics. Le transport en commun n'est pas qu'une commodité ; il est un pilier de la participation sociale. L'utiliser devrait être une source de soulagement, non d'anxiété. Exemple de rupture d'équité : Si un travailleur de l'entretien des transports obtient 25 % d'augmentation sur 5 ans grâce à la grève, alors qu'une infirmière ou un préposé aux bénéficiaires n'obtient que 17,4 %, le message est clair : la capacité de nuire paie mieux que le service à la personne. C'est une prime à la perturbation. L'indignation est d'autant plus grande que l'itinérance gagne du terrain dans notre société. Cette crise fait cruellement contraste avec les débats actuels. À quand les piquets de grève des itinérants pour dénoncer qu'eux aussi aimeraient avoir la chance de gagner décemment leur vie? L'impératif de la loi spéciale et la responsabilité financière La faiblesse de l'État face à la pression syndicale est ce qui affaiblit le citoyen, faisant du contribuable le bailleur de fonds silencieux et lésé de cette course à la standardisation salariale. Le véritable enjeu n'est plus le droit de grève, mais qui a le droit de déterminer la capacité de payer collective : les 11 000 employés d'un syndicat ou les millions de contribuables qu'ils servent. Il est temps que les parties à la table de négociation fassent preuve d'une responsabilité collective accrue et mettent fin à cette confrontation stérile. Une solution négociée doit primer sur la victoire, et, surtout, sur la capacité de l'État à payer. D’où une loi spéciale s’impose rapidement. L'image d'un Québec qui s'épuise dans des conflits internes, qui s'appauvrit par des dépenses insoutenables, et qui néglige ses infrastructures essentielles n'est pas sans rappeler une lente descente vers la désorganisation. L'image d'un Québec à la « Mad Max » – où la quête individuelle se fait au détriment de la cohésion et de l'entretien collectif – ne serait-elle pas, hélas, notre futur? Références: Bilan-Faim 2025 – Banques alimentaires du Québec (pour les chiffres de la précarité et des banques alimentaires) : https://banquesalimentaires.org/wp-content/uploads/2025/10/Bilan-faim_2025.pdf Chiffres de négociations à la STM (pour les 64 et 115+ rencontres) : Recherche sur les négociations STM Budget et Programme d'immobilisations (PI) STM (pour les données sur le déficit d'exploitation et la dette d'investissement) : Budget STM 2025 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/budget2025.pdf Programme d'immobilisations (PI) STM 2025-2034 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/pi_25-34.pdf N.B: La rédaction finale, la vérification des chiffres publics (STM, ARTM) et la structuration de ce texte ont bénéficié de l'assistance d'une intelligence artificielle. Modifié le dimanche 9 novembre 2025 à 03:04 |
|
marcl57 68 Repentigny |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 17:45 |
|
|
Citation de "coffee_man3"( Ce texte est un condensé et une synthèse de mes trois publications précédentes sur ce sujet en un seul et final ) Le prix de la paix sociale et l'épuisement du contribuable Le Québec traverse une période de forte agitation sociale, où les conflits de travail dans les services essentiels se succèdent à un rythme alarmant. Après les tensions vécues chez Postes Canada (avec le recours aux grèves tournantes) et l'impact controversé des ententes avec les médecins (encadrées notamment par la Loi 2), le récent bras de fer avec la Société de transport de Montréal (STM) confirme une tendance lourde : les syndicats utilisent leur pouvoir de nuisance sur le public pour imposer des gains salariaux importants, souvent dans une logique de rattrapage et de standardisation avec d'autres groupes. Les dérives d'une négociation stérile Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois les parties patronale et syndicale se sont rencontrées ? D'après les chiffres recensés dans le cadre du conflit à la STM, on peut affirmer qu'un nombre considérable de séances de négociation ont pris fin sans avancée significative. On dénombre notamment plus de 115 rencontres avec le syndicat des employés d'entretien (CSN) et 64 rencontres avec le syndicat des chauffeurs et employés connexes (SCFP-1983). Ceci démontre que ces pourparlers n'ont donné lieu qu'à des échanges stériles ou à une confrontation qui, dès le départ, était vouée à l'échec. Les négociations donnent l’amère impression de n'être qu'une lutte de pouvoir acharnée pour obtenir le plus d'avantages, plutôt qu'une recherche de solution durable et équitable. Cette quête du maximum — de « qui aura le plus gros morceau de gâteau » — est particulièrement difficile à justifier. La demande des employés d'entretien de la STM, avoisinant les 25 % sur cinq ans, illustre parfaitement cette quête. Elle est perçue par de nombreux travailleurs, notamment ceux du secteur public qui ont obtenu des hausses plus modestes, comme une iniquité flagrante. Le succès de ces revendications crée un précédent dévastateur qui incite les autres corps de métier — cols bleus municipaux, employés d'Hydro-Québec, et même le personnel de la santé et de l'éducation lors des prochaines rondes de négociation — à exiger le même niveau d'augmentation. Ce phénomène d'effet d'entraînement place les gouvernements et les municipalités devant un dilemme insoutenable : soit ils cèdent, provoquant un emballement des dépenses et une pression à la hausse sur les impôts et les tarifs pour l'ensemble des contribuables, soit ils résistent, au risque de paralyser à nouveau des services essentiels. Clarification Factuelle : Déficit Annuel vs. Dette d'Investissement de la STM L'affirmation selon laquelle la STM aurait « plus de six milliards de déficits » est une confusion majeure entre deux réalités financières distinctes. 1. Le Déficit Annuel (Déficit d'Exploitation) C'est l'écart entre les revenus et les dépenses de fonctionnement courantes. Le déficit structurel de la STM pour 2024 était estimé entre 80 M$ et 100 M$. Le budget total de dépenses pour 2025 est d'environ 1,8 milliard de dollars (G$). 2. La Dette d'Investissement à Long Terme (Déficit de Maintien d'Actifs) Les 6 milliards de dollars mentionnés font référence au déficit de maintien d'actifs du métro. C'est le montant estimé manquant pour la maintenance et la modernisation des infrastructures (tunnels, stations, systèmes) accumulé sur des décennies. Il s'agit d'une dette à long terme, et non d'un déficit d'opération annuel. Les besoins totaux en investissements majeurs pour les dix prochaines années (2025-2034) s'élèvent à 25,8 G$. Comparer les hausses salariales de la STM au secteur privé (ex. Sonaca) est trompeur. Le secteur public dépend des impôts et taxes (fonds limités du contribuable), tandis que le secteur privé dépend de la recherche de profit. Les augmentations salariales dans le secteur public engagent les deniers publics et affectent l'ensemble des services essentiels. Un contexte de crise sociale et économique critique Le moment de cette vague de standardisation salariale rend la situation d'autant plus critique. L'insistance à obtenir davantage de la part de ces employés, qui jouissent d'emplois permanents et bien rémunérés, est perçue comme un geste déconnecté de la réalité de la majorité. Les faits sont là : L'appauvrissement et la précarité : La hausse du coût de la vie exerce une pression sans précédent sur les ménages. Le plus récent Bilan-Faim confirme que les banques alimentaires ne fournissent plus, et que la demande d'aide explose. La classe moyenne en difficulté : Pendant que les négociateurs débattent sur des avantages, la classe moyenne peine à vivre correctement. Le public ne peut plus soutenir cette culture du « toujours plus ». L'incertitude économique et la menace Trump : L'économie doit composer avec la menace du protectionnisme américain (droits de douane). Les hausses salariales coûteuses réduisent la marge de manœuvre fiscale des gouvernements. Au lieu de conserver des réserves pour soutenir les industries québécoises qui seraient touchées par une guerre tarifaire, l'État est contraint de les dépenser pour résorber des conflits internes. En d'autres termes, les négociations agressives et les grèves qui cherchent à standardiser le chèque de paie des employés publics et parapublics affaiblissent la collectivité au pire moment. Elles augmentent les coûts pour les citoyens déjà éprouvés par l'inflation et, simultanément, diminuent la capacité de l'État à protéger l'économie provinciale contre les chocs externes majeurs. La puissance syndicale : Un frein à l'épanouissement collectif La capacité de paralyser les services essentiels confère aux syndicats du secteur public une puissance de négociation démesurée qui est devenue un frein à l'épanouissement économique de la population médiane. C'est l'équivalent de demander à chaque contribuable de payer une surcharge invisible pour la paix sociale. La véritable injustice se révèle lorsque les moyens de pression affectent les services essentiels. Lorsque la grève empêche les citoyens de se déplacer, ce sont les plus fragiles qui en paient le prix : ceux qui doivent se rendre à l'hôpital, aux banques alimentaires ou à leurs emplois précaires. Ces conflits créent une rupture du contrat social, car ils paralysent la vie de ceux qui dépendent du transport collectif. Au-delà du désagrément, il y a la détresse psychologique. L'incertitude constante entourant la disponibilité des autobus et du métro génère un stress chronique chez les usagers. Cette menace persistante d'interruption érode la confiance envers les institutions censées garantir la stabilité des services publics. Le transport en commun n'est pas qu'une commodité ; il est un pilier de la participation sociale. L'utiliser devrait être une source de soulagement, non d'anxiété. Exemple de rupture d'équité : Si un travailleur de l'entretien des transports obtient 25 % d'augmentation sur 5 ans grâce à la grève, alors qu'une infirmière ou un préposé aux bénéficiaires n'obtient que 17,4 %, le message est clair : la capacité de nuire paie mieux que le service à la personne. C'est une prime à la perturbation. L'indignation est d'autant plus grande que l'itinérance gagne du terrain dans notre société. Cette crise fait cruellement contraste avec les débats actuels. À quand les piquets de grève des itinérants pour dénoncer qu'eux aussi aimeraient avoir la chance de gagner décemment leur vie? L'impératif de la loi spéciale et la responsabilité financière La faiblesse de l'État face à la pression syndicale est ce qui affaiblit le citoyen, faisant du contribuable le bailleur de fonds silencieux et lésé de cette course à la standardisation salariale. Le véritable enjeu n'est plus le droit de grève, mais qui a le droit de déterminer la capacité de payer collective : les 11 000 employés d'un syndicat ou les millions de contribuables qu'ils servent. Il est temps que les parties à la table de négociation fassent preuve d'une responsabilité collective accrue et mettent fin à cette confrontation stérile. Une solution négociée doit primer sur la victoire, et, surtout, sur la capacité de l'État à payer. D’où une loi spéciale s’impose rapidement. L'image d'un Québec qui s'épuise dans des conflits internes, qui s'appauvrit par des dépenses insoutenables, et qui néglige ses infrastructures essentielles n'est pas sans rappeler une lente descente vers la désorganisation. L'image d'un Québec à la « Mad Max » – où la quête individuelle se fait au détriment de la cohésion et de l'entretien collectif – ne serait-elle pas, hélas, notre futur? Références: Bilan-Faim 2025 – Banques alimentaires du Québec (pour les chiffres de la précarité et des banques alimentaires) : https://banquesalimentaires.org/wp-content/uploads/2025/10/Bilan-faim_2025.pdf Chiffres de négociations à la STM (pour les 64 et 115+ rencontres) : Recherche sur les négociations STM Budget et Programme d'immobilisations (PI) STM (pour les données sur le déficit d'exploitation et la dette d'investissement) : Budget STM 2025 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/budget2025.pdf Programme d'immobilisations (PI) STM 2025-2034 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/pi_25-34.pdf N.B: La rédaction finale, la vérification des chiffres publics (STM, ARTM) et la structuration de ce texte ont bénéficié de l'assistance d'une intelligence artificielle. texte très intéressant à lire et pertinent ....coffee_man !!! |
|
coffee_man3 115 Montréal |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 17:59 |
|
|
« Cher Monsieur, je vous remercie sincèrement pour votre commentaire constructif. Je suis ravi de constater que vous avez su apprécier la qualité de mon travail. Je déplore toutefois que certains interlocuteurs n'aient pas saisi en quoi l'intelligence artificielle est un outil au service de la réflexion qui a mené à l'élaboration de mon propos. » |
|
equino_xe 100 Iqaluit |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 18:01 |
|
|
Citation de "marcl57"Citation de "coffee_man3"( Ce texte est un condensé et une synthèse de mes trois publications précédentes sur ce sujet en un seul et final ) Le prix de la paix sociale et l'épuisement du contribuable Le Québec traverse une période de forte agitation sociale, où les conflits de travail dans les services essentiels se succèdent à un rythme alarmant. Après les tensions vécues chez Postes Canada (avec le recours aux grèves tournantes) et l'impact controversé des ententes avec les médecins (encadrées notamment par la Loi 2), le récent bras de fer avec la Société de transport de Montréal (STM) confirme une tendance lourde : les syndicats utilisent leur pouvoir de nuisance sur le public pour imposer des gains salariaux importants, souvent dans une logique de rattrapage et de standardisation avec d'autres groupes. Les dérives d'une négociation stérile Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois les parties patronale et syndicale se sont rencontrées ? D'après les chiffres recensés dans le cadre du conflit à la STM, on peut affirmer qu'un nombre considérable de séances de négociation ont pris fin sans avancée significative. On dénombre notamment plus de 115 rencontres avec le syndicat des employés d'entretien (CSN) et 64 rencontres avec le syndicat des chauffeurs et employés connexes (SCFP-1983). Ceci démontre que ces pourparlers n'ont donné lieu qu'à des échanges stériles ou à une confrontation qui, dès le départ, était vouée à l'échec. Les négociations donnent l’amère impression de n'être qu'une lutte de pouvoir acharnée pour obtenir le plus d'avantages, plutôt qu'une recherche de solution durable et équitable. Cette quête du maximum — de « qui aura le plus gros morceau de gâteau » — est particulièrement difficile à justifier. La demande des employés d'entretien de la STM, avoisinant les 25 % sur cinq ans, illustre parfaitement cette quête. Elle est perçue par de nombreux travailleurs, notamment ceux du secteur public qui ont obtenu des hausses plus modestes, comme une iniquité flagrante. Le succès de ces revendications crée un précédent dévastateur qui incite les autres corps de métier — cols bleus municipaux, employés d'Hydro-Québec, et même le personnel de la santé et de l'éducation lors des prochaines rondes de négociation — à exiger le même niveau d'augmentation. Ce phénomène d'effet d'entraînement place les gouvernements et les municipalités devant un dilemme insoutenable : soit ils cèdent, provoquant un emballement des dépenses et une pression à la hausse sur les impôts et les tarifs pour l'ensemble des contribuables, soit ils résistent, au risque de paralyser à nouveau des services essentiels. Clarification Factuelle : Déficit Annuel vs. Dette d'Investissement de la STM L'affirmation selon laquelle la STM aurait « plus de six milliards de déficits » est une confusion majeure entre deux réalités financières distinctes. 1. Le Déficit Annuel (Déficit d'Exploitation) C'est l'écart entre les revenus et les dépenses de fonctionnement courantes. Le déficit structurel de la STM pour 2024 était estimé entre 80 M$ et 100 M$. Le budget total de dépenses pour 2025 est d'environ 1,8 milliard de dollars (G$). 2. La Dette d'Investissement à Long Terme (Déficit de Maintien d'Actifs) Les 6 milliards de dollars mentionnés font référence au déficit de maintien d'actifs du métro. C'est le montant estimé manquant pour la maintenance et la modernisation des infrastructures (tunnels, stations, systèmes) accumulé sur des décennies. Il s'agit d'une dette à long terme, et non d'un déficit d'opération annuel. Les besoins totaux en investissements majeurs pour les dix prochaines années (2025-2034) s'élèvent à 25,8 G$. Comparer les hausses salariales de la STM au secteur privé (ex. Sonaca) est trompeur. Le secteur public dépend des impôts et taxes (fonds limités du contribuable), tandis que le secteur privé dépend de la recherche de profit. Les augmentations salariales dans le secteur public engagent les deniers publics et affectent l'ensemble des services essentiels. Un contexte de crise sociale et économique critique Le moment de cette vague de standardisation salariale rend la situation d'autant plus critique. L'insistance à obtenir davantage de la part de ces employés, qui jouissent d'emplois permanents et bien rémunérés, est perçue comme un geste déconnecté de la réalité de la majorité. Les faits sont là : L'appauvrissement et la précarité : La hausse du coût de la vie exerce une pression sans précédent sur les ménages. Le plus récent Bilan-Faim confirme que les banques alimentaires ne fournissent plus, et que la demande d'aide explose. La classe moyenne en difficulté : Pendant que les négociateurs débattent sur des avantages, la classe moyenne peine à vivre correctement. Le public ne peut plus soutenir cette culture du « toujours plus ». L'incertitude économique et la menace Trump : L'économie doit composer avec la menace du protectionnisme américain (droits de douane). Les hausses salariales coûteuses réduisent la marge de manœuvre fiscale des gouvernements. Au lieu de conserver des réserves pour soutenir les industries québécoises qui seraient touchées par une guerre tarifaire, l'État est contraint de les dépenser pour résorber des conflits internes. En d'autres termes, les négociations agressives et les grèves qui cherchent à standardiser le chèque de paie des employés publics et parapublics affaiblissent la collectivité au pire moment. Elles augmentent les coûts pour les citoyens déjà éprouvés par l'inflation et, simultanément, diminuent la capacité de l'État à protéger l'économie provinciale contre les chocs externes majeurs. La puissance syndicale : Un frein à l'épanouissement collectif La capacité de paralyser les services essentiels confère aux syndicats du secteur public une puissance de négociation démesurée qui est devenue un frein à l'épanouissement économique de la population médiane. C'est l'équivalent de demander à chaque contribuable de payer une surcharge invisible pour la paix sociale. La véritable injustice se révèle lorsque les moyens de pression affectent les services essentiels. Lorsque la grève empêche les citoyens de se déplacer, ce sont les plus fragiles qui en paient le prix : ceux qui doivent se rendre à l'hôpital, aux banques alimentaires ou à leurs emplois précaires. Ces conflits créent une rupture du contrat social, car ils paralysent la vie de ceux qui dépendent du transport collectif. Au-delà du désagrément, il y a la détresse psychologique. L'incertitude constante entourant la disponibilité des autobus et du métro génère un stress chronique chez les usagers. Cette menace persistante d'interruption érode la confiance envers les institutions censées garantir la stabilité des services publics. Le transport en commun n'est pas qu'une commodité ; il est un pilier de la participation sociale. L'utiliser devrait être une source de soulagement, non d'anxiété. Exemple de rupture d'équité : Si un travailleur de l'entretien des transports obtient 25 % d'augmentation sur 5 ans grâce à la grève, alors qu'une infirmière ou un préposé aux bénéficiaires n'obtient que 17,4 %, le message est clair : la capacité de nuire paie mieux que le service à la personne. C'est une prime à la perturbation. L'indignation est d'autant plus grande que l'itinérance gagne du terrain dans notre société. Cette crise fait cruellement contraste avec les débats actuels. À quand les piquets de grève des itinérants pour dénoncer qu'eux aussi aimeraient avoir la chance de gagner décemment leur vie? L'impératif de la loi spéciale et la responsabilité financière La faiblesse de l'État face à la pression syndicale est ce qui affaiblit le citoyen, faisant du contribuable le bailleur de fonds silencieux et lésé de cette course à la standardisation salariale. Le véritable enjeu n'est plus le droit de grève, mais qui a le droit de déterminer la capacité de payer collective : les 11 000 employés d'un syndicat ou les millions de contribuables qu'ils servent. Il est temps que les parties à la table de négociation fassent preuve d'une responsabilité collective accrue et mettent fin à cette confrontation stérile. Une solution négociée doit primer sur la victoire, et, surtout, sur la capacité de l'État à payer. D’où une loi spéciale s’impose rapidement. L'image d'un Québec qui s'épuise dans des conflits internes, qui s'appauvrit par des dépenses insoutenables, et qui néglige ses infrastructures essentielles n'est pas sans rappeler une lente descente vers la désorganisation. L'image d'un Québec à la « Mad Max » – où la quête individuelle se fait au détriment de la cohésion et de l'entretien collectif – ne serait-elle pas, hélas, notre futur? Références: Bilan-Faim 2025 – Banques alimentaires du Québec (pour les chiffres de la précarité et des banques alimentaires) : https://banquesalimentaires.org/wp-content/uploads/2025/10/Bilan-faim_2025.pdf Chiffres de négociations à la STM (pour les 64 et 115+ rencontres) : Recherche sur les négociations STM Budget et Programme d'immobilisations (PI) STM (pour les données sur le déficit d'exploitation et la dette d'investissement) : Budget STM 2025 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/budget2025.pdf Programme d'immobilisations (PI) STM 2025-2034 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/pi_25-34.pdf N.B: La rédaction finale, la vérification des chiffres publics (STM, ARTM) et la structuration de ce texte ont bénéficié de l'assistance d'une intelligence artificielle. texte très intéressant à lire et pertinent ....coffee_man !!! Vous auriez pu jaser avec chat GPT et il vous aurait fourni la même réponse. Pourquoi venir sur un forum de discussion pour congratuler (.. ) un robot alors que vous pourriez converser seul dans votre salon avec lui ? |
|
coffee_man3 115 Montréal |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 18:09 |
|
|
À l'attention d'Équinoxe, Je vous informe que vos perceptions, vos suppositions et vos accusations sont fausses et dénuées de tout fondement. Elles n'apportent, de surcroît, rien de constructif à la discussion. Votre insistance à intervenir est ambiguë : est-ce une tentative de harcèlement ciblée sur mon usage d'une intelligence artificielle, ou cherchez-vous simplement à vous faire remarquer en intervenant de manière systématique sur tous mes sujets ? Pour être précis : J'utilise une IA, mais je n'utilise pas l'outil spécifique que vous mentionnez (ChatGPT). Veuillez cesser d'intervenir sur la base de jugements erronés ou d'insinuer que mes propos sont écrits par un robot. Modifié le dimanche 9 novembre 2025 à 18:16 |
|
equino_xe 100 Iqaluit |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 18:24 |
|
|
@Coffee_man
Vas te coucher ! Tu as manifestement passé la dernière nuit debout à alimenter ce forum ( entre autres ) avec tes diatribes sans queue ni tête ! |
|
coffee_man3 115 Montréal |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 18:42 |
|
|
Vous n'avez rien d'autre à dire que des idioties et des injures. Pourquoi devrais-je vous écouter ? Encore une fois, vous n'avez produit aucun argument pertinent sur le sujet initial. Il faut croire que vous vous nourrissez de la médisance pour satisfaire votre ego. Vous n'êtes qu'une personne toxique dont les propos n'ont qu'un seul but : faire croire que seule vous détenez la vérité. Bizarrement,vous ne proposez rien de constructif et de significatif, ce qui ne fait que souligner votre nullité ici. |
|
wat_err 100 Montréal |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 18:48 |
|
|
Citation de "coffee_man3"Vous n'avez rien d'autre à dire que des idioties et des injures. Pourquoi devrais-je vous écouter ? Encore une fois, vous n'avez produit aucun argument pertinent sur le sujet initial. Il faut croire que vous vous nourrissez de la médisance pour satisfaire votre ego. Vous n'êtes qu'une personne toxique dont les propos n'ont qu'un seul but : faire croire que seule vous détenez la vérité. Bizarrement,vous ne proposez rien de constructif et de significatif, ce qui ne fait que souligner votre nullité ici. |
|
marcl57 68 Repentigny |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 20:31 |
|
|
Citation de "equino_xe"Citation de "marcl57"Citation de "coffee_man3"( Ce texte est un condensé et une synthèse de mes trois publications précédentes sur ce sujet en un seul et final ) Le prix de la paix sociale et l'épuisement du contribuable Le Québec traverse une période de forte agitation sociale, où les conflits de travail dans les services essentiels se succèdent à un rythme alarmant. Après les tensions vécues chez Postes Canada (avec le recours aux grèves tournantes) et l'impact controversé des ententes avec les médecins (encadrées notamment par la Loi 2), le récent bras de fer avec la Société de transport de Montréal (STM) confirme une tendance lourde : les syndicats utilisent leur pouvoir de nuisance sur le public pour imposer des gains salariaux importants, souvent dans une logique de rattrapage et de standardisation avec d'autres groupes. Les dérives d'une négociation stérile Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois les parties patronale et syndicale se sont rencontrées ? D'après les chiffres recensés dans le cadre du conflit à la STM, on peut affirmer qu'un nombre considérable de séances de négociation ont pris fin sans avancée significative. On dénombre notamment plus de 115 rencontres avec le syndicat des employés d'entretien (CSN) et 64 rencontres avec le syndicat des chauffeurs et employés connexes (SCFP-1983). Ceci démontre que ces pourparlers n'ont donné lieu qu'à des échanges stériles ou à une confrontation qui, dès le départ, était vouée à l'échec. Les négociations donnent l’amère impression de n'être qu'une lutte de pouvoir acharnée pour obtenir le plus d'avantages, plutôt qu'une recherche de solution durable et équitable. Cette quête du maximum — de « qui aura le plus gros morceau de gâteau » — est particulièrement difficile à justifier. La demande des employés d'entretien de la STM, avoisinant les 25 % sur cinq ans, illustre parfaitement cette quête. Elle est perçue par de nombreux travailleurs, notamment ceux du secteur public qui ont obtenu des hausses plus modestes, comme une iniquité flagrante. Le succès de ces revendications crée un précédent dévastateur qui incite les autres corps de métier — cols bleus municipaux, employés d'Hydro-Québec, et même le personnel de la santé et de l'éducation lors des prochaines rondes de négociation — à exiger le même niveau d'augmentation. Ce phénomène d'effet d'entraînement place les gouvernements et les municipalités devant un dilemme insoutenable : soit ils cèdent, provoquant un emballement des dépenses et une pression à la hausse sur les impôts et les tarifs pour l'ensemble des contribuables, soit ils résistent, au risque de paralyser à nouveau des services essentiels. Clarification Factuelle : Déficit Annuel vs. Dette d'Investissement de la STM L'affirmation selon laquelle la STM aurait « plus de six milliards de déficits » est une confusion majeure entre deux réalités financières distinctes. 1. Le Déficit Annuel (Déficit d'Exploitation) C'est l'écart entre les revenus et les dépenses de fonctionnement courantes. Le déficit structurel de la STM pour 2024 était estimé entre 80 M$ et 100 M$. Le budget total de dépenses pour 2025 est d'environ 1,8 milliard de dollars (G$). 2. La Dette d'Investissement à Long Terme (Déficit de Maintien d'Actifs) Les 6 milliards de dollars mentionnés font référence au déficit de maintien d'actifs du métro. C'est le montant estimé manquant pour la maintenance et la modernisation des infrastructures (tunnels, stations, systèmes) accumulé sur des décennies. Il s'agit d'une dette à long terme, et non d'un déficit d'opération annuel. Les besoins totaux en investissements majeurs pour les dix prochaines années (2025-2034) s'élèvent à 25,8 G$. Comparer les hausses salariales de la STM au secteur privé (ex. Sonaca) est trompeur. Le secteur public dépend des impôts et taxes (fonds limités du contribuable), tandis que le secteur privé dépend de la recherche de profit. Les augmentations salariales dans le secteur public engagent les deniers publics et affectent l'ensemble des services essentiels. Un contexte de crise sociale et économique critique Le moment de cette vague de standardisation salariale rend la situation d'autant plus critique. L'insistance à obtenir davantage de la part de ces employés, qui jouissent d'emplois permanents et bien rémunérés, est perçue comme un geste déconnecté de la réalité de la majorité. Les faits sont là : L'appauvrissement et la précarité : La hausse du coût de la vie exerce une pression sans précédent sur les ménages. Le plus récent Bilan-Faim confirme que les banques alimentaires ne fournissent plus, et que la demande d'aide explose. La classe moyenne en difficulté : Pendant que les négociateurs débattent sur des avantages, la classe moyenne peine à vivre correctement. Le public ne peut plus soutenir cette culture du « toujours plus ». L'incertitude économique et la menace Trump : L'économie doit composer avec la menace du protectionnisme américain (droits de douane). Les hausses salariales coûteuses réduisent la marge de manœuvre fiscale des gouvernements. Au lieu de conserver des réserves pour soutenir les industries québécoises qui seraient touchées par une guerre tarifaire, l'État est contraint de les dépenser pour résorber des conflits internes. En d'autres termes, les négociations agressives et les grèves qui cherchent à standardiser le chèque de paie des employés publics et parapublics affaiblissent la collectivité au pire moment. Elles augmentent les coûts pour les citoyens déjà éprouvés par l'inflation et, simultanément, diminuent la capacité de l'État à protéger l'économie provinciale contre les chocs externes majeurs. La puissance syndicale : Un frein à l'épanouissement collectif La capacité de paralyser les services essentiels confère aux syndicats du secteur public une puissance de négociation démesurée qui est devenue un frein à l'épanouissement économique de la population médiane. C'est l'équivalent de demander à chaque contribuable de payer une surcharge invisible pour la paix sociale. La véritable injustice se révèle lorsque les moyens de pression affectent les services essentiels. Lorsque la grève empêche les citoyens de se déplacer, ce sont les plus fragiles qui en paient le prix : ceux qui doivent se rendre à l'hôpital, aux banques alimentaires ou à leurs emplois précaires. Ces conflits créent une rupture du contrat social, car ils paralysent la vie de ceux qui dépendent du transport collectif. Au-delà du désagrément, il y a la détresse psychologique. L'incertitude constante entourant la disponibilité des autobus et du métro génère un stress chronique chez les usagers. Cette menace persistante d'interruption érode la confiance envers les institutions censées garantir la stabilité des services publics. Le transport en commun n'est pas qu'une commodité ; il est un pilier de la participation sociale. L'utiliser devrait être une source de soulagement, non d'anxiété. Exemple de rupture d'équité : Si un travailleur de l'entretien des transports obtient 25 % d'augmentation sur 5 ans grâce à la grève, alors qu'une infirmière ou un préposé aux bénéficiaires n'obtient que 17,4 %, le message est clair : la capacité de nuire paie mieux que le service à la personne. C'est une prime à la perturbation. L'indignation est d'autant plus grande que l'itinérance gagne du terrain dans notre société. Cette crise fait cruellement contraste avec les débats actuels. À quand les piquets de grève des itinérants pour dénoncer qu'eux aussi aimeraient avoir la chance de gagner décemment leur vie? L'impératif de la loi spéciale et la responsabilité financière La faiblesse de l'État face à la pression syndicale est ce qui affaiblit le citoyen, faisant du contribuable le bailleur de fonds silencieux et lésé de cette course à la standardisation salariale. Le véritable enjeu n'est plus le droit de grève, mais qui a le droit de déterminer la capacité de payer collective : les 11 000 employés d'un syndicat ou les millions de contribuables qu'ils servent. Il est temps que les parties à la table de négociation fassent preuve d'une responsabilité collective accrue et mettent fin à cette confrontation stérile. Une solution négociée doit primer sur la victoire, et, surtout, sur la capacité de l'État à payer. D’où une loi spéciale s’impose rapidement. L'image d'un Québec qui s'épuise dans des conflits internes, qui s'appauvrit par des dépenses insoutenables, et qui néglige ses infrastructures essentielles n'est pas sans rappeler une lente descente vers la désorganisation. L'image d'un Québec à la « Mad Max » – où la quête individuelle se fait au détriment de la cohésion et de l'entretien collectif – ne serait-elle pas, hélas, notre futur? Références: Bilan-Faim 2025 – Banques alimentaires du Québec (pour les chiffres de la précarité et des banques alimentaires) : https://banquesalimentaires.org/wp-content/uploads/2025/10/Bilan-faim_2025.pdf Chiffres de négociations à la STM (pour les 64 et 115+ rencontres) : Recherche sur les négociations STM Budget et Programme d'immobilisations (PI) STM (pour les données sur le déficit d'exploitation et la dette d'investissement) : Budget STM 2025 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/budget2025.pdf Programme d'immobilisations (PI) STM 2025-2034 : https://www.stm.info/sites/default/files/pdf/fr/pi_25-34.pdf N.B: La rédaction finale, la vérification des chiffres publics (STM, ARTM) et la structuration de ce texte ont bénéficié de l'assistance d'une intelligence artificielle. texte très intéressant à lire et pertinent ....coffee_man !!! Vous auriez pu jaser avec chat GPT et il vous aurait fourni la même réponse. Pourquoi venir sur un forum de discussion pour congratuler (.. ) un robot alors que vous pourriez converser seul dans votre salon avec lui ? Probablement parce que les réactions à ...L'IA....peuvent être tout aussi intéressante a observé qu'une conversation en solitaire !!! |
|
r-couture 55 Granby |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 20:47 |
|
|
Citation de "coffee_man3"Vous n'avez rien d'autre à dire que des idioties et des injures. Pourquoi devrais-je vous écouter ? Encore une fois, vous n'avez produit aucun argument pertinent sur le sujet initial. Il faut croire que vous vous nourrissez de la médisance pour satisfaire votre ego. Vous n'êtes qu'une personne toxique dont les propos n'ont qu'un seul but : faire croire que seule vous détenez la vérité. Bizarrement,vous ne proposez rien de constructif et de significatif, ce qui ne fait que souligner votre nullité ici. Tu décris très bien Équinoxe et tu saisis bien l'essence de ce personnage et son rôle ici. |
|
r-couture 55 Granby |
Abus Citer Posté le dimanche 9 novembre 2025 à 20:49 |
|
|
Citation de "wat_err"Citation de "coffee_man3"Vous n'avez rien d'autre à dire que des idioties et des injures. Pourquoi devrais-je vous écouter ? Encore une fois, vous n'avez produit aucun argument pertinent sur le sujet initial. Il faut croire que vous vous nourrissez de la médisance pour satisfaire votre ego. Vous n'êtes qu'une personne toxique dont les propos n'ont qu'un seul but : faire croire que seule vous détenez la vérité. Bizarrement,vous ne proposez rien de constructif et de significatif, ce qui ne fait que souligner votre nullité ici. Comme ta moman Équinoxe, ta protectrice n'aime pas coffee man tu ne l'aimes pas non plus ?as tu un opinion a toi ou Équinoxe te dis quoi penser ? |
|
capitaine-america 115 Montréal |
Abus Citer Posté le mardi 11 novembre 2025 à 18:11 |
|
|
Loin d'etre drole sans transport avec la neige et la temperature autour de zero. Dans mon coin lors de pannes en hiver, les gens allaient dans les stations de metro se rechauffer, voir un peu de lumiere et charger leurs petits appareils.
Aujourd'hui en plus avec cette neige, faut vraiment se surveiller au cas ou l'auto tout pres freine difficilement au cas ou l'auto aurait encore ses pneus d'ete. J'ai vu un conducteur tourner a gauche mettons que le derriere de l'auto ressemblait a une danseuse hawaienne, il a essaye de freiner mais l'auto a glisse. |