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mr_me 60 Lachine |
Abus Citer Posté le mardi 21 octobre 2025 à 12:53 |
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Quand j'ai vu le jour, c'était la nuit. Ma mère m'a pris dans ses doigts de féminine Et elle m'a versé dans mon verseau. Quand on est bébé on ne sait rien. On ne sait pas à quel sein se dévouer Pour moi, c'était la mère à boire ! Alors ma mère soccupassionait de moi toute la journée Et même la nuit C'était une mère veilleuse. Sol merci pour ce joli personnage |
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gil1es 102 Nasinu |
Abus Citer Posté le vendredi 24 octobre 2025 à 12:41 |
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"Toutes les voies spirituelles et religieuses visent, d'une façon ou d'une autre, à délivrer le mental ou à l'élargir au-delà de ses limitations. Or, lorsque le mental est libéré de ses limitations, il cesse d'être le mental en tant que tel et se révèle être la conscience éternelle et infinie, sa réalité essentielle et irréductible. Cette connaissance de votre propre être tel qu'il est vraiment --la conscience se connaissant en nous -- est l'expérience de la paix, du bonheur ou de l'amour" Rupert Spira --------------------- Tous les désirs visent cette libération et cette libération est à la source de tous les désirs. Cette compréhension est la définitive et inexorable satisfaction absolue |
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coffee_man3 115 Montréal |
Abus Citer Posté le mardi 28 octobre 2025 à 05:36 |
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Citation de "gi1les"Citation de "felicita"Avez-vous des certitudes inébranlables. Oui , nous venons au monde pour mourir . L'adage dit, la mort et l'impôt. Dans la même lucidité ceci d'Épicure: "Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus". Une logique assez radicale. L'Hypocrisie de l'Existence : Révisiter la Mort Face au Déni Conscient La maxime d'Épicure, qui cherche à éradiquer la peur de la mort en la reléguant hors du temps de l'expérience sensible, repose sur une omission fondamentale. Affirmer que la mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts est un sophisme (un raisonnement qui, malgré une apparence de logique, est en réalité fallacieux et non valide). Je soutiens que la mort n'est pas une absence future, mais une présence constitutive masquée. La Mort : Une Latence Dès la Conception Mon point de rupture avec l'épicurisme est simple : la mort est inscrite dans l'être dès le commencement. Elle n'est pas un événement qui survient, mais une finitude qui persiste. La mort est notre horizon constitutif, non pas "rien pour nous", mais la garantie fondamentale de notre structure. Le Rôle Crucial du Déni Inconscient Si la finalité est ainsi latente, pourquoi la vie ne se révèle-t-elle pas immédiatement comme une marche vers la fin ? C'est là qu'intervient le rôle critique de la conscience et du subconscient. La conscience met en place un puissant mécanisme de déni inconscient pour se prémunir de la vérité dérangeante. Ce n'est pas un simple oubli, mais une stratégie de survie psychique. Ce déni permet de contrer un mal de vivre permanent. Admettre à chaque souffle l'imminence de notre dissolution serait un fardeau psychologique trop lourd à porter au quotidien. Plus encore, l'acceptation constante de cette finalité nous empêcherait d'atteindre le bonheur tant recherché. Nous avons besoin de cette illusion pour justifier notre parcours, pour nous engager pleinement dans le véhicule de l'amour, de l'amitié, ou de la création. L'être humain, par nature social, requiert le support et l'approbation d'autrui pour donner sens à un passage qui, sans cela, serait perçu comme absurde. La Mort : Une Réalité de l'Esprit, Fardeau de la Connaissance Le fameux "cycle de la vie" que nous nous efforçons de perpétuer n'est donc qu'une hypocrisie existentielle ; la vie elle-même devient une illusion fonctionnelle, un masque indispensable jeté sur la vérité. Ceci nous amène à la véritable nature de la peur : Épicure se concentre sur l'absence de sensation après la mort, or la souffrance n'est pas dans l'absence post-mortem, mais dans la perspective de cette absence. La mort n'est pas un phénomène purement physique, mais une réalité psychologique, un véritable fardeau de la connaissance. Seuls les êtres dotés d'une conscience perçoivent et craignent la mort, car ils sont les seuls à anticiper la cessation de leur propre esprit. Le corps subit une fin, mais l'esprit sait qu'il va cesser. Le mal n'est pas la destruction physique à venir, mais l'angoisse de la destruction spirituelle présente. Conclusion : La Tragédie du Temps Individuel La mort n'est jamais absente. Elle est une charge psychique présente que notre subconscient s'efforce d'occulter. Telle est la véritable tragédie de l'existence : devoir vivre l'illusion de l'éternité dans la certitude de la fin. Cette finitude est d'autant plus vertigineuse que notre laps de temps à vivre contraste brutalement avec le temps cosmique. Notre existence se déroule à l'échelle d'une infime fraction de seconde face à l'étendue de l'univers, qui s'étire sur des milliards de milliards d'années. Cet écart de temporalité rappelle que la dissolution de notre corps et de notre conscience n'est qu'une étape dans le cycle de la transformation de la matière. Mais pour l'individu conscient, c'est l'anéantissement de l'unique point de vue qu'il a jamais eu sur cette réalité. Face à cette lucidité implacable, et en tirant les conséquences de cette tragédie existentielle, l'unique injonction qui s'impose est celle-ci : essayez d'être heureux malgré tout. Souriez à la vie, car une fois mort, la vie vous sourira de cet au revoir. |
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capitaine-america 115 Montréal |
Abus Citer Posté le samedi 1 novembre 2025 à 16:24 |
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Citation de "coffee_man3"Citation de "gi1les"Citation de "felicita"Avez-vous des certitudes inébranlables. Oui , nous venons au monde pour mourir . L'adage dit, la mort et l'impôt. Dans la même lucidité ceci d'Épicure: "Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus". Une logique assez radicale. L'Hypocrisie de l'Existence : Révisiter la Mort Face au Déni Conscient La maxime d'Épicure, qui cherche à éradiquer la peur de la mort en la reléguant hors du temps de l'expérience sensible, repose sur une omission fondamentale. Affirmer que la mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts est un sophisme (un raisonnement qui, malgré une apparence de logique, est en réalité fallacieux et non valide). Je soutiens que la mort n'est pas une absence future, mais une présence constitutive masquée. Vous en avez fume de l'excellent, bien meilleur que celui de la SQDC, a 5hres30 le matin, il faisait encore effet ??? Pourrais-je avoir les coordonnees de celui qui vous l'a vendu ?? |