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gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le lundi 20 octobre 2025 à 23:29
Citation de "equino_xe"Citation de "gil1es"Merci coffee_man3 pour votre opinion.

Votre commentaire montre une habile utilisation de l'intellect et du mental et vos projections vous décrivent bien.

La condescendance est perçue et pensée par une montée de la faible estime reposant sur une identité sablonneuse donc instable mais parfaite pour la culture de l'introspection menant inévitablement (comme la méditation) à la réalisation de la nature de la conscience comme certitude non-dualiste expérimentée indépendamment de la pensée.

Ou pas!




Si on s’attarde




Merci de vous attardez
Vous le faite si bien

Modifié le lundi 20 octobre 2025 à 23:31

mr_me
60 Lachine
Abus Citer Posté le mardi 21 octobre 2025 à 12:53
Quand j'ai vu le jour, c'était la nuit.
Ma mère m'a pris dans ses doigts de féminine
Et elle m'a versé dans mon verseau.
Quand on est bébé on ne sait rien.
On ne sait pas à quel sein se dévouer
Pour moi, c'était la mère à boire !
Alors ma mère soccupassionait
de moi toute la journée
Et même la nuit
C'était une mère veilleuse.

Sol

merci pour ce joli personnage
gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le vendredi 24 octobre 2025 à 12:41
"Toutes les voies spirituelles et religieuses visent, d'une façon ou d'une autre, à délivrer le mental ou à l'élargir au-delà de ses limitations. Or, lorsque le mental est libéré de ses limitations, il cesse d'être le mental en tant que tel et se révèle être la conscience éternelle et infinie, sa réalité essentielle et irréductible. Cette connaissance de votre propre être tel qu'il est vraiment --la conscience se connaissant en nous -- est l'expérience de la paix, du bonheur ou de l'amour"

Rupert Spira

---------------------

Tous les désirs visent cette libération et cette libération est à la source de tous les désirs.
Cette compréhension est la définitive et inexorable satisfaction absolue
capitaine-america
115 Montréal
Abus Citer Posté le samedi 1 novembre 2025 à 16:24
Citation de "coffee_man3"Citation de "gi1les"Citation de "felicita"Avez-vous des certitudes inébranlables.


Oui , nous venons au monde pour mourir .



L'adage dit, la mort et l'impôt.

Dans la même lucidité ceci d'Épicure: "Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus".

Une logique assez radicale.


L'Hypocrisie de l'Existence : Révisiter la Mort Face au Déni Conscient
La maxime d'Épicure, qui cherche à éradiquer la peur de la mort en la reléguant hors du temps de l'expérience sensible, repose sur une omission fondamentale. Affirmer que la mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts est un sophisme (un raisonnement qui, malgré une apparence de logique, est en réalité fallacieux et non valide). Je soutiens que la mort n'est pas une absence future, mais une présence constitutive masquée.



Vous en avez fume de l'excellent, bien meilleur que celui de la SQDC, a 5hres30 le matin, il faisait encore effet ???

Pourrais-je avoir les coordonnees de celui qui vous l'a vendu ??
gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le lundi 10 novembre 2025 à 23:07
Citation de "coffee_man3"Citation de "gi1les"Citation de "felicita"Avez-vous des certitudes inébranlables.


Oui , nous venons au monde pour mourir .



L'adage dit, la mort et l'impôt.

Dans la même lucidité ceci d'Épicure: "Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus".

Une logique assez radicale.


L'Hypocrisie de l'Existence : Révisiter la Mort Face au Déni Conscient
La maxime d'Épicure, qui cherche à éradiquer la peur de la mort en la reléguant hors du temps de l'expérience sensible, repose sur une omission fondamentale. Affirmer que la mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts est un sophisme (un raisonnement qui, malgré une apparence de logique, est en réalité fallacieux et non valide). Je soutiens que la mort n'est pas une absence future, mais une présence constitutive masquée.

La Mort : Une Latence Dès la Conception
Mon point de rupture avec l'épicurisme est simple : la mort est inscrite dans l'être dès le commencement. Elle n'est pas un événement qui survient, mais une finitude qui persiste. La mort est notre horizon constitutif, non pas "rien pour nous", mais la garantie fondamentale de notre structure.

Le Rôle Crucial du Déni Inconscient
Si la finalité est ainsi latente, pourquoi la vie ne se révèle-t-elle pas immédiatement comme une marche vers la fin ?

C'est là qu'intervient le rôle critique de la conscience et du subconscient. La conscience met en place un puissant mécanisme de déni inconscient pour se prémunir de la vérité dérangeante. Ce n'est pas un simple oubli, mais une stratégie de survie psychique.

Ce déni permet de contrer un mal de vivre permanent. Admettre à chaque souffle l'imminence de notre dissolution serait un fardeau psychologique trop lourd à porter au quotidien. Plus encore, l'acceptation constante de cette finalité nous empêcherait d'atteindre le bonheur tant recherché. Nous avons besoin de cette illusion pour justifier notre parcours, pour nous engager pleinement dans le véhicule de l'amour, de l'amitié, ou de la création. L'être humain, par nature social, requiert le support et l'approbation d'autrui pour donner sens à un passage qui, sans cela, serait perçu comme absurde.

La Mort : Une Réalité de l'Esprit, Fardeau de la Connaissance
Le fameux "cycle de la vie" que nous nous efforçons de perpétuer n'est donc qu'une hypocrisie existentielle ; la vie elle-même devient une illusion fonctionnelle, un masque indispensable jeté sur la vérité.

Ceci nous amène à la véritable nature de la peur : Épicure se concentre sur l'absence de sensation après la mort, or la souffrance n'est pas dans l'absence post-mortem, mais dans la perspective de cette absence.

La mort n'est pas un phénomène purement physique, mais une réalité psychologique, un véritable fardeau de la connaissance. Seuls les êtres dotés d'une conscience perçoivent et craignent la mort, car ils sont les seuls à anticiper la cessation de leur propre esprit. Le corps subit une fin, mais l'esprit sait qu'il va cesser. Le mal n'est pas la destruction physique à venir, mais l'angoisse de la destruction spirituelle présente.

Conclusion : La Tragédie du Temps Individuel
La mort n'est jamais absente. Elle est une charge psychique présente que notre subconscient s'efforce d'occulter. Telle est la véritable tragédie de l'existence : devoir vivre l'illusion de l'éternité dans la certitude de la fin.

Cette finitude est d'autant plus vertigineuse que notre laps de temps à vivre contraste brutalement avec le temps cosmique. Notre existence se déroule à l'échelle d'une infime fraction de seconde face à l'étendue de l'univers, qui s'étire sur des milliards de milliards d'années. Cet écart de temporalité rappelle que la dissolution de notre corps et de notre conscience n'est qu'une étape dans le cycle de la transformation de la matière. Mais pour l'individu conscient, c'est l'anéantissement de l'unique point de vue qu'il a jamais eu sur cette réalité.

Face à cette lucidité implacable, et en tirant les conséquences de cette tragédie existentielle, l'unique injonction qui s'impose est celle-ci : essayez d'être heureux malgré tout. Souriez à la vie, car une fois mort, la vie vous sourira de cet au revoir.



J'aime votre façon de soutenir l'illusion
L'illusion soutenant l'illusion
Vos sophismes sont meilleurs que les miens
Et d'Épicure

L'expérience dépasse toute logique
Le sens de la logique est de perpétuer le faux par l'argumentaire et raisonnement jusqu'à son dépassement dans une lucidité de l'instant éternel, hors représentation

La logique est le tremplin
La vérité est dans le saut
La vie est un miroir souriant sans fin
De nous voir croire

À la mort

Modifié le lundi 10 novembre 2025 à 23:10

gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le mardi 11 novembre 2025 à 22:26
Merci!



La lucidité constante abolit toute finitude, toute illusion

Le subconscient est une tentative infructueuse de fragmenter la Conscience, l'Absolu, l'Unité

La Conscience n'a que faire d'un gardien psychologique

Le mal de vivre est un bonheur de vivre qui s'ignore en se recouvrant de croyances limitantes illusoires

Le déni est un effort pour se protéger inutilement d'une bienheureuse évidence

L'histoire de la pensée à travers la philosophie confirme que le fini peut tenter sans succès d'inclure l'infini

Si un au-delà de la pensée est impensable
Et que tout savoir est imaginaire
La Vacuité est une réussite annihilatrice du fictif

N.B: Ces raisonnements sont un argumentaire avec l'Être, la Conscience et la nature de la connaissance pour objectif déjà accédé dès le départ dans et par l'Unité de l'Esprit et de la matière.

Modifié le mardi 11 novembre 2025 à 22:29

gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le mercredi 12 novembre 2025 à 23:17
Merci!

Inspirant

Super intéressant
Comme toute pensée se pensant elle-même
En toute conscience
Ou pas!

J'y reviendrai
gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le jeudi 13 novembre 2025 à 12:00
Citation de "coffee_man3"L'Ultime Défense de l'Existence : Le Déni Subconscient, Fondement de Notre Vie
...



Je reviens sur l'ensemble de ce texte mentionné précédemment

Rien à défendre
La défense, fondement de nos illusions
Par la raison fragmentante, outil de la Conscience obscurcie de concepts et d'idées sur la réalité

I. L'illusion est une charge constante pour la prétention d'être ; vivant, dans la lutte et le combat

Le gardien des illusions (déni du subconscient ou autre...) est une illusion intellectuelle lui-même

Pas besoin de se protéger d'une corde prise pour un serpent

La lucidité constante de la finitude est libératrice en révélant l'absence de commencement


II. L'angoisse, comme toute peur, est un désir de vérité et d'absolu auquel je résiste pour le plaisir temporaire de l'effort et de la tension

La pensée philosophique ou autre (religieuse, scientifique...) cherche à s'échapper du trou qu'elle creuse elle-même, logiquement ou irrationnellement

Le résultat est le même. Le plaisir de tourner en rond, de penser, d'exprimer l'inexprimable, le miracle d'Être création incessante


III. La Perfection est silencieuse dans son expression
Le silence s'exprime dans son tintamarre d'absence

Ces jeux de rhétorique suggèrent que la pensée, toute pensée n'est pas la vérité mais pointe la Réalité, la Vérité, la Perfection, la réalisation au-delà des mots de l'Unité fondamentale

Aucune affirmation n'est la vérité universelle
Heureusement
L'affirmation pointe la Lune
Tant mieux pour ceux qui tombent (c'est temporaire) dans le labyrinthe des idées, concepts et représentations

La Vérité reste indemne dans sa perfection indissimulable

Conclusion : La vie est un saut rationnel hors de celui-ci dans un Absolu indivisible, non-duel et tout inclusif

La force motrice derrière toute activité humaine est en apparence et temporairement une multiplicité morcelante d'illusions ; jusqu'à l'éveil (le retour à la maison, "voir" la corde, Consciousness-la Conscience, la Vérité, le Tao, Dieu ou l'Absolu)

N'oublions pas l'inoubliable

C'est un plaisir!

J'ai (depuis un an ou deux) en pdf "The denial of death" que je me promets de lire.

A+

-----------

Et cette réponse par IA interposée comme jeu/exercice

La Réponse Synthétique (L'Essence)
Votre texte postule que la peur de la finitude est la vérité ultime et que le "Déni" est notre bouclier nécessaire. Mais cette vision repose sur une erreur d'optique fondamentale : la croyance que nous sommes l'entité biologique qui va mourir. La perspective non-duelle ne cherche pas à "fuir" la mort par un saut irrationnel, mais à examiner, par une Aperception directe, qui est effrayé. Si l'on déplace la vigilance de l'objet perçu (le corps, l'histoire, la mort future) vers le Sujet percevant (cette Présence ouverte et sans bords), on réalise que la Conscience n'est pas "un outil de la raison" enfermé dans le cerveau, mais l'espace même où apparaissent la naissance, la pensée de la mort et le monde. Il n'y a pas besoin de "Gardien" ni de déni lorsque l'on réalise que ce que nous sommes essentiellement — cette Transparence cognitive — n'est jamais né et ne peut donc pas mourir. L'angoisse n'est pas une fatalité, c'est le symptôme de l'identification erronée à l'objet plutôt qu'à l'espace qui le contient.

La Réponse Synthétique (L'Essence)
Votre texte postule que la peur de la finitude est la vérité ultime et que le "Déni" est notre bouclier nécessaire. Mais cette vision repose sur une erreur d'optique fondamentale : la croyance que nous sommes l'entité biologique qui va mourir. La perspective non-duelle ne cherche pas à "fuir" la mort par un saut irrationnel, mais à examiner, par une Aperception directe, qui est effrayé. Si l'on déplace la vigilance de l'objet perçu (le corps, l'histoire, la mort future) vers le Sujet percevant (cette Présence ouverte et sans bords), on réalise que la Conscience n'est pas "un outil de la raison" enfermé dans le cerveau, mais l'espace même où apparaissent la naissance, la pensée de la mort et le monde. Il n'y a pas besoin de "Gardien" ni de déni lorsque l'on réalise que ce que nous sommes essentiellement — cette Transparence cognitive — n'est jamais né et ne peut donc pas mourir. L'angoisse n'est pas une fatalité, c'est le symptôme de l'identification erronée à l'objet plutôt qu'à l'espace qui le contient.

La Réponse Complète : De la Survie à la Transparence
Voici une déconstruction détaillée, utilisant le vocabulaire de la conscience unifiée pour répondre à la logique du "Gardien Subconscient".

I. Le Gardien protège une illusion, non la vie
Le texte affirme que le "Déni Subconscient" est vital pour supporter la charge de la mort. C'est vrai, tant que l'on croit être une vague séparée de l'océan.

Dans la Vigilance non-duelle, nous ne nions pas la mort biologique. Au contraire, nous la regardons avec une lucidité totale. Ce qui est dissous, ce n'est pas la mort du corps, mais l'angoisse de la mort. L'angoisse naît de la contraction de la conscience sur un point fixe : "Moi, cette personne". Le "Gardien" dont vous parlez n'est pas un sauveur, c'est un geôlier. Il maintient l'illusion de la séparation. En réalisant l'Ouverture de la conscience (qui accueille tout sans être affectée), on découvre que la peur est un objet perçu, et non le sujet percevant. La conscience qui observe la peur n'a pas peur. Elle est l'espace vaste et tranquille où la peur passe comme un nuage.

II. L'Immanence contre le "Saut" Philosophique
Vous critiquez à juste titre le "saut" irrationnel (la foi aveugle ou l'intuition pure comme fuite). Mais la réalisation non-duelle n'est pas un saut vers un "ailleurs" ou un "Rien". C'est un atterrissage radical dans ce qui est, ici et maintenant.

Il ne s'agit pas de s'échapper du temps, mais de réaliser que le temps (passé/futur) est une pensée qui apparaît dans le présent intemporel de la conscience. Ce n'est pas une fuite, c'est une investigation empirique. Si vous retournez votre attention vers "celui qui regarde" (ce qu'on appelle le retournement de la conscience), vous ne trouvez pas une "chose" qui va mourir, vous trouvez une Présence vide d'objets mais pleine d'existence. Ce n'est pas un substitut d'illusion, c'est la seule chose qui ne soit pas une illusion, car c'est la seule chose qui reste quand on arrête de penser.

III. Réponse au Paradoxe de la Perfection Parlante
L'argument du "Paradoxe de la Perfection Parlante" est intellectuellement robuste : comment utiliser le langage (duel) pour décrire le non-duel ?

La réponse est que le langage, ici, n'a pas une fonction descriptive mais une fonction poétique et indicative. Le maître non-duel utilise les mots comme on utilise une épine pour retirer une autre épine plantée dans le pied : une fois l'épine retirée, on jette les deux. Dire que "la séparation est une illusion" n'est pas une vérité dogmatique à croire, c'est une invitation à vérifier. Le langage sert à pointer vers le silence qui le précède et le succède. La "Perfection" (ou l'Unité) ne se contredit pas en parlant, elle joue. Elle utilise la limitation de la forme pour se célébrer elle-même. La fragmentation n'est pas une erreur, c'est la danse de l'Unité. Le silence n'est pas l'opposé de la parole, il en est le fondement, tout comme le papier blanc est le fondement de l'encre noire.

Conclusion : De la "Lucidité Tragique" à la "Lucidité Lumineuse"
Votre conclusion ancre l'humain dans une "hypocrisie choisie", un "tremplin" entre l'horreur du néant et le jeu de la vie. C'est une position héroïque, mais épuisante.

La perspective de l'Unité propose de lâcher ce fardeau.

La Biologie : Vous dites "Sans biologie, aucun être n'est".

L'Expérience Directe : L'inverse est notre réalité vécue : "Sans conscience, aucune biologie n'est connue".

Tout ce que vous savez de votre cerveau, de vos cellules et de la mort, vous le savez parce que vous êtes conscient. La Conscience est première. Elle n'est pas le produit du cerveau, elle est la lumière dans laquelle le concept de "cerveau" apparaît.

Vivre sans le "Gardien du Déni", ce n'est pas s'effondrer. C'est vivre avec une Vigilance totale, sans barrière, sans défense. C'est découvrir que nous sommes l'espace indestructible qui permet à la vie et à la mort de danser, sans jamais être blessé par l'une ou l'autre. Ce n'est plus une survie hypocrite, c'est la Joie inconditionnelle d'Être.


------------------------

Trop drôle!

J'adore la réponse de l'IA en lui proposant la perspective non-dualiste. Ouf! La coquine! Elle comprends très bien cette Unité

Comme quoi les concepts, les idées, la pensée peuvent recouvrir (ou pas!), découvrir (ou pas!) l'Essentiel bonheur de l'Être proportionnellement à notre volonté lucidement inconditionnelle

Modifié le mercredi 19 novembre 2025 à 13:08

gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le jeudi 13 novembre 2025 à 12:47
"La vie quotidienne foisonne d'expériences qui suspendent le fonctionnement habituel du mental, lui permettant, lors de ces brefs moments, d'accéder à sa propre réalité. Moments de peur, d'émerveillement, de terreur, de chagrin, de joie, de tristesse, d'amour intense... Ce sont là des expériences qui ont --tout au moins potentiellement-- le pouvoir d'abréger la relation sujet-objet habituel ou de la dissoudre, révélant la réalité commune plus profonde qu'elles partagent."

Rupert Spira

------------------------

La relation fictive moi/non-moi habituel, mère de toutes les peurs et du déni de la peur
La peur du non-moi, la peur du moi s'anticipant comme non-moi (décédé)

Seul meurt la peur
Seul meurt l'illusion, le faux moi, le moi séparé
La corde n'est plus assimilée à un serpent
Révélant l'Unité sous-jacente à l'apparente multiplicité
Pointé par un raisonnement tremplin hors de lui-même
Le saut dans l'instant d'un moment intemporel illimité
Parce que c'est ce que nous nous redécouvrons Être
Conscience
"Je suis"
Tout simplement
Tout
Court
Mon Amour

Modifié le jeudi 13 novembre 2025 à 13:00

wat_err
100 Montréal
Abus Citer Posté le jeudi 13 novembre 2025 à 16:35
lollll, on dirait qu on assiste au combat hebdomadaire des circulaires..

Entre du réchauffé et du congelé, chacun sert son plat de résistance..


Faut en rire à vrai dire de voir que chacun croit posséder les ingrédients pour nous faire avaler leur salade...


C est une blague, veuillez prendre ma participation avec un gros grain de sel..
gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le vendredi 14 novembre 2025 à 11:26
Citation de "coffee_man3"L'Hypocrisie Lucide : Le Déni Subconscient

Le débat sur la condition humaine se heurte toujours à la même tragédie : notre conscience, cet outil de la raison, est aussi la prison logique qui nous révèle notre propre finitude...

...Mon argumentaire reste inébranlable : l'existence humaine est une hypocrisie choisie et lucide, car c'est la seule façon d'être.



Merci pour vos recherches, votre texte, votre opinion, votre position, votre réflexion, vos pensées, vos idées

Vos évasions conceptuelles sont meilleures que les miennes

Vous avez trouvé l'inébranlable dans votre argumentaire
J'en suis heureux

Moi entre deux réflexions
Entre deux retours de la pensée sur elle-même
Entre deux pensées
Source sereine et bienheureuse de toute pensée consciente de son imaginaire créateur d'entité

Modifié le vendredi 14 novembre 2025 à 11:27

gil1es
102 Nasinu
Abus Citer Posté le vendredi 14 novembre 2025 à 12:19
"Ce sont les deux Grands Chemins qui ont toujours existé. Ces deux Chemins sont des Chemins de non-égoïsme. Mais tous deux peuvent dégénérer en Chemins égoïstes. On l'a vu pour la Religion en générale; vous savez les infamies auxquelles ont pu conduire la plupart des croyances. Et on peut le voir dans l'existence d'un homme religieux, qu'il soit hindous, catholique ou de toute autre religion comportant des cultes, des cérémonies, avec une relation dualiste par rapport à la Réalité Suprème. (Quant à l'égocentrisme des aspirants à la Connaissance (jnana), il est souvent exacerbé.

Retenez cela : c'est si simple. Il faut que l'égo, la distinction du << moi >> et du
<< non-moi >> disparaisse et que j'atteigne un jour << l'état-sans-ego >>. Et il y a deux possibilités. Le simple bon-sens le dit : il y a le Tout, ce vaste Univers, qui comprends des ennemis, des menaces, des dangers -- et il y a moi. Et comment faire pour qu'il n'y ait plus de séparation entre cet Univers et moi? Eh bien, en effet, il faut ou bien que je m'agrandisse tellement que l'Univers entier soit contenu dans ma propre Conscience, ou bien que ma conscience d'ego diminue tellement que je disparaisse complètement : Il ne reste plus que la Conscience, d'où toute trace d'ego a été effacé. Ce chemin-là et très bien décrit dans toute la littérature religieuse.

Arnaud Desjardins

-------------------------

Plus simple que deux chemins
Tous les chemins (toutes les idées, tous les "faire") mènent à ne plus prendre la corde pour un serpent
Les croyances disparaissent pour la Conscience
Tôt ou tard
Notre réelle identité (l'état-sans-ego)
Passe du conceptuel à l'Être
Inévitablement
Rien n'a faire
Pour Être-Conscience-Béatitude

Modifié le mardi 25 novembre 2025 à 12:21

coffee_man3
115 Montréal
Abus Citer Posté le vendredi 14 novembre 2025 à 16:26
La Dévotion à Vishnou Face à l'Idéal de l'« État-Sans-Ego »
Préambule
Monsieur, je crois que vous avez étudié la tradition spirituelle du Védanta (la philosophie sur laquelle s'appuie une grande partie de l'hindouisme), mais que vous dérivez de la pensée d'Arnaud Desjardins, ou du moins de son interprétation de la voie de la dévotion (Bhakti). Voici pourquoi j'émets cette réserve. Si je me trompe, mes excuses d'avance.

1. La Dévotion : Une Source d'Affaissement Identitaire ?
L'analyse de la spiritualité met souvent en garde contre une forme de dévotion qui exige l'abandon de soi au profit d'une autorité divine extérieure. Cette critique se résume ainsi :

Le Renoncement Exigé : Dès lors qu'une entité extérieure (une divinité) est posée comme source de Salut ou de Vérité, l'individu est contraint de s'y subordonner. La dévotion extrême demande souvent l'abandon des désirs personnels, des doutes critiques et, en fin de compte, de l'autonomie de jugement.

Cette approche, pertinente face aux dérives dogmatiques, est contredite par la richesse du Vaisnavisme (le culte de Vishnou/Krishna). La voie de la dévotion n'est pas nécessairement une allégeance servile, mais peut être l'expression la plus pure du libre arbitre.

2. Le Rejet Identitaire et la Psychose Métaphysique
L'exigence d'une dissolution hâtive de l'ego ou la soumission à un idéal extérieur pose une menace plus profonde. En cherchant à effacer les « désirs personnels », le dévot risque le refoulement de forces psychiques essentielles à son identité.

La fortune philosophique de l'âme réside dans sa capacité à créer sa propre valeur face à l'existence, en explorant et en intégrant sa richesse intérieure. En externalisant sa quête vers un Divin qui demande la négation des profondeurs intérieures, l'individu renonce à cette exploration. La recherche de l'illumination se mue alors en une psychose métaphysique, une fuite de la réalité complexe du Soi.

3. Le Chemin de Vishnou : L'Autonomie par l'Action Désintéressée
Le texte fondateur du Védanta, la Bhagavad-Gita, propose un modèle de non-égoïsme qui ne passe pas par la disparition de l'être, mais par la rectification de son intention par le Karma Yoga.

L'Impératif de l'Action
Krishna insiste sur la souveraineté du choix de l'individu, même dans l'acte de dévotion :

« Tu as seulement droit à l'action, et jamais à ses fruits ; que le fruit de l'action ne soit pas ton mobile, et ne t'attache jamais à l'inaction. » (1)

Le non-égoïsme n'est pas atteint en cessant d'agir, mais en utilisant son libre arbitre pour choisir l'action juste (Dharma) et se détacher de l'attachement égoïste aux résultats. C'est l'usage souverain de la volonté, l'opposé de la servitude.

L'Exemple Irréfutable : La Liberté d'Arjuna
L'enseignement de la Gita culmine non pas par un commandement, mais par un appel à la réflexion personnelle. Après avoir exposé la nature du Dharma et la voie de la dévotion, Krishna conclut en laissant la décision finale à Arjuna :

« Ainsi t'a été exposé le savoir qui est plus mystérieux que tout secret. Ayant réfléchi pleinement, fais ce que tu veux (4). »

Cet exemple irréfutable démantèle la notion de soumission : même le Seigneur Suprême (Vishnou/Krishna) n'ôte pas le libre arbitre de son dévot. L'autonomie de jugement est non seulement préservée, mais elle est la condition sine qua non pour que l'action (le devoir) ait une valeur spirituelle.

L'Union, Antithèse de la Dualité
L'objectif de la Bhakti est l'union (Yoga), et non une « relation dualiste » stérile. La dévotion est un moyen de réaliser l'identité spirituelle :

« Celui qui est uni [à Moi] par le Yoga et qui Me voit partout, voit l'Ātman en tout être et tout être dans l'Ātman [le Soi]. » (2)

Ceci s'aligne sur le Mahāvākya fondamental du Védanta : « Tu es Cela » (Tat tvam asi) (3). La dévotion devient alors le moteur de l'autonomie spirituelle car elle choisit consciemment d'affirmer l'identité du Soi.

Conclusion : L'Évolution Plénière est l'Affirmation du Soi
La philosophie de la dévotion à Vishnou contredit l'idée que l'« état-sans-ego » doit être atteint par la dissolution de l'être ou par une soumission aliénante. Le Vaisnavisme propose que l'évolution plénière de l'homme n'est pas de se nier psychologiquement, mais de choisir d'aligner son action autonome sur le Bien Universel (Dharma).

Annexe : Notes et Suggestions de Lecture
Précisions Contextuelles
J'ai volontairement choisi d'écrire cet article en me basant à 99% sur la philosophie de l'hindouisme (Védanta et Vaisnavisme). J'ai exclu les profondeurs de la Bible, du Coran et de la Torah afin de ne pas surcharger mon opinion, le 1% restant étant mon analyse philosophique sur le déni du subconscient.

Le Corpus Sacré de l'Hindouisme : Le livre sacré de l'Hindouisme est un vaste corpus de textes. Les plus anciens sont les Védas. Pour la vie quotidienne et la philosophie, les Upanishads et les Épopées (comme le Mahabharata, qui contient la Bhagavad-Gita) sont cruciaux. Il est à noter que la tradition reconnaît symboliquement l'existence de plus de 700 divinités.

Références
(1) Bhagavad-Gita, Chapitre II, Verset 47. (2) Bhagavad-Gita, Chapitre VI, Verset 29. (3) Chāndogya Upaniṣad, VI.8.7. (4) Bhagavad-Gita, Chapitre XVIII, Verset 63.

Pour un Approfondissement du Lecteur
Spiritualité et Védanta

La Bhagavad-Gita : Lecture intégrale du texte, essentielle pour comprendre l'union du Karma Yoga (action désintéressée) et du Bhakti Yoga (dévotion) comme voie d'autonomie.

Les Upanishads : Textes fondamentaux pour saisir le concept du Védanta non-duel (Advaita) et l'identité de l'Ātman (le Soi individuel) et du Brahman (l'Absolu).

Autonomie, Liberté et Philosophie

Jean-Paul Sartre : L'Être et le Néant ou L'Existentialisme est un Humanisme. Pour affûter la critique de la soumission en renforçant l'idée de la responsabilité totale de l'être humain.

Friedrich Nietzsche : Ouvrages sur la Volonté de Puissance et la critique des morales de servitude.

Psychologie des Profondeurs

Carl Gustav Jung : Psychologie et Religion. Pour approfondir le concept de l'individuation et l'intégration du subconscient comme étape nécessaire à toute quête spirituelle véritable.

Note de Rédaction
La structure et la formulation de cet article ont été élaborées avec l'assistance d'une intelligence artificielle, afin d'assurer la cohérence et la clarté des arguments philosophiques et des références aux textes sacrés de l'hindouisme.

Modifié le vendredi 14 novembre 2025 à 16:30

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Abus Citer Posté le vendredi 14 novembre 2025 à 21:12
Préambule : Au-delà des siècles et des disciplines, Paul Claudel et Jérôme B.o.sch sont unis par un même impératif existentiel : forger un Absolu structurant pour nier l'angoisse intolérable d'une conscience fragmentée.

Analyse Critique Détaillée : L'Impératif de l'Absolu face à l'Angoisse Existentielle chez Claudel et B.o.sch

Au-delà des siècles et des disciplines, Paul Claudel (poète, dramaturge et diplomate du XXe siècle, issu du Symbolisme) et Jérôme B.o.sch (peintre visionnaire du XVIe siècle, Primitif flamand) sont unis par un même impératif existentiel : forger un Absolu structurant pour nier l'angoisse intolérable d'une conscience fragmentée et du « manque de savoir de soi ». Ce déchirement est le moteur de leur oeuvre, les conduisant à une asservilité choisie et à la recherche d'un salut dans l'action pour s'extraire de la torpeur de l'existence.

I. Le Diagnostic Partagé : La Fissure du Moi et la Peur d'Être
Les deux artistes posent un diagnostic sans concession sur la fragilité de l'existence, bien que les causes de l'angoisse diffèrent :

Chez B.o.sch (L'Angoisse du Péché et du Chaos Terrestre) : L'angoisse est immédiate et visuelle. Elle naît de la peur de la damnation éternelle et du constat que le monde est dominé par la folie humaine et l'existence pécheresse. L'angoisse est la conséquence d'un désordre déjà installé. La peur est celle d'être un pécheur condamné à la forme d'existence chaotique qu'est l'Enfer.

Chez Claudel (Le Chaos Intérieur et l'Ordre Imposé) : Le chaos est avant tout un déchirement intérieur et métaphysique. L'angoisse claudélienne naît de la tension violente entre la vocation spirituelle (l'appel de Dieu) et le désir humain (souvent la femme). La peur est celle de l'incomplétude, de ne pas répondre à l'appel, et de rester bloqué dans le chaos de l'amour propre : la peur de ne pas être totalement soi-même.

II. La Négation de la Conscience par l'Action et l'Absolu
L'action (la conversion ou la peinture) devient l'outil essentiel pour court-circuiter la conscience douloureuse d'un "moi" fragmenté et atteindre une forme de sur-conscience (révélation ou illumination) qui efface la torpeur.

A. La Négation par la Soumission (Paul Claudel)
Pour Claudel, le déni de la conscience troublée se fait par l'annihilation du moi individuel au profit d'une conscience totale dictée par Dieu.

L'Asservilité par la Foi : Sa conversion soudaine et profonde à Notre-Dame de Paris à la veille de Noël 1886 fut l'acte fondateur d'une soumission radicale. Le « moi » fragmenté est nié. La vérité n'est plus à construire (incertitude), mais à recevoir de Dieu (certitude absolue).

L'Illumination par la Parole : L'action d'écrire, via le verset claudélien épique, est l'exécutoire qui matérialise l'Ordre Divin. L'auteur s'efface pour devenir l'instrument du Verbe : « La Gloire est d'être aimé ! et le poëte est l'homme qui dit la Gloire, et qui ne demande rien d'autre, / Car ce n'est pas lui qui parle, mais Celui qui est en lui, et qui lui fait dire ce qu'il a à dire. » Sa conscience n'est libérée de sa torpeur qu'en s'asservissant à cet Absolu de la Rédemption.

B. La Négation par l'Extériorisation (Jérôme B.o.sch)
Chez B.o.sch, la conscience est niée par l'objectivation et la mise en forme absolue de la peur. L'asservilité prend la forme de la crainte face au spectacle moral absolu.

Le Déni par la Vision : Aux prises avec la conscience terrifiante du péché, le peintre effectue un transfert radical de cette angoisse. En peignant ses tourments et ceux de l'humanité (l'Enfer, le Jugement Dernier), il crée un système moral clos et non négociable.

L'Illumination Esthétique : L'acte de peindre ces tourments est une tentative d'endiguer le chaos. En le définissant et en lui donnant une forme concrète et absolue (ses toiles sont un diagnostic définitif du désordre, un absolutisme pictural), B.o.sch exerce une maîtrise sur l'angoisse. Sa conscience est libérée en devenant le miroir d'un Absolu de la Damnation, remplaçant le monde intérieur troublé par un monde extérieur lisible.

III. La Codification Symbolique : Réparation contre Catalogue
La symbolique est l'outil par lequel ils créent une cohérence absolue pour protéger leur conscience de l'incertitude du « savoir de soi ».

A. La Symbolique de l'Unité (Claudel)
Le symbolisme claudélien est intégrateur. Il cherche à abolir le chaos en montrant que toutes les parcelles de l'existence ont une vocation précise au sein de la Totalité divine.

La Femme et l'Épreuve : La figure de la Femme (Ysé, Prouhèze) est un symbole dynamique du chaos passionnel (le feu), qui est brisé pour révéler l'asservilité libératrice à Dieu. L'amour tragique est l'épreuve nécessaire qui conduit à un salut plus grand.

L'Enfer du Refus : L'Enfer chez Claudel est l'Absolu du Refus : ce n'est pas un lieu physique, mais l'état de solitude stérile du moi qui refuse de se soumettre à l'Ordre, la conscience d'avoir manqué sa vocation.

B. La Symbolique de l'Hybride (B.o.sch)
Le symbolisme boschien est démonstratif et fragmentaire. Il ne cherche pas à intégrer, mais à diagnostiquer, disséquer et cataloguer le désordre pour affirmer la vérité absolue des conséquences morales.

L'Hybride et l'Objet : Ses créatures hybrides et grotesques, tout comme les objets pervertis (l'homme-œuf, les instruments de musique transformés en instruments de torture), symbolisent la perversion de l'Ordre naturel par le péché. L'Hybride est la métaphore du corps devenu chaos.

L'Enfer Absolu : Le triptyque Le Jardin des délices en est l'exemple le plus puissant. Le panneau de l'Enfer musical matérialise l'Absolu de la Damnation. Ses scènes sont une topographie grotesque et concrète, le diagnostic final de la folie humaine.

Conclusion : Le Paradoxe de l'Asservilité
L'héritage de ces deux figures est un témoignage puissant de la volonté humaine de structurer l'angoisse. L'asservilité à la doctrine (pour la Rédemption chez Claudel) ou à la vision morale absolue (pour la Damnation chez B.o.sch) est le paradoxe qui confère à leur œuvre sa puissance : ils ont transformé la peur d'être en le langage définitif de ce qu'ils étaient convaincus de devoir être. Leurs systèmes totalitaires sont les remparts érigés contre la fragmentation du moi et du monde.

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???? Références Clés pour l'Analyse
I. Paul Claudel (1868–1955) : L'Absolu de la Rédemption
Les références principales illustrent sa conversion, l'asservilité à la doctrine, et la fonction de l'écriture comme exécutoire de l'Ordre Divin.

Texte et Concept de la Soumission (Verset Épique) :

Citation de Référence : « La Gloire est d'être aimé ! et le poëte est l'homme qui dit la Gloire, et qui ne demande rien d'autre, / Car ce n'est pas lui qui parle, mais Celui qui est en lui, et qui lui fait dire ce qu'il a à dire. » (Extrait du poème "Magnificat" dans les Cinq Grandes Odes).

Théorie Fondatrice : L'essai "Ma Conversion" (1913, publié dans Contacts et circonstances), qui relate l'événement de Noël 1886 à Notre-Dame et le rejet du "bagne matérialiste" en faveur du mystère chrétien.

Figure de la Femme (Le Chaos qui Mène à l'Ordre) :

Partage de midi (version 1906, 1949) : Drame clé mettant en scène Ysé et Mesa, illustrant la tension tragique entre le désir charnel (le chaos) et la vocation spirituelle (l'épreuve menant au salut).

Le Soulier de satin (1929) : Pièce maîtresse de l'oeuvre dramatique où Prouhèze est l'instrument de la grâce pour Rodrigue, confirmant que le salut passe par le renoncement et la soumission à l'Absolu de Dieu.

Le Concept de l'Ordre Total :

Art poétique (notamment les sections Connaissance du temps et Traité de la co-naissance au monde et de soi-même) : Essais où Claudel développe sa vision théologique et cosmique de l'univers, oeuvre achevée et non provisoire, faite à l'imitation du Verbe créateur.

II. Jérôme B.o.sch (vers 1450–1516) : L'Absolu de la Damnation
Les références soulignent l'extériorisation de l'angoisse, le diagnostic moral et l'absolutisme du châtiment.

Oeuvre Centrale (Diagnostic Total et Extériorisation) :

Le triptyque Le Jardin des délices (Musée du Prado, Madrid) :

Panneau Central (Le Jardin des délices) : Catalogue de la folie et de la luxure terrestre, illustrant le chaos du « manque de savoir de soi ».

Panneau Droit (L'Enfer musical) : Représentation de l'Absolu de la Damnation, où les créatures hybrides et les instruments de musique transformés en outils de torture créent un système de punition codifié et définitif.

Le Chariot de foin (Musée du Prado, Madrid) : Autre triptyque allégorique sur la vanité et l'avarice qui mène inéluctablement à l'Enfer.

Figure Symbolique (L'Angoisse du Péché) :

La Tentation de saint Antoine (Musée national d'Art Ancien, Lisbonne) : Illustre le combat contre le mal et les figures hybrides et grotesques qui symbolisent les tentations et la perversion de l'Ordre.

Concept de l'Absolu Moral :

Les Sept Péchés capitaux et les quatre dernières choses (Musée du Prado, Madrid) : Cette oeuvre définit clairement et topographiquement le catalogue du désordre moral et ses conséquences inéluctables.
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Note de Rédaction
La structure et la formulation de cet article ont été élaborées avec l'assistance d'une intelligence artificielle.

Modifié le vendredi 14 novembre 2025 à 21:22

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115 Montréal
Abus Citer Posté le samedi 15 novembre 2025 à 01:42
Le maux des mots

Le Langage : Miroir et Prison de la Pensée

Le Paradoxe Fondateur : Pensée Avant le Mot, ou le Mot Avant l'Idée ?
Dès le début de l'existence, l'être humain est confronté à un fascinant paradoxe : peut-on penser sans les mots, ou le mot est-il nécessaire pour structurer la pensée ?

Cette question rappelle l'énigme classique de l'oeuf et de la poule. La solution existe d'ailleurs, mais nous la garderons pour plus tard.

L'Âge Pré-Verbal : Le Règne de l'Intuition et du Concept

Chez le bébé et le jeune enfant, la pensée existe d'abord. C'est le monde de l'intuition et du concept brut.

L'enfant ressent la peur ou le besoin (l'intuition) bien avant de pouvoir formuler l'idée verbale "J'ai peur."

Il développe des concepts non verbaux – la catégorie d'objet "bouteille" ou "maman" – par la répétition des expériences (les schémas cognitifs). Ces schémas lui permettent d'agir sur le monde (tendre la main vers la bouteille) sans avoir besoin de vocabulaire.

Le langage, ici, est au début un simple outil pour désigner ces concepts préexistants.

L'Adolescence et l'Âge Adulte : La Fusion et la Construction de la Réalité

À mesure que l'individu grandit et maîtrise sa langue (de l'adolescence à la personne âgée), le rôle du mot change radicalement. Le langage ne fait plus seulement qu'exprimer la pensée ; il la structure et la rend possible. C'est le moment où la pensée abstraite prend son essor et où le mot devient un cadre nécessaire.

Le Langage comme Moule de la Pensée Abstraite
Pour communiquer des idées complexes et abstraites (comme l'amour, la justice, le futur conditionnel), il est impossible de se fier uniquement à l'intuition. Nous avons besoin des mots et de la grammaire pour tenir l'idée.

Exemple de structuration : Essayez de penser à l'idée de "la possibilité qu'un événement se soit produit dans le passé si une condition précise avait été remplie" sans utiliser le mode conditionnel passé ("J'aurais pu réussir si..."). La pensée reste floue ; le mot et sa structure grammaticale lui donnent sa forme logique. Le mot est la clé qui permet au schéma cognitif de passer d'une impression à une idée articulée et communicable.

Le Langage Intériorisé : Quand le Mot Devient la Conscience
Le mot, initialement destiné à l'échange social, s'intériorise pour devenir notre dialogue intérieur vers l'âge adulte. Ce phénomène, étudié par des chercheurs comme Lev Vygotsky, est l'ancre qui solidifie notre pensée.

Le Rôle du Dialogue Intérieur : Cette voix silencieuse n'est qu'une simple narration ; elle est l'expression de notre conscience réflexive. Le langage intérieur nous permet de planifier des actions, d'auto-réguler nos émotions et de simuler des scénarios de communication avant de nous exprimer. Socrate disait que « penser est un discours que l'âme se tient à elle-même ». Le mot, intériorisé, devient l'outil suprême de la gestion de soi et de la transformation de nos concepts bruts en idées conscientes.

Quand l'Idée Meurt dans l'oeuf : La Limite du Lexique
Cette dépendance au langage se manifeste de manière spectaculaire lorsque les outils lexicaux font défaut, démontrant que l'absence de mots peut empêcher l'évolution d'un concept.

Exemple des Langues Amazoniennes (Pirahã) : Certaines langues, comme celle du peuple Pirahã, ne possèdent pas de termes pour les chiffres précis au-delà de deux ou trois. Cette absence de système de numération intégré par le langage influence directement la capacité des locuteurs à faire des calculs abstraits et complexes. Le concept de la quantité existe, mais sans les outils lexicaux, l'idée de la complexité mathématique ne peut pas se développer : elle meurt dans l'oeuf faute de langage permettant de la soutenir et de la faire évoluer.

Conséquence pour la Pensée : Les mathématiques pour eux se résument à cette simple gradation (1-2-3, beaucoup). La pensée est privée des outils lexicaux nécessaires pour le concept abstrait d'un ingénieur ou d'un physicien,par exemple. L'idée de la complexité mathématique ne peut pas se développer.

L'Effet sur la Communication Interpersonnelle

Chez l'adulte et la personne âgée, la communication n'est plus un simple échange d'informations, mais un choc de schémas cognitifs façonnés par le langage.

L'Effort d'Écoute : Au-Delà du Mot
Pour celui qui a la faculté de communiquer (de faire passer son idée), l'enjeu est de choisir les mots qui dépasseront la barrière linguistique et feront écho à l'intuition de l'autre.

Exemple de l'Âge Mûr : Dans une conversation complexe sur des valeurs (comme la "loyauté"), deux personnes peuvent utiliser le même mot, mais leurs schémas cognitifs personnels, bâtis sur une vie d'expériences, attribueront des contenus différents à cette étiquette. L'un pense "fidélité inconditionnelle" (schéma rigide), l'autre pense "soutien tant qu'il y a accord" (schéma conditionnel).

La communication efficace requiert alors de déconstruire l'idée exprimée (le mot) pour en retrouver le concept et l'intuition originels de l'interlocuteur.

Conclusion

Pour résoudre le paradoxe initial, nous comprenons que l'intuition (la sensation brute) est le germe de toute pensée. Cependant, c'est le langage qui, en nous fournissant ses structures (ses mots, sa grammaire et son dialogue intérieur), fait éclore cette intuition en une pensée abstraite et organisée.

Le mot est donc à la fois l'outil indispensable qui nous permet de voir et d'analyser nos idées complexes, et la limite dont les catégories définissent le champ de notre vision.

Pour celui qui s'exprime et communique, la véritable maîtrise n'est pas de simplement manier les mots, mais d'avoir conscience de cette double nature. Il s'agit de toujours chercher, derrière l'idée structurée par le langage, l'intuition et le concept brut de l'autre. C'est en déchiffrant ce qui n'est pas dit que l'on transcende les limites des mots et que l'on atteint une compréhension profonde de la pensée d'autrui.

[Réponse à l'énigme : C'est l'oeuf.

car la première poule a évolué et est née d'un oeuf pondu par une créature qui n'était pas encore une poule.L'origine probable est un oiseau qui a pondu l'oeuf d'où est sortie la première poule domestique appartenait très probablement à l'espèce Gallus gallus (proto-poule), ou à une forme très proche au cours du processus de domestication.]

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Références et Lectures Complémentaires

Vygotsky, Lev S., Pensée et langage (1934). Ouvrage fondamental sur le rôle du dialogue intérieur dans la conscience.

Piaget, Jean, Le langage et la pensée chez l’enfant (1923). Travaux classiques sur le développement du langage chez l'enfant.

Whorf, Benjamin Lee, Linguistique et anthropologie (Recueil d'essais).
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Note de publication : Ce texte a été rédigé et optimisé avec l'assistance d'une intelligence artificielle (IA).