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PF, Homme, 45 ans
Lévis, Chaudière-Appalaches, Québec, Canada
Etait en ligne il y a plus d'un mois
| Statut : | Célibataire |
| Recherche : | Une femme |
| Relation : | Amoureuse |
| Orientation : | Hétérosexuel(le) |
| Taille : | 5'8'' - (1m73) |
| Poids : | Athlétique |
| Apparence physique : | Pas mal |
| Cheveux : | Bruns |
| Yeux : | Bleus |
| Enfant(s) : | Aucun |
| Désire un/des enfant(s) : | Oui |
| Fume : | Occasionnel |
| Scolarité : | Universitaire |
| Signe astrologique : | Vierge |
Un Écrivain, ayant les mots obscurcis par le manque d’inspiration, décida d’entreprendre un voyage au cours duquel il se proposait de trouver sa Muse. Il dut marcher longtemps avant d’apercevoir le premier village. Rendu-là, il consulta les Anciens à propos de la genèse des Muses. Ils s’interrogèrent; mais nul ne put lui répondre. L’Écrivain quitta ainsi le village sans connaître l’origine des Muses.
Il jugea valable d’explorer les grandeurs de l’Univers. Peut-être y trouverait-il des présences de sa Muse. Il dut naviguer longtemps avant de remarquer une planète où il y avait la Vie. Il en fit le tour et enquêta; il caressait l’idée de débusquer une image ou une voix de sa Muse. Malgré l’effort, sa plume resta sèche. L’Écrivain consentit ainsi à laisser le monde céleste sans savoir si sa Muse existait.
Il se résolut, pour son retour chez lui, de traverser son cerveau avec le négligeable espoir d’y croiser des reliques de verve, des empreintes de sa Muse. Il dut cogiter longtemps, selon ses conceptions alambiquées, avant d’atteindre sa Logique. L’Écrivain l’implora de lui rendre ses mots, sa germe créatrice. Mais la Raison, peu loquace, se refusa à lui sous le prétexte d’une aliénation prochaine. L’Écrivain abandonna ainsi sa démarche faute de s’abreuver d’énergie archaïque.
De retour chez lui, l’Écrivain trouva une note épinglée sur sa porte se lisant comme suit : « Je suis passée vous inspirer, mais vous n’étiez pas là. Il est dommage que vous n’ayez pas été dans l’ambiance pour me recevoir. Signé : Votre Muse. » A donc tort celui qui s’épivarde à la recherche de ce qui viendra naturellement à lui.