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venividivici 115 Montréal |
Abus Citer Posté le mercredi 9 juillet 2025 à 14:45 |
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Citation de "venividivici"Entendu : Serge Denoncourt, metteur en scène et Sophie Fouron, journaliste nous partagent leurs points de vue sur la joie comme "arme" de résistance. https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/huile-sur-le-feu/segments/rattrapage/2077534/resister-par-joie-avec-serge-denoncourt-et-sophie-fouron Lu : "Le paradoxe du rire : et si ce n’était pas toujours drôle?" Dans son essai, la philosophe Olivia Gazalé explore le rire sous toutes ses coutures( historique, sociologique, anthropologique et même biologique). Parfois haineux, parfois joyeux, tantôt arme de défense, tantôt instrument d'oppression ; il n y a pas un mais des rires. |
equi-noxe 97 Iqaluit |
Abus Citer Posté le mercredi 9 juillet 2025 à 16:45 |
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Citation de "venividivici"Citation de "venividivici"Entendu : Serge Denoncourt, metteur en scène et Sophie Fouron, journaliste nous partagent leurs points de vue sur la joie comme "arme" de résistance.
https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/huile-sur-le-feu/segments/rattrapage/2077534/resister-par-joie-avec-serge-denoncourt-et-sophie-fouron Lu : "Le paradoxe du rire : et si ce n’était pas toujours drôle?" Dans son essai, la philosophe Olivia Gazalé explore le rire sous toutes ses coutures( historique, sociologique, anthropologique et même biologique). Parfois haineux, parfois joyeux, tantôt arme de défense, tantôt instrument d'oppression ; il n y a pas un mais des rires. Entendu également. Ce à quoi certains.es lui opposent cette conception de la joie du philosophe Gilles Deleuze. " Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu'il peut la dominer. La joie, par conséquent, est résistance, parce qu'elle n'abandonne pas. La joie en tant que puissance de vie, nous emmène dans des endroits où la tristesse ne nous mènerait jamais. " Merci ! |
hypermax 34 Sherbrooke |
Abus Citer Posté le jeudi 10 juillet 2025 à 19:00 |
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Avant de parler d’inculture il faudrait peut être définir ce qu’est la culture à la base, considérer que ce qui de nos jours est désigné comme culture en est peut être une forme dégénérée. |
equi-noxe 97 Iqaluit |
Abus Citer Posté le dimanche 13 juillet 2025 à 16:33 |
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À méditer. Un texte de Jean-Francois Nadeau, historien, éditeur, politologue, directeur adjoint à l’information au journal Le Devoir. Texte tiré de la page personnelle de l’auteur.. ANDRÉ MALRAUX, LE FASCISME ET NOUS Lorsqu’il débarque à Montréal en 1937 pour exposer les dangers de la montée du fascisme dans le monde, l’écrivain André Malraux raconte, à ceux qui viennent l’écouter, comment un avion de son escadrille a été abattu en Espagne. Il parle de la nécessité de combattre, « pour le peuple et pour un idéal de dignité humaine ». Il fait, au passage, l’éloge de Norman Bethune, ce docteur qu’incarna Donald Sutherland au cinéma, à qui l’on doit des avancées notables en médecine. Le Devoir, dans ses pages de l’époque, considère l’auteur de La condition humaine, prix Goncourt 1933, comme un vulgaire propagandiste. Les auditoires de Malraux sont à majorité anglophones, écrit Le Devoir, comme si cela discréditait d’emblée le fond de sa pensée. Le quotidien Le Canada, qui assiste aux mêmes événements, offre un compte rendu notablement différent. Nous le savons bien aujourd’hui: juste avant la Seconde Guerre mondiale, les bruits de botte de l’Espagne de Franco sonnent comme une répétition générale du pire. Et André Malraux ne se trompe pas sur la nécessité de combattre le fascisme. Le monde canadien-français que Malraux découvre à Montréal, il en parle, dans un discours prononcé à Madrid le 7 juillet 1937: «Dans un pays des plus pauvres, plutôt dans une des contrées les plus pauvres, qui ressemble tant à l’Espagne, au Canada français où se trouvent la même misère et le même courage, j’ai parlé pour l’Espagne. » Malraux raconte dans ce discours dont nous avons le texte comment un simple ouvrier canadien-français lui offrit sa montre, sa seule richesse, pour financer la lutte contre la montée de l’extrême droite. Dans cette société canadienne-française que connaissent mes grands-parents, les revendications sociales et politiques s’accumulent en un terrible fatras. Au milieu d’une crise générale, comment s’en sortir ? Le monde d’en bas se trouve écrasé par ceux d’en haut. Pour remédier aux faiblesses du système politique dont ils font les frais, plusieurs souscrivent à l’idée de l’affaiblir davantage, au nom d’élucubrations qui montrent du doigt des boucs émissaires. Toute ressemblance avec ce passé, il est interdit de la noter, professent aujourd’hui les nouveaux administrateurs des mêmes vieilles peurs et des mêmes vieux ressentiments qu’autrefois. Ceux-là mêmes qui affirment que l’extrême droite n’existe pas, malgré des évidences qui nous préviennent du contraire, voient en revanche poindre partout, à les en croire, les doigts crochus de mouvements de gauche. Les néofascistes cavalcadent de nouveau, en toute liberté, dans les prairies décomplexées de la haine des étrangers et des minorités. Ils chevauchent des rhétoriques usées, où il est toujours question de culture et de civilisation, comme s’il s’agissait de statues de marbre immuables. Ils préconisent des mesures coercitives, le renforcement des pouvoirs exécutifs. Leurs mots servent à labourer un champ de bataille plutôt qu’à cultiver un espace commun. Mais surtout, n’allez pas dire que leur idéologie, leurs obsessions d’une régénération chantée sur des airs identitaires, leur volonté de stigmatiser des minorités, c’est du déjà vu, du déjà connu ! « La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas », écrivait Baudelaire. La montée des droites extrêmes témoigne d’un effondrement des systèmes de représentation politiques, dans un déni de démocratie de plus en plus généralisé, à une époque où les politiques néolibérales encouragent au chacun pour soi. Quoi qu’on en dise, les néofascistes et leurs partisans ne représentent pas, devant ce désastre, une menace pour le système, mais son pur produit. Quand une démocratie est malade, disait Albert Camus, le fascisme se presse volontiers à son chevet. Et ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles… Modifié le dimanche 13 juillet 2025 à 16:48 |
marinero 86 Montréal |
Abus Citer Posté le dimanche 13 juillet 2025 à 16:52 |
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Oui, on dirait qu'André Malraux vient de résumer la situation actuelle. Bravo monsieur Nadeau! Il y a tout de même une très importante exception, celle de la Chine. Nous semblons tentés de l'exclure des mouvements politiques du moment... Le changement de société enclenché en ce moment est complétement opposé à la droite. Ce changement est causé par l'automatisation. Sa réalisation s'installe en accéléré et les pays de droite, comme notre voisin, les É-U ne peuvent pas continuer. La Chine dont la population comprend plus de personnes éduquées que l'entière population de notre voisin. Bizarre que ce ne soit jamais remarqué, discuté, compris. La Chine à ma connaissance est le seul pays qui offre à sa population le choix entre régime socialiste ou capitaliste. Notre régime au Canada devient de plus en plus social. On nous offre les soins de santé, l'éducation presque sans frais et les soins de vieillesse presque complets. Quand j'étais jeune, on n'avait quasiment rien de tout ça. D'ici à dix ans, l'agriculture sera presque entièrement automatisée. Il n'y aura plus d'emplois de conducteurs de camions. Quand j'étais enfant, même les ascenseurs nécessitaient d'être opérés par des humains. Aujourd'hui, il ne sera pas nécessaire d'atteindre une vie pour profiter de multiples automatisations. Modifié le dimanche 13 juillet 2025 à 17:26 |
equi-noxe 97 Iqaluit |
Abus Citer Posté le dimanche 13 juillet 2025 à 17:07 |
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Citation de "marinero"Oui, on dirait qu'André Malraux vient de résumer la situation actuelle. Bravo monsieur Nadeau! Il y a tout de même une très importante exception, celle de la Chine. Nous semblons tentés de l'exclure des mouvements politiques du moment... Le changement de société enclenché en ce moment est complétement opposé à la droite. Ce changement est causé par l'automatisation. Sa réalisation s'installe en accéléré et les pays de droite, comme notre voisin, les É-U ne peuvent pas continuer. La Chine dont la population comprend plus de personnes éduquées que l'entière population de notre voisin. Bizarre que ce ne soit jamais remarqué, discuté, compris. Peut-être qu’en tant qu’héritiers d’un siècle ( 20e ) marqué par les fractures d’un monde bi polaire, divisé entre les deux blocs, l’est et l’ouest, on tend encore, par réflexes, à réfléchir le monde à travers le prisme de nos propres traumas ? Et ce, même si historiquement le fascisme se présentait comm l’o p t ion de la " troisième voie " ? Il n’y a rien de plus prégnant dans la culture occidentale que le " fascisme" et ses expériences récentes alors que la civilisation chinoise, ses codes, ses références culturelles .. nous sont encore un peu étrangers ? Je l’ignore.. je réfléchis en même temps que tout le monde. Modifié le dimanche 13 juillet 2025 à 17:15 |
equi-noxe 97 Iqaluit |
Abus Citer Posté le lundi 14 juillet 2025 à 09:55 |
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14 films français pour un 14 juillet. " Après ses suggestions de films québécois avant la fête nationale et de films du Rest of Canada à la veille du 1er juillet, notre chroniqueur Marc Cassivi propose pour le 14 juillet 14 longs métrages français offerts sur des plateformes numériques canadiennes." Gâtez-vous. Temps de revoir des " Classiques " : Hiroshima mon amour, L’histoire de Souleymane , Lola , L’auberge espagnole.. À visionner sur plusieurs plateformes gratuites. https://www.lapresse.ca/cinema/2025-07-14/14-films-francais-pour-le-14-juillet.php Modifié le lundi 14 juillet 2025 à 10:00 |
hypermax 34 Sherbrooke |
Abus Citer Posté le jeudi 17 juillet 2025 à 11:53 |
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Peut importe le système de société, socialiste ou capitaliste, il ont leur bons et mauvais côté. Ce qui selon moi doit être considéré est le résultat et dans les faits la Chine et l’Asie sont en avance technologique sur l occident et les USA. La technologie est comme une pilule plus tu en prend plus il t’en faut. Reste l’épreuve du temps pour finaliser le gagnant et si l’histoire des empires leur émergence et déclin peut enseigner à ceux qui les étudient, c’est que de monter trop haut et loin ne fait que précipiter une chute proportionnelle. |